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EAN : 9782352879909
216 pages
Archipoche (05/04/2017)
3.95/5   57 notes
Résumé :
Bien qu’heureuse chez son parrain et sa marraine, Cathy rêve de connaître ses vrais parents.
À six ans, à la sortie de l’école, une femme qui se présente comme étant sa mère l’emmène chez elle. Cathy ne peut croire au miracle que quelques heures car, dès l’arrivée dans sa nouvelle maison, l’enfer commence pour elle.
Pendant six années, elle sera humiliée, torturée mentalement et physiquement. Esclave de sa mère et de ses frères et soeurs, jouet sexuel ... >Voir plus
Que lire après Et pourtant, tu étais ma mamanVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai trouvé ce récit dur mais révélateur, qui montre l'aspect horrible de la maltraitance d'enfant aux yeux de la victime plus âgée et de l'injustice de ne pas être aidé malgré les signes. A chaque tournée de page, je frémissais en attendant de lire la suite toujours plus horrifique. C'est un récit d'une enfance des plus horribles et une véritable leçon de courage. Et une claque à la tête des gens qui voient mais ne font rien...
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Catherine n'as pas eu une vie facile. Elle a commencé sa vie dans un foyer aimant chez son parrain et sa marraine, ils l'a traitait comme une princesse et était gâtée à n'en plus pouvoir.
Mais un jour, sa mère et son compagnon du moment l'a récupéré. Et commence alors une descente aux Enfers, et le mot est faible.

Alors, plusieurs question se pose : pourquoi vivait-elle chez son parrain et sa marraine ? Pourquoi sa mère la récupère t-elle du jour au lendemain, sans aucun justificatif ? Et pourquoi elle lui voue une telle haine ?

C'est ce que nous allons découvrir dans se témoignage. Nous y découvrons l'enfance de Catherine et l'ignominie qu'elle a subit…
Comment un humain, plus encore une mère peut-elle faire subir tout ça à une enfant ? Une innocente qui n'as rien demandé…

Je ne sais pas quoi dire sur ce que j'ai lu pour être honnête. Je ne comprendrai jamais l'humain, je ne peux même pas imaginer toute les atrocités que Catherine a subit et pourtant elle est toujours restée forte.
On voit que déjà très jeune elle était ultra courageuse, elle n'a jamais pensé à en finir avec sa vie et elle a toujours su qu'un jour elle serai libre et heureuse. Quelle force de caractère, qu'elle force mentale.
Je ne sais pas si moi j'aurais réussi à être aussi forte et à ne pas sombrer dans la démence. Parce que oui, je vous assure que les horribles choses que lui font subir sa mère et son compagnon peuvent faire tomber n'importe qui dans la démence. C'est juste atroce…

Ensuite en parallèle nous suivons Catherine adulte, qui cherche avec son mari Gilles, ses origines. Elle veux savoir d'où elle vient. Qui est son père ? Pourquoi on lui a fait ça ? Etc
Et je trouve aussi très intéressant d'avoir son point de vue plus de vingt ans plus tard.

Je vous invite à tous de lire ce livre 🙏
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Très difficile à lire, non pas par l'écriture mais plutôt le contenu. J'ai eu des nausées durant cette lecture, de forte envie de vomir par la lecture de ce que subissait cette pauvre petite fille. Je serai incapable de le relire.
Malheureusement je n'ai pas compris la fin, dommage.
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Aujourd'hui, je voudrais vous parler d'un petit livre que j'ai commencé hier soir et terminé ce matin, 200 pages bien vite avalées… mais qui m'ont littéralement bouleversée.
Ce livre, c'est Et pourtant, tu étais ma maman (également publié sous le titre Les oignons crus), le seul ouvrage de Catherine Barneron. Et pour cause, ce livre, c'est un témoignage très noir et très poignant de l'enfance de l'auteure.
Tout au long de ma lecture, je me suis demandé comment il était imaginable d'infliger de telles horreurs à une enfant. L'auteure nous fait faire des aller-retour entre le passé et le présent, ce qui donne au récit un rythme intéressant.
Pour autant, je reste assez circonspecte sur l'épilogue, que j'ai du mal à comprendre. D'ailleurs, si certains d'entre vous l'ont lu et peuvent me l'expliquer en message privé, je serais assez curieuse d'avoir vos avis.
En bref, un livre-témoignage que j'ai dévoré, mais qui peut en choquer plus d'un(e)s...
Tant pis pour vos PAL !
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Catherine Barneron
Et pourtant tu étais ma maman

Je viens de terminer ce petit livre car c'est un petit livre mais c'est aussi surtout l'histoire hélas malheureusement assez souvent évoquée, je veux dire le martyre d'une petite fille.
J'ai lu sans vraiment accrocher. Bien sûr je me suis mise en colère en lisant les sévices épouvantables que cette gamine subissait, mais je comprends que cela soit très difficile de raconter de façon claire ce que l'on subit quand on a 6/ 12 ans. Cela paraît presque incroyable et c'est ce qui m'a gêné dans ma lecture.
D'autre part j'ai trouvé une confusion dans les dernières pages qui m'a déstabilisée et Je pense ne pas avoir très bien compris l'épilogue. J'en suis désolée pour l'auteure.
En réalité quand on raconte des horreurs inimaginables, subies par des enfants c'est toujours très difficile de trouver les mots.

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Moi, je n'ai plus de larmes. Je suis déjà concentrée sur la correction terrible que je vais recevoir en rentrant. Pire : je sais que, désormais, l'enfer a commencé. Ma dernière chance s'est envolée.

L'afflux d'émotions négatives provoqué par ces lieux maudits me paraissait insurmontable dans l'immédiat... Et, de retour à la maison, je sombrai pour plusieurs jours dans ce qu'il faut bien appeler une dépression.

Le plus inquiétant avec Suzanne, c'est ce côté imprévisible qui lui permet de faire feu de tout bois. Je ne peux jamais anticiper ses attaques. Un coup de poêle dans les reins, de ciseaux dans les bras, ou de louche sur le crâne... Elle peut passer trois fois à côté de moi sans me faire du mal et soudain, à la quatrième, m'arracher sans me prévenir une poignée de cheveux.

Non, Suzanne, tu ne m'as pas détruite. Au contraire, tu m'as fortifiée contre ta volonté. Tu m'as poussée sans le vouloir à tirer de la vie tout ce qu'elle peut offrir de bon et de noble. Ton vice à fait de moi une amoureuse de la vertu.

Sans aucun ménagement, il introduit son gros sexe dans mon anus étroit de petite fille. La souffrance est pénible, l'humiliation, au-delà du dicible. Je voudrais le tuer, j'en éprouve le besoin, plus impérieux qu'une envie de vomir.

Je dois me taire, m'accrocher, attendre que le temps passe. "Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir". Ce proverbe va devenir ma devise. Tant qu'on respire et que le cœur bat, tout n'est pas perdu.

La violence est devenue pour moi si quotidienne qu'elle paraît faire partie intégrante de ma vie.

Ce qu'on attend de moi est tellement confus ! Jouet sexuel d'un Maupin rivé aux plaisirs que je lui procure, je suis également son esclave commise aux basses œuvres. Pour ma mère, je ferais d'avantage office de servante, quitte à devenir au besoin son souffre-douleur, ou plutôt l'exutoire de ses frustrations. Tous deux se retrouvent seulement lorsqu'il s'agit de m'envoyer porter leur mal-être dans le monde extérieur. Repliés, quasiment cloîtrés, ils ont trouvé en moi une sorte d'émissaire du mal, qui les venge sans risques d'un monde dans lequel ils ont depuis longtemps renoncé à vivre. Profitant de mon aisance à gérer les situations délicates, ils me forcent à voler, à semer le désordre, à saboter tout ce qui peut l'être...

Ça y est, ça y est, c'est terminé. Je n'ai plus rien à craindre, c'est fini. Je ne mangerai plus d'oignons, c'est fini. Je ne serai plus violée, on ne me frappera plus, on ne me tirera plus les cheveux, on ne me fera plus lever la nuit pour me rouer de coups, me pincer jusqu'au sang, me faire avaler des ordures... C'est fini, tout ça, fini. Le sentiment de paix et de soulagement qui m'envahit est suffocant. Je dois faire des efforts pour ne pas étouffer. Pour la première fois de ma vie, je ne cherche pas à retenir mes larmes. Leur écoulement salé sur mes joues, frais et mouillé le long de mon cou, est une bénédiction. Je me sens heureuse comme jamais auparavant et je voudrais que cela ne finisse plus.

Tout mon amour, toute ma tendresse, je les donne au seul être qui jamais ne me fera du mal, jamais ne me décevra. Il se nomme Cachou. Mon petit chien. Le meilleur ami de l'homme. Et le mien.
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