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Michel Courtois-Fourcy (Traducteur)
EAN : 9782070388028
283 pages
Gallimard (15/09/1993)
3.3/5   33 notes
Résumé :
" La première fois que Graham Hendrick surprit sa femme en flagrant délit d'adultère, il s'en moqua éperdument. Il se mit même à rigoler doucement. Il ne lui serait certes pas venu à l'esprit de tendre la main pour couvrir les yeux de sa fille."
De Shakespeare à Proust, de Molière à Robbe-Grillet et quelques autres, on sait que la jalousie est un bon ressort pour mettre en place les éléments d'un drame. Mais, dès cette première phrase du roman de Julian Barne... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Jalousie maladive aurait pu être le titre de ce roman. Graham quitte sa femme pour Ann et devient obnubilé par les anciennes amours de celle-ci. Il ne supporte pas l'idée que sa nouvelle femme puisse avoir connu d'autres hommes et paradoxalement il ne cesse de fouiller dans son passé pour les connaître.
Le portrait psychologique de Graham est assez bien décrit, on perçoit son mal-être qu'il alimente de façon obsessionnelle jusqu'au moment où tout bascule .
Ce livre aurait pu être plus intense si une analyse plus fine avait été faite de cette pathologie. Ici J. Barnes décrit plus qu'il analyse, mais en même temps c'est un roman donc normal :-)
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Roman sur la jalousie. Graham quitte Barbara après quinze ans de mariage, pour Ann, qu'il va rapidement épouser. Ann est une ancienne actrice de cinéma où elle a joué de très petits rôles dans des films de série B. Un ami commun, Jack, va jouer psy à l'égard de l'un et de l'autre, mais surtout de Graham.

L'écriture de Julian Barnes est toujours aussi brillante et facile à lire. J'aime beaucoup cet auteur. J'ai toutefois moins été séduite par cette lecture que par d'autres de cet auteur, notamment, dans un style similaire, Love etc.

Je n'en reste pas moins très contente de poursuivre ma découverte de cet auteur, aux talents bien diversifiés.
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Julian Barnes fait partie de cette belle génération d'écrivains britanniques contemporains. Avant Moi a été écrit en 1993 et c'est un petit livre oscillant entre la légèreté académique typiquement british du style et la gravité du sujet.
En effet, ce livre nous parle de la jalousie. La jalousie apparaît évidemment dans une multitude de livres, mais il est rare qu'un auteur la traite avec un regard si novateur. Il s'agit ici d'un type de jalousie plutôt inhabituel: le héros, Graham Hendrick, professeur d'Histoire à l'université de Londres, est jaloux du passé de sa femme, Ann.
Dans un premier temps, Graham divorce de Barbara, sa première femme, dont il n'était plus du tout amoureux. Il tombe donc dans les bras de Ann, au passé d'actrice de cinéma de deuxième zone, et il l'épouse illico.
Rapidement, Graham cherche à connaître tout son passé amoureux, même et surtout du passé antérieur à sa rencontre avec Ann. Il commence par lui demander de lui raconter ses relations du passé. Jeu auquel Ann se prête sans trop se soucier.
Mais le besoin de savoir de Graham grandit, s'exacerbe, et bientôt, ce qu'elle révèle de bonne grâce ne suffit plus à Graham. Il s'isole complètement pour mener une investigation plus complète, jusqu'à l'obsession et à l'insu de son épouse. Il visionne tous les films du passé de Ann et rencontre même les acteurs qui se sont approchés de sa femme lors des tournages, a fortiori ceux qu'elle a embrassé à l'écran. Une jalousie bizarre, par écran interposé, s'empare de Graham. Ses pérégrinations vont le conduire vers la solitude, l'aigreur et le désespoir...L'envoûtement même.
Parallèlement, il en parle régulièrement à son meilleur ami, le médiocre écrivain Jack. Celui-ci joue les psy et lui conseille de se distraire en oubliant toute morale. Mais Graham apprendra que notre Jack est lui-même un ex-amant de sa femme, même que leur relation est toujours restée en veilleuse et que ça se pelote et que ça s'embrasse toujours dès que l'occasion se présente.
La découverte de cette relation entre An n et son meilleur ami fera sombrer définitivement Graham. Je ne vous divulgâcherai pas la fin...
Sans qu'il ait produit un grand livre, Julien Barnes traite le sujet de la jalousie devenue destructrice avec style et surtout, beaucoup d'humour. le sujet lui procure la matière pour produire un petit livre très plaisant, facile à lire et à comprendre.
C'est ma première rencontre avec Julian Barnes, mais sûrement pas la dernière.
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Je n'ai jamais caché mon admiration pour Julian Barnes, auteur anglais né en 1946, spécialiste de la France, de Flaubert, et de la lucidité sur les malheurs des hommes (voir son dernier recueil, « Quand tout est déjà arrivé »).

Or, en flânant chez un petit libraire – c'est plus facile de flâner là que sur internet-, j'ai trouvé une de ses premières oeuvres, qui s'appelle « Avant moi » et mérite d'être lue ou relue.

C'est la malheureuse vie de Graham Hendrick, un professeur d'histoire à l'Université de Londres, la quarantaine portée sur un bonheur un peu nonchalant : séduit par la belle Ann, il divorce de son épouse revêche, et s'installe dans le parfait amour.

Hélas une obsession s'insinue et grandit en lui, celle de la vie amoureuse de sa nouvelle épouse avant qu'elle ne le rencontre ; le feu est attisé par les petits films dans lesquels elle a joué. Leurs personnages masculins, rivaux triomphants, apparaissent dans ses cauchemars.

Graham, qui a besoin de parler à quelqu'un, va voir son copain Jack, écrivain à succès et sans trop de morale, qui joue au psy en lui donnant des consultations distraites. Mais Jack lui-même est-il à l'abri de tout soupçon ?

La suite, vous la découvrirez assez vite, car « Avant moi » est ce qu'on appelle un « page turner », c'est a dire un livre qui vous fait vite tourner les pages.

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Avant Moi est un roman avant tout spirituel. La jalousie pathologique n'est que le prétexte de l'humour : Julian Barnes en a à revendre et je ne pense pas qu'il ait voulu faire une étude bien profonde sur ce thème. Rien à voir avec le Dorigo de Buzzati qui porte sans doute en lui une auto-destruction certaine.
Le roman de J.Barnes est drôle, tout simplement drôle.
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