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sur 297 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Magnifique roman d'apprentissage, Julian Barnes, écrivain anglais de grand renom (David Cohen Prize, Man Booker Prize) nous livre un récit très épuré d'un premier amour qui va marquer à jamais la vie de Paul, le héros.
Nous sommes dans les années 70, dans la banlieue résidentielle de Londres. Paul a dix-neuf ans et rencontre, lors de parties de tennis, Susan McLeod, qui a quarante-huit ans.
Elle est mariée à un homme plutôt primaire et brutal et a deux filles adolescentes. Une relation va se nouer entre eux, d'abord discrète et ensuite de moins en moins discrète.
C'est lorsque Paul va trouver sa maîtresse frappée par son mari qu'il va décider de partir avec elle et s'installer à Londres, au grand scandale de ce petit monde bien feutré.
Leur vie commune durera dix ans, marquée par un sombre secret que Paul va découvrir: l'alcoolisme de Susan.
Dès lors, il s'agira pour lui de protéger celle qu'il aime, ce qui n'était pas ce qui était attendu compte tenu de leur différence d'âge.
C'est un très beau récit, plein de simplicité et d'émotion.
Julian Barnes donne plus accès que dans ses livres antérieurs au registre de l'émotion. Cette quête effrénée de l'amour pur fait parfois penser aux tourments du jeune Solal de "Belle du Seigneur" d'Albert Cohen.
Un grand écrivain britannique à découvrir et redécouvrir, si vous êtes attirés, comme moi, par la culture anglaise.
Le héros, Paul, va découvrir un amour fort, sans illusions et durable même s'il est terni par le quotidien.
« Un premier amour cautérise le coeur et tout ce qu'on pourra trouver ensuite, c'est une large cicatrice. »

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Un très beau roman d'amour et d'apprentissage, dramatique sans être mélo, qui raconte une romance entre un jeune étudiant et une femme d'âge mur, dans une banlieue résidentielle anglaise appelée « Village », où logent les agents de change.

Paul et Susan vivent leur histoire en secret, mais toutefois pas assez pour éviter leur renvoi du club de tennis où ils se sont rencontrés.
Une histoire émouvante d'amour tabou, du moins en ces temps et ce milieu, et qui en cache une autre plus dramatique.

Dès les premières pages, j'ai immédiatement aimé les personnages, l'humour de Susan, et la manière qu'à l'auteur de raconter les choses, son style enjoué, parlé. La toute fin est cruelle et sublime.
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Le titre de ce roman était attrayant et intriguant et Julian Barnes est un des grands auteurs britanniques vivants, c'est pour ces deux raisons que j'ai été tentée par la lecture de ce roman.
L'action se passe dans les années 1970 dans la banlieue de Londres où réside Paul, un jeune étudiant de 19 ans qui habite chez ses parents. Il va à l'université et pour s'occuper pendant ses vacances, il s'inscrit dans un club de tennis où il va faire la rencontre d'une femme de 48 ans, mariée et mère de 2 filles, qui s'appelle Susan Mcleod. Au début amis, leur histoire évolue en histoire d'amour mais, par peur de choquer, ils vivent leur amour en secret.
Susan étant malheureuse chez son mari qui la bat, le couple décide de partir et s'installe ensemble à Londres où ils vivront heureux une dizaine d'années. Mais Susan est dépressive et boit. Paul assiste à sa déchéance, impuissant à l'aider.
Il essaie aussi de s'émanciper et de sortir de cette histoire d'amour mais c'est difficile pour lui car il s'agissait d'un premier amour très fort.
J'ai aimé le style de l'auteur, le ton est très nostalgique et mélancolique. On sent que l'auteur est âgé car il tire une sorte de morale de cette histoire et est très passéiste. Un peu narcissique peut-être mais un bon moment de lecture, touchant. Je le recommande, mais c'est juste mon avis !
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Un roman consacré à la passion amoureuse façon Gabrielle Russier dans le film Mourir d'aimer, du moins au début. Raymond Radiguet dans le Diable au corps a aussi écrit sur l'histoire d'un jeune homme amoureux d'une femme mûre. Plus loin encore dans le temps, relire Stendhal dans le Rouge et le Noir dans sa première partie, où la forte attirance entre Mme de Rênal et Julien Sorel faisait aussi tout le charme du récit. En fait, une liaison hors normes inspire beaucoup ces messieurs les écrivains même par-delà le Channel.
Ici, en vacances chez ses parents, Paul - dix-neuf ans - joue pour se désennuyer avec Mrs Susan Macleod au tennis. Cette femme mûre d'environ la quarantaine bien sonnée l'inspire et devient rapidement sa maîtresse. On assiste à la montée de la passion puis à sa lente dégradation jusqu'au final, assez triste. Tout cela pour dire que le premier amour d'un ado le marque pour la vie.
C'est bien écrit avec sa petite touche d'humour anglo-saxon. Ainsi quand « quelques semaines plus tard, elle vous tend deux ou trois feuilles de papier. « Ne lis pas ça devant moi. » Vous vous éloignez et, dès la première phrase lue, votre optimisme s'évapore. Elle a transformé sa vie, et son mariage, en une courte histoire comique, qui vous semble tirée de quelque écrit de l'humoriste américain James Thurber. C'est peut-être le cas. L'histoire d'un homme en costume trois-pièces, appelé Mr Elephant Pants, qui chaque soir va au pub – ou au bar de la gare de Manhattan - et rentre chez lui dans un état qui inquiète fort sa femme et ses enfants. Il renverse le portemanteau, frappe du pied les pots de fleurs, crie après le chien, provoquant un sentiment de Grande Alarme et d'Abattement, et n'arrête son tapage que lorsqu'il finit par s'endormir sur le canapé et ronfle à en faire tomber les tuiles du toit » (page 135).
Elle parle de l'alcoolisme de son époux mais lui, son jeune amant, parle de son état d'ébriété avancé et à vingt-cinq ans, il se trouve démuni face à une telle situation. Avec humour, il remarque qu'il n'y a pas d'articles dans la presse intitulés : « Comment s'y prendre avec son amante alcoolique d'âge mûr ». Il doit se débrouiller seul et finalement il jette l'éponge. Je pense que la situation décrite est très réaliste et que l'écrivain a bien su nous la faire comprendre. Mourir d'aimer ! Qu'on aime ou pas ce roman, c'est une question de goût mais difficile de reprocher à cet auteur d'être aussi près de la réalité entre deux êtres qui s'aiment et se détestent tout à la fois.

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Au fil de mes lectures je me suis aperçue que j'avais une attirance de plus en plus forte pour la littérature anglaise car j'apprécie sa délicatesse mais aussi le richesse de l'écriture qui restitue parfaitement l'ambiance d'un lieu, les sentiments mais aussi la minutie des observations, la construction du récit.

Julian Barnes me confirme ce bien-être que je ressens avec les auteurs anglais. J'ai retrouvé à plusieurs moments une touche à la Virginia Woolf : observer chaque attitude, la façon d'entrer dans les pensées du narrateur, ses petits traits d'humour.

Le thème de ce roman c'est l'amour mais l'amour absolu, total, qui vous construit, qui influence toute votre vie, qui laissera son empreinte bien au-delà de la séparation, de la mort.

Le livre comporte trois parties : dans la première où le narrateur parle à la première personne, le « je » évoque totalement sa jeunesse, sa fougue, ses espérances, la rencontre avec cette femme qui a 30 ans de plus que lui mais qui, peu à peu, sans réel coup de foudre, mais de façon amicale puis amoureuse va jouer un rôle prépondérant dans sa vie.

L'auteur ne tombe pas dans le piège d'en faire une femme cougard, initiatrice du jeune homme et c'est presque l'inverse qui se produit.

Le premier amour détermine une vie pour toujours : c'est ce que j'ai découvert au fil des ans. Il n'occupe pas forcément un rang supérieur à celui des amours ultérieures, mais elle seront toujours affectées par son existence. Il peut servir de modèle, ou de contre exemple. Il peut éclipser les amours ultérieures ; d'un autre côté, il peut les rendre plus faciles, meilleures. Mais parfois aussi, un premier cautérise le coeur, et tout ce qu'on pourra trouver ensuite, c'est une large cicatrice. (p94)

Dans la deuxième partie le narrateur, qui est devenu un adulte, parle à l'homme qu'il était alors et utilise le « vous », en étant presque moralisateur et critique. le couple s'est s'installé et commence, sans que Paul en est eu conscience au début, de l'addiction à l'alcool de celle qu'il aime et qui la voit se transformer.

Cette partie est particulièrement forte en émotions et en sentiments : on suit la lente descente, la lente déchéance de cette femme qui a tout quitté pour vivre avec son jeune amant mais qui révèle bien des fêlures. Lui, malgré tous ses efforts restera impuissant face à elle, face à l'alcool, n'arrivant même pas à lui en vouloir.

La peur panique mène certains à Dieu, d'autres au désespoir, certains à l'oubli des émotions, dautres à une vie où ils espèrent que rien ne les troublera plus jamais. (p100)

Dans l'ultime partie le narrateur prend de la distance avec son héros : il utilise le « Il » car c'est l'heure des bilans : plus de 20 ans ont passé et il regarde avec lucidité cet amour qui a marqué de son empreinte toute sa vie amoureuse :

Etrange que, lorsqu'on est jeune, on ne se sente pas de devoir envers l'avenir ; mais quand on est vieux, on a un devoir envers le passé. Envers la seule chose qu'on ne peut changer. (p207)

J'ai trouvé la description de la personne sombrant dans l'alcoolisme très vraie, très bien analysée mais sans violence, sans colère, simplement un état de faits, passant à des scènes absurdes, dégradantes à d'autres pleines de pitié, de désespoir de ne pouvoir plus aider l'autre allant même jusqu'à se protéger soi-même, continuer à vivre (presque) normalement.

Il n'y a pas de faux-fuyants, reconnaisant le droit à son héros de s'enfuir, de trouver de faux prétextes afin malgré tout de vivre sa jeunesse. L'écart d'âge devient plus marqué, l'acool accentuant les traits mais si l'alcool n'avait pas tout abîmé, que serait devenu leur amour ?

J'ai beaucoup aimé le personnage de Joan, la meilleure amie de Susan, très anglaise dans son style, vivant seule entourée de ses chiens, refusant le monde, lucide et indulgente avec son amie, et auprès de qui Paul cherchera à comprendre la face cachée de celle qu'il aimait.

Une écriture magnifique, d'une poésie et d'une justesse inouïes, glissant de l'observation, à la narration, instillant des touches d'humour, ne versant jamais dans le vulgaire. Une construction originale avec ses trois narrations à trois voix : je, vous, il.

Une tranche de vie, une tranche d'amour, total, absolu, mais sans flamboyance extrême, un amour que les deux entités ont d'abord caché puis assumé (plus ou moins), certaines scènes où Paul est l'invité de Susan dans sa maison, en présence de son mari, Gordon, semblent totalement suréelles, même si les apparences sont trompeuses. Très humour et ambiance british en fin de compte.

Une tranche de vie également de cette femme qui n'a connu que trois hommes dans sa vie : un amour mort, un mari et ce jeune amant mais qui n'a pu surmonté son démon, peut-être parce qu'elle savait dès le début qu'il était peut-être celui qui lui permettrait de quitter une vie qu'elle n'aimait pas mais qui ne pouvait lui offrir un réel avenir, mais aussi d'un homme qui sait que cette relation a changé, certainement le cours de sa vie.
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Il y a plusieurs façons de lire ce roman : de l'intérieur, de l'extérieur, de différents points de vue...
J'ai décidé de la lire sous l'angle de la mémoire. A plusieurs reprises l'auteur interroge notre mémoire et sa capacité à transformer le vécu, à faire douter, à rendre beau ce qui relève de la simplicité. On s'interroge donc sur cet amour entre Paul, 19 ans, lorsqu'il rencontre Susan, 48 ans, mariée et mère de deux filles. On a le sentiment que les faits sont vécus hors temps par la manière dont l'auteur rapporte les pensées, les interrogations du protagoniste. Puis arrive l'ombre de l'amour, l'amant qui détourne le premier objet d'amour et détruit à petit feu. le parallèle entre l'amour et l'alcoolisme et encore une fois, cette façon de revivre l'événement à distance des émotions, interrogent.
J'ai apprécié cette lecture, sa justesse et ses doutes.
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Paul aime Susan. Seulement, Paul a 19 ans et Susan 48 ans. Ce qui fait un peu désordre dans la bonne société anglaise de cette seconde moitié du XXe siècle. Mais ce n'est pas l'histoire d'amour d'un jeune homme en mal d'expériences. C'est une histoire d'amour qui marquera leurs vies à jamais.
La seule histoire est un roman anglais c'est-à-dire tout à la fois mélancolique, drôle, incisif et tendre. Un roman qui au fil de ses pages nous dit une seule chose : notre premier amour détermine notre vie. Être d'accord ou non avec ce postulat importe peu. Ce qui importe, c'est que la vie de Paul va être déterminée par son histoire avec Susan.
Julian Barnes (dont c'est le premier roman que je lis) nous offre des moments émouvants, notamment au sujet de l'alcoolisme et de l'incapacité de Paul à sauver celle qu'il aime. Mais Paul est un jeune homme qui peut parfois être très agaçant, dans son rapport à Susan et à sa famille par exemple.
Ce que je retiens de cette lecture, c'est une analyse tout en finesse et sans faux-semblants d'un premier amour déterminant, portée par une écriture sensible qui m'a touché.
Et en passionnée de tennis, j'aime quand tout commence sur un court.
C'est un beau roman cette Seule histoire !
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La seule histoire est le treizième livre de cet auteur britannique considéré comme le chef de file des auteurs anglais contemporains. C'est le premier livre de J. Barnes qui n'est pas dédié à son épouse Pat Kavanaugh, décédée en 2008.

Ce livre est un magnifique roman d'apprentissage, un roman post moderne centré sur l'amour avec une histoire tourmentée, un récit mélancolique à souhait, écrit avec une prose élégante et un ton intime qui va s'adresser par moments directement au lecteur : cela interpelle. L'humour fin de l'auteur est bien présent sur un sujet qui n'a rien d'humoristique.

Paul, âgé, se rememore l'amour de sa vie. Il a tellement de choses à dire sur le temps qui passe, sur l'amour et sur la fragilité de la mémoire. Et le livre démarre sur une question philosophique : préféreriez-vous aimer plus et souffrir plus, ou aimer moins et souffrir moins ?

Dans les années 63-64 dans une Angleterre bien pensante et dans une banlieue londonienne, Paul Casey, 19 ans, en première année de Fac, s'éprendra de sa partenaire de tennis en double, la sémillante et ironique Susan MacLeod de 48 ans (c'est l'époque de la vague scandaleuse de l'affaire Profumo qui avait tant défrayé la chronique début 1960). Ce couple va connaitre une grande complicité.

Cette histoire d'amour de Paul va de l'innocence jusqu'à l'expérience, depuis l'âge tendre jusqu'à la maturité et depuis l'engouement jusqu'à la lassitude. Ce sera leur seule histoire, une histoire qui va les marquer pour toute leur vie, une relation qui aura duré 12 années environ.

Pour vivre cet amour ils devront s'exiler à Londres où le jeune homme poursuivra des études de Droit et Susan commencera à se morfondre au domicile. Elle deviendra alcoolique et Paul ne pourra rien faire pour arrêter le désastre, tout en culpabilisant.

Mais la relation entre Susan et Paul va durer et si l'histoire en elle même n'est pas très intéressante, c'est l'analyse qu'en fait Julien Barnes qui l'est, car les sentiments du protagoniste son mis en évidence au scalpel: ses intentions, ses croyances, ses névroses. Les moments exquis du roman tiennent à l'acuité psychologique de l'auteur, notamment à ses souvenirs. Paul se demande s'il reste parce qu'il aime Susan car pour lui l'amour c'est tout, ou s'il reste parce qu'il se sent coupable. Il devient conscient qu'ils glissent vers un sexe triste, le pire sexe possible.

Le livre est divisé en 3 parties, chacune avec une voix différente : on démarre fort à la première personne avec Paul de 19 ans; dans la deuxième partie Paul est trentenaire et constate la décadence de cet amour avec Susan qui sombre dans l'alcoolisme et la dépression, puis dans la troisième partie, Barnes utilise la troisième personne du singulier pour raconter la fin de l'histoire, lorsque la souffrance morale est au paroxysme. Les 3 voix narratives correspondent aux trois paliers de la relation de Susan et Paul : la naissance de leur amour, la disparition de celui-ci et les conséquences sur le temps. le tout sonne si triste, déchirant et véridique : l'amour englué dans son propre cadre, se vidant chaque jour de ses couleurs et de sa signification.

Julien Barnes a déjà utilisé cette structure en trois parties dans ses romans. Ici il nous livre un roman puissant, le requiem d'un amour impossible. Et c'est un sujet barnesien récurrent: le territoire familial, les banlieues, un protagoniste âgé ressassant une vie mal remplie.

Il nous a livré un sujet difficile (voué de toute façon à l'échec en raison du facteur temps) traité de façon magistrale.

Ah, l'Amour. L'Amour est un mystère dont la clé appartient à chacun, hein ?
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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CHACUN N'A QU'UNE HISTOIRE D'AMOUR.
« Préféreriez-vous aimer davantage, et souffrir davantage ; ou aimer moins, et souffrir moins ? »
Cette réflexion romancée sur l'Amour, racontée avec un recul de 50 ans, est scindée en trois parties : l' initiation, la passion, le déclin. Chacune est présentée avec un effet de style différent ; JE, tombe amoureux ; VOUS, conversation avec le lecteur pour décrire le bonheur à deux ; IL, où l' auteur se décrit lui même pour en narrer le dépérissement. L'Angleterre d' après guerre : Gin + tennis + libération des moeurs. Un amour-initiation-passion éprouvé par un étudiant de 18 ans pour une femme de 30 ans son aînée, négligée par un mari alcoolique. La première rencontre est banale : je complète une équipe de tennis en double mixte, je te raccompagne, nous échangeons... le contraste entre cet homme jeune mais audacieux et cette femme mûre mais timide est servi par une écriture très british dont l' humour pince-sans-rire repose sur l'association du grave et du léger. Plus dure sera la chute, avec la découverte d'un alcoolisme caché puis avoué. Chute qui questionne : a-t-elle été heureuse avec moi ? A-t-elle eu seulement un orgasme ? Suis-je responsable de son alcoolisme ?
La fin de l' ouvrage m' a cependant dérouté : toutes ces réflexions décousues (mais pertinentes) sur l' amour ressemblent à une compilation de textes glanés sur Google. Quoiqu' il en soit, il s' agit d'un très beau roman qui illustre l'histoire du temps et son effet sur l'amour. À méditer !
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"La seule histoire" est le récit de l'histoire d'amour, la seule, qu'on retient à la fin d'une vie.
Un jeune homme de 19 ans tombe amoureux de sa partenaire de tennis de 30 ans son ainée.
Presque par provocation, en opposition à ses parents et au village, il va s'entêter pour cette histoire.
L'histoire n'est pas éphémère ; elle va durer 10 ans mais rapidement après s'être enfui à Londres avec Susan, Paul réalise que Susan boit.
Arrivera t-il à la sauver des ses démons ?
C'est la première fois que je lis un roman de Julian Barnes.
J'ai été séduite par son l'écriture, ses dialogues et l'humour des situations.

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