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Jean-Pierre Aoustin (Traducteur)
EAN : 9782715254022
356 pages
Le Mercure de France (17/09/2020)
3.37/5   93 notes
Résumé :
On pourrait commencer, prosaïquement, par ce qui peut être décrit comme une robe de chambre. Rouge — ou plus exactement écarlate — et allant du cou jusqu’à la cheville, laissant voir des ruchés blancs aux poignets et à la gorge... Est-ce injuste de commencer par ce vêtement, plutôt que par l’homme qui le porte? Mais c’est ainsi représenté et ainsi vêtu que nous nous souvenons de lui aujourd’hui. Qu’en eût-il pensé? En aurait-il été rassuré, amusé, un peu offusqué?>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
3,37

sur 93 notes
“La belle époque”,
En 1895 ou 1900 à Paris personne n'aurait dit “nous vivons La Belle Époque, profitons en au maximum “. Cette période de paix de l'histoire située entre la défaite catastrophique de 1870-71 et la victoire catastrophique de 1914-18 de la France, ne sera mentionnée en ces termes que rétrospectivement en 1940-41, date d'une autre défaite française. Une époque dont l'adjectif « belle »semble assez surprenante, vu l'anarchie, la violence ( assassinat du président de la république Sadi Carnot en 1894, de Jean Jaurés en 1914, l'affaire Dreyfus.... ), la corruption et pour finir la colonisation brutale ( l'invasion de la Tunisie au printemps 1881 et l'organisation d'une rébellion en automne) qui marqueront la vie sociale et politique du pays. L'adjectif est uniquement justifié par le milieu florissant des Arts, avec les Impressionnistes, néo-impressionnistes, fauves et cubistes.
Barnes dans son dernier opus nous raconte cette époque, partant d'un tableau de John Singer Sargent, Dr Pozzi at Home (1881). Samuel Jean de Pozzi, chirurgien français d'origine italienne, « médecin à la mode », était le Zelig de la Belle Époque, fréquentant et côtoyant les personnages marquants de son temps,« Pozzi was everywhere », même dans les barres de chocolats Félix Pottin dans les deux premières décennies du XX iéme siècle. Il fut l'amant de Sarah Bernhardt, son « Docteur Dieu » qu'il opéra aussi, et surtout fit parti d'un cercle d'artistes et libertins de l'époque, dont le comte Robert de Montesquiou (« le professeur de beauté », comme le nommait son ami Marcel Proust), le prince de Polignac, l'écrivain scandaleux Jean Lorrain, le non moins scandaleux Oscar Wilde et James MacNeill Whistler. Il fut « l'homme sain d'une ère démente », où les dandys et les duels étaient monnaie courante.

Entre les fastes, potins et querelles d'un milieu excentrique et coloré et la personnalité curieuse et brillante du docteur mondain Pozzi, qui fut aussi sénateur, maire de sa commune, innovateur dans une profession conservatrice pour l'époque, coureur de jupons marié et père de trois enfants,....Barnes nous plonge dans les fastes et affres d'une époque fascinante, “distante, décadente, hectique,violente narcissique et neurotique “. Cette immersion dans ces vies françaises d'un passé assez lointain, dit-il est en partie une réaction de ma part au “départ masochiste et à tort de la Grande Bretagne de l'Union Européenne “, un geste envers l'insularité, une noyade salutaire pour se débarrasser de tout opinions et conceptions superficielles d'un présent qui nous est trop proche pour que nous puissions en saisir la vrai portée. « le chauvinisme est une forme d'ignorance », disait Pozzi, paroles qui illustrent mieux que jamais la situation présente des anglais, lesquels en se cloîtrant se sont condamnés à un misérable isolement. Mais l'auteur dans son épilogue termine par une note optimiste. Ses recherches sur le docteur Pozzi et le livre présent qui en découle et que je vous laisse découvrir, lui a redonné foi en l'homme. le temps nous montrera si cette foi tient la route ou non.....
Un livre brillant, original, foisonnant d'histoire et d'anecdotes intéressantes, souvent sulfureuses. Un bon cru du sieur Barnes.


« I was drawn to Dr Pozzi by the Sargent portrait, became curious about his life and work, wrote this book, and still find the picture a true and dashing likeness. »
( J'ai été attiré par le docteur Pozzi à travers son portrait de Sargent, devint curieux de sa vie et de son travail et ai écris ce livre, et je pense encore et toujours que le tableau reflète une vérité fringante du personnage )




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Les Dandys dandinent à la « Belle Epoque ».
Il est plutôt jouissif de vagabonder parmi les bons mots des mauvais esprits. Esprit, Esprit es-tu là ? Et où veux-tu que je sois, pas dans ta tête en tous les cas. Tourne ces pages pour renifler l'écume de notre érudite décadence.
Julian Barnes fait les présentations avec un beau panel de mauvaises fréquentations. Enchanté, Oscar. Désenchanté le monde. Vivote la III ème République.
L'Homme en rouge donne son titre à l'ouvrage et sa silhouette à John Sargent en 1881 qui le peint dans une sorte de robe de chambre écarlate du meilleur effet. Un vêtement qui n'irait pas à tout le monde et pas à moi en particulier.
Il s'appelle Samuel Pozzi, pionnier de la gynécologie, pas avare de travaux pratiques, sauveur et tombeur de ses dames, homme poli et politique, collectionneur d'art et d'aventures, meilleur amant que mari, savant brillant mais père médiocre. le tout en seul homme. Comme quoi, certains bonhommes arrivent à faire deux choses à la fois.
C'est son goût pour le gratin et sa popularité dans le beau monde qui font de lui l'ami des esthètes sapés comme Cedric Villani. Julian Barnes se détourne rapidement de son sujet, énervant de perfection, pour s'intéresser aux saillies de toute nature qui chroniquent l'époque. Agrémentés des portraits photographiques qui firent la renommée des tablettes de chocolat Félix Potin et de tableaux de l'époque, l'auteur fait l'inventaire des flamboyants : Oscar Wilde, Robert de Montesquiou, Jules Barbey d'Aurevilly, Jean Lorrain, le comte de Polignac, Leon Daudet. Sarah Bernhardt s'octroie le premier rôle féminin, patiente et impatiente du docteur Pozzi. Les duels s'enchainent, les réparties sont cinglantes, les jalousies et course à la renommée sont sans merci ni s'il vous plait.
Ce livre est un bel objet mais c'est plus un délicieux concentré de citations et d'anecdotes à relire pour étaler sa culture dans les diners qu'une histoire romancée, plus un essai carné de ce microcosme qui glorifiait ses excès que la biographie d'une figure aujourd'hui méconnue mais pourtant illustre à l'époque.
Au milieu de ces aimants à scandale, Pozzi aurait mérité de conserver le monopole du récit. Les passages où il entre en scène, ainsi que sa femme et sa fille sont les plus intéressants du roman, les plus profonds, ceux qui sonnent juste et je regrette qu'au terme de cette lecture, ce personnage reste pour moi un mystère. Il était bien plus pourtant que l'homme à la robe de chambre rouge.
Ceux qui veulent connaitre le tout Paris de l'époque, la mode des duels, les courants contraires du scientisme et le Who's who de sexualités affichées en auront pour leur sesterce.
Randonnée plaisante mais un peu trop futile, comme un bon mot glissé à l'oreille d'un sourd.
Julien Barnes n'a pas perdu son humour mais ce n'est pas son meilleur roman.
Une petite citation pour tirer le rideau de ce Paris fin de siècle :
« le dandy doit aspirer à être sublime sans interruption. Il doit vivre et dormir devant un miroir. » Baudelaire
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La postérité est certainement redevable d'une lorgnette mal ajustée à l'égard de Samuel Pozzi, chirurgien talentueux titulaire de la première chaire de gynécologie spécialement créée pour lui. Mais en se lançant sur les traces de cet homme qui a introduit les bonnes pratiques et l'hygiène à l'hôpital, Julian Barnes préfère jouer les chroniqueurs mondains.
La difficulté à reconstituer le passé de cet homme mondialement connu à l'époque n'y est pas étrangère. Mais c'est surtout la toile de fond, foncièrement romanesque qui intéresse l'auteur. Samuel Pozzi peint en 1881 avec des doigts fins et délicats et revêtu d'un manteau rouge qui lui donne une magnificence digne des princes de la Renaissance, est semble-t-il une figure incontournable de la Belle Époque. Barnes en fait l'épicentre d'une vaste fresque parisienne qui mêle esprit de salon et péchés baroques. Nous contemplons alors le vaste réseau des relations de Pozzi avec le beau monde, entraînant d'autres histoires faîtes de rumeurs, d'anecdotes piquantes et de bons mots caustiques. Et l'auteur semble se délecter de ces intrigues de boudoir, n'hésitant pas à se rendre visible dans son travail d'écriture, entre réflexions personnelles et analyse témoignant de sa fine connaissance de ce qui agite l'époque.
Si l'auteur anglais s'égare parfois, c'est peut-être parce qu'il n'y a pas de véritable chemin pour percer les mystères qui entourent ce scientifique rationnel et progressiste vivant au milieu d'une société décadente, narcissique aux aventures trépidantes mais un peu vaines. On peut aussi considérer que l'auteur a envisagé ce livre comme un immense moment de liberté, les lacunes historiques l'ayant conduit à renoncer au récit pur ou à l'illusion d'une continuité naturelle susceptibles de constituer une biographie romanesque. La seule oeuvre de fiction présente ici est À rebours de Huysmans, incarnation de la transgression et qui agit comme un miroir des personnes qui peuplent cet objet littéraire.
C'est une oeuvre qui se déguste comme une sucrerie que l'on s'autorise parfois. Pour le plaisir de lire l'érudition d'un auteur francophile.
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Julian Barnes, avec son érudition mais son esprit léger et taquin, nous invite dans le monde brillant et suranné de la Belle Epoque, entre la guerre de 1870 et celle de 1914.

Son héros ? le docteur Pozzi, qui est LE médecin du tout Paris à l'époque, et même du tout Londres.
Ses amis : le comte Robert de Montesquiou (le modèle du baron de Charlus chez Proust et de des Esseintes chez Huysmans), le prince de Polignac, Adrien Proust (confrère médecin), Marcel Proust, Oscar Wilde,….
Ses patients : les mêmes et aussi Sarah Bernhardt
Le point commun de tous ces hommes : le dandysme qui mène chacun de leur faits et gestes.
Leur quête : l'amour, hétérosexuel ou homosexuel. Mais celui-ci doit se conjuguer avec les normes sociales, la fortune et surtout la reconnaissance et l'admiration qu'il doit procurer.
Leurs portraits sont reproduits dans le livre grâce aux vignettes des tablettes de chocolat des magasins Felix Potin ! Imagine-t-on aujourd'hui, sur les vignettes Paninis, des portraits de Pierre Bourdieu, Régis Debray, Jacques Lacan, Michel Foucault ou Michel Houellebecq…..

Ce récit, un peu fourre-tout avouons-le, oublie un peu son sujet principal au profit d'anecdotes multiples sur les duels des uns, les ennuis judiciaires et les mésaventures conjugales des autres.
Mais je l'ai trouvé extrêmement attachant, riche de renseignements sur le tout-Paris de l'époque et il m'a donné très envie de lire « A rebours » que je n'ai jamais lu…
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Une parenthèse enchantée. Ni une biographie, ni un roman. Une promenade, pourrait-on dire. Littéraire et artistique, au bras du guide le plus érudit et agréable qui soit car doté de cette finesse d'esprit et de regard qui rend tout apprentissage aussi savoureux qu'une aérienne crème chantilly. Une promenade qui ne peut que ravir tout amoureux des lettres, des arts et de la Belle Epoque. Ce n'est pas anodin si le point de départ de Julian Barnes est un tableau, cet homme en rouge peint par Sargent en 1881 et représentant Samuel Pozzi dont le destin servira de fil rouge à l'écrivain ; car tout au long de ce cheminement, il sera question de représentation, de la façon dont les oeuvres littéraires ou artistiques témoignent de leur temps. Des histoires que chacune raconte. Et c'est absolument passionnant.

A commencer par l'époque, ces décennies foisonnantes entre la fin de la guerre de 1870 et le début de la suivante en 1914, qu'un amateur éclairé comme Julian Barnes ne peut qu'apprécier à travers l'évolution des courants artistiques. Samuel Pozzi est une figure marquante, un médecin "à la mode" mais à l'origine de maintes évolutions dans les spécialités qui sont les siennes (chirurgie viscérale et gynécologique). Beau, doué, célèbre, séducteur. Attirant forcément aussi les jalousies. Mais surtout, un homme ouvert sur le monde et dont la maxime est "Le chauvinisme est une des formes de l'ignorance". Un homme qui, à contre-courant des habitudes françaises, n'hésite pas à aller chercher dans les pays voisins les innovations et bonnes pratiques qui permettront d'améliorer grandement la prise en charge des patients. A l'heure du Brexit, de quoi titiller le francophile auteur anglais. Et c'est le deuxième élément passionnant de cette promenade artistique. L'observation à la fois précise et malicieuse du parallèle entre France et Angleterre, sur le terrain artistique mais pas seulement. Les meilleurs ennemis sont ici auscultés avec la tendre ironie qui permet de n'épargner aucun de leurs travers. Cela passe par l'étude croisée de certaines oeuvres (notamment "A rebours" de Huysmans) et des personnages dont elles s'inspirent. le casting est royal : Oscar Wilde, Huysmans, Sarah Bernhard, John Sargent, Marcel Proust, Henry James... et j'en passe. Julian Barnes se promène dans ces vies et leurs doubles avec la malice du romancier qui constate que "la biographie est une série de lacunes reliées par de la ficelle" et s'amuse du fait que toutes "ces questions (que l'on ne sait pas) pourraient, bien sûr, être résolues dans un roman". Pour le plus grand plaisir du lecteur.

Samuel Pozzi est certes une figure qui mérite d'être connue (il l'est surtout par les écrits de sa fille, Catherine), mais l'éclairage que lui donne Julian Barnes est un prétexte pour faire revivre une époque, des personnages hauts en couleurs et forts en caractère qui ont servi de modèles à certains artistes dont il décrypte les oeuvres et les intentions avec l'humour et l'esprit qui le caractérisent. le chemin du lecteur est agrémenté d'illustrations, reproductions de peintures mais également, plus étonnant, de vignettes Félix Potin que les clients trouvaient dans les tablettes de chocolat de la marque et qui représentaient les artistes, écrivains ou scientifiques importants du moment. Des albums Panini avant l'heure en quelque sorte.

Il est impossible de rendre ici l'incroyable richesse de ce livre qui est aussi une formidable déclaration d'amour à l'art sous toutes ses formes et à celles et ceux qui l'inspirent. Julian Barnes parle de l'art avec art. Laissons-lui le dernier mot : "L'art survit au caprice individuel, à l'orgueil familial, aux conventions sociales ; l'art a toujours le temps de son côté".
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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critiques presse (3)
LaCroix
22 septembre 2020
Julian Barnes part sur les traces d’une figure méconnue et lumineuse de la fin du dix-neuvième siècle.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeFigaro
17 septembre 2020
Dans cette étude fouillée, le romancier s’efface derrière l’érudit pour livrer des détails qui ramènent ce récit très 1900 à aujourd’hui.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Liberation
16 septembre 2020
Le francophile auteur anglais se promène dans un magasin d’antiquités : la Belle Epoque à Paris. Il musarde, s’arrête, revient sur ses pas, nous ne le lâchons pas d’une semelle, c’est très amusant.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
It’s strange that the term ‘gold digger’ is reserved exclusively for women who attach themselves to men for upward financial mobility. The biggest gold diggers of the Belle Epoque were English and French male aristocrats who married American heiresses to renew their bloodline, revive their sense of entitlement, and bolster their bank balance.

C’est étrange que l’expression « chercheur d’or » soit exclusivement réservée aux femmes qui s’accrochent aux hommes riches. Les plus grands «  chercheurs d’or » de La Belle Époque,étaient des hommes aristocrates anglais et français qui se marièrent avec des riches héritières américaines pour rafraîchir leur lignée, redorer leur blason et renforcer leur compte en banque.
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The Count* had fresh and idiosyncratic theories of home decoration: he displayed a sledge on a polar bearskin, items of church furniture, an array of silk socks in a glass case, and a live, gilded tortoise.
Le comte avait des théories neuves et idiosyncratiques concernant la décoration d’intérieur: il exposait une luge sur une peau d’ours, des articles de mobilier d'église, un tableau de chaussettes en soie dans une vitrine, et une tortue vivante, la carapace recouverte d’une fine couche d’or.

*Comte de Montesquiou.
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Proust used to say that the Prince was like ‘a disused dungeon converted into a library’.
Proust disait que le Prince* était comme "un donjon désaffecté converti en bibliothèque ".

* Le Prince de Polignac
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Les Britanniques sont censés être pragmatiques, les Français plus sentimentaux. En réalité, dans les affaires du cœur, c’était souvent le contraire. Les Britanniques croyaient à l’amour et au mariage – croyaient que l’amour menait et survivait au mariage, que la sentimentalité était une expression d’amour vrai, et que la tendre union et le fidèle veuvage de leur reine Victoria étaient un exemple national. C’étaient les Français qui avaient l’approche la plus pragmatique : on se mariait pour la position sociale, pour l’argent ou pour les biens, pour la perpétuation de la famille, mais non pour l’amour. L’amour survivait rarement au mariage, et il était sottement hypocrite de faire comme s’il le pouvait. Le mariage n’était qu’un camp de base d’où le cœur aventureux s’élançait vers telle ou telle cime.
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Cet "intérieur" est rendu par des nuances plus sombres de rouge, un fond grenat qui fait ressortir l'écarlate du motif central. On voit de lourdes tentures retenues par une embrasse, et d'autres pans d'étoffe ; le tout se fond dans un tapis de la même teinte grenat, sans ligne de séparation visible. L'ensemble est très théâtral : il y a comme un air de plastronner non seulement dans la pose, mais aussi dans le style pictural.
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