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3,35

sur 679 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
un avis mitigé, lourd et vide à la fois...au moins jel'ai terminé et la fin est intéressante, plus que tout le reste. l'auteur se perd un peu dans les détails et descriptions, c'est dommage . J'ai plus eu l'impression de remplissage, l'histoire est assez "bateau" , limite indigeste. Vite lu, vite oublié, pour moi.
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Quand je vois toutes ces critiques très élogieuses, je me dis que j'ai du passer à coté de quelque chose… Je n'ai vu dans Une fille, qui danse, qu'une loooongue introspection d'un soixantenaire un peu médiocre sur ses années de jeunesse et son aveuglement. Alors certes, c'est bien écrit, certes ledit soixantenaire finira par ouvrir les yeux dans la dernière demi-page ( !) mais bon, tout ça pour ça ! J'ai lu da deuxième moitié en diagonale, espérant qu'il se passe enfin quelque chose, bref voici une lecture que j'ai trouvé assez ennuyeuse.
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Ce roman, « Une fille qui danse » de Julian BARNES, c'est l'histoire de Tony qui n'arrête pas de se raconter des histoires sur son histoire… Sexagénaire, il a maintenant tout le temps de s'interroger sur la lointaine relation amoureuse (l'a-t-elle vraiment été) vécue avec cette fille qui, une fois, a dansé en sa présence.
Et tout le livre de tourner sur la question fondamentale de savoir si les souvenirs sont une réalité remémorée ou une invention du présent qui se recompose un passé. Plus on vieillit, plus les souvenirs sont lents à revenir…il faut donc au héros plus de 100 pages pour accoucher d'une entrée à peu près consistance dans cette histoire. Il en faudra encore autant pour déboucher sur une information de la plus haute importance … qui change tout !
Sauf que, quand il n'y a rien, pas ou si peu d'histoire, changer tout revient à rester à peu près au même point ! Ce roman fait la part belle à ce que peut penser un esprit raisonnant à propos de ce qu'il pense que les autres pensent qu'il pense et qui, sans retenue, se met aussi à penser à leurs places… Vous me suivez ?

Alors vous êtes prêts à lire ce livre. Vous ne comprenez pas grand-chose ? Ne vous tracassez pas, vous voilà déjà très près du héros à qui la fille qui danse répète plusieurs fois dans le livre (et il est d'accord !) qu'il ne pige rien, n'a jamais rien pigé et ne pigera jamais rien !
Alors, si le coeur vous en dit, bonne lecture… Pour ma part, j'ai déjà presqu'oublié l'histoire. Peut-être que je la recomposerai dans ma tête d'ici quelques années… Allez savoir !

Note: Cette lecture, je l'ai choisie pour rencontrer le défi littéraire 2020 lancé par Madame lit . Ce mois de février, elle propose de lire un roman ayant obtenu le Prix Booker. « The sens of the Ending », devenu « Une fille qui danse » (après traduction en français), de l'auteur Julian Barnes, l'a obtenu en 2011. J'ai lu, sans être emballé… Comme quoi, je peux ne pas être en phase avec le jury de ce prestigieux prix littéraire, cuvée 2011. Il reste que ce prix a été décerné à de grands noms (William Golding-1980 , Salman Rushdie-1981, Kazuo Ishiguro-1989 ou encore Margaret Atwood-2000 et 2019). Cette dernière, il faut que je la découvre!!!! Elle est dans ma pile.

Merci à Madame lit pour ce challenge.
Lien : https://frconstant.com/2020/..
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Un livre que j'ai voulu lire, car il devait aborder les thèmes du temps qui passe, du poids du passé, de la vieillesse, de la vie en général.... chose que j'ai peu trouvée. du moins, que j'aurais voulu beaucoup plus creusé.

Mon avis est donc très très mitigé pour ce livre (le premier que je lis de Julian Barnes), qui a reçu de nombreuses critiques élogieuses (ont-ils lu le même livre que moi ??!!!) et que je n'ai peut-être pas compris (la fin reste pour moi un brouillard : soit je l'ai compris et je fus peu surpris soit je ne l'ai pas compris et la faute en revient à l'auteur et à moi-même). Je vais arrêter avec les parenthèses, mais c'est ce que vous retrouverez dans ce livre, donc préparez-vous. ;)

J'avais l'impression, avant de le lire, que ce livre était une sorte de polar tout en apportant une réflexion philosophique sur le temps et ses blessures. En le terminant, j'ai encore plus de mal à le situer.

Le suicide est omniprésent, la douleur aussi ainsi que l'oubli, puis les souvenirs qui reviennent.

Il y a des phrases qui font réfléchir et rappellent des choses vécues. J'ai aimé les lire, mais voilà tout.

La première partie est intéressante, car elle pose le cadre de l'histoire. La seconde partie...est particulièrement introspective : Tony (le personnage principal de l'histoire. AHHHH désolé je recommence) se pose des questions, à des remords, de l'amertume et s'amène à se remémorer son passé, du moins ce qu'il pense avoir vécu. En faisant ça, il se fait du mal, mais Tony, retraité n'a finalement que ça à faire. du mois, il ne veut faire que ça.
De là viennent les questions intéressantes du roman, qui sont de savoir si nos souvenirs sont vraiment les nôtres et si nous avons vraiment vécu les événements comme on le dit, comme on le pense ? Aussi, l'auteur nous rappelle que nos perceptions de la réalité sont très différentes, les unes des autres : que cette même réalité et perçue, vue et vécue différemment selon notre histoire et notre environnement. Il aborde des observations intéressantes, mais peu enrichies. Il reste sur la face visible de l'iceberg sans aller véritablement creuser. J'en reste sur ma faim concernant ce livre, et sur cette fin ! Pourtant j'en ai lu des romans introspectifs qui apportaient une véritable critique et des observations sur notre monde, et ils m'ont plu. Là ce ne fut pas le cas.

Tony semble perdu. Tony est perdu. Finalement, Tony n'a pas fait les bons choix et eu les bonnes réactions au moment voulu. Mais là encore, nos actions et sentiments découlent d'un temps et d'un contexte, et ces derniers sont amenés à changer, du moins ils peuvent être amenés à évoluer, chemin faisant. C'est toute l'histoire de ce livre.

Un roman mélancolique très vite lu (peu de pages et pourtant ce fut long) et, je pense, qui sera vite oublié (mise à part cette fin qui m'a semblait sortir de nulle part). ((Encore des parenthèses...)).

Enfin, cet avis n'est que le mien, mais est aussi celui d'un lecteur. Donc, ne soyez pas déçu ou au contraire agréablement surprit lorsque vous refermerez ce livre ;) Chacun ses goûts :)



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Ennui. C'est le seul mot qui me revient au souvenir de cette lecture pour laquelle j'ai attendu bien trop longtemps d'écrire le billet. A peine une semaine plus tard, j'ai déjà oublié. Oublié de quoi ça parlait, comment ça le racontait, oublié la fin même, cette fameuse info bouleversante qui m'a si peu touchée que je suis incapable de m'en souvenir. Je commence même à me demander si je l'ai réellement terminé, mais il me semble que je me souviendrais de l'avoir abandonné, je ne crois pas avoir commencé un autre livre en plein milieu.

Je pense que ce manque de souvenirs en lui-même parle aussi bien du roman, ou tout du moins de ce que j'en ai ressenti, qu'une longue critique circonstanciée. Une semaine plus tard, je n'en ai plus trace, il a coulé sur moi comme de l'eau. Tant pis.
Lien : http://www.readingintherain...
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Il m'arrive assez rarement d'être décontenancée à l'heure de la rédaction d'une chronique. Eh bien, là, c'est le cas ! Je finis par me demander ce que j'ai lu, ce que j'ai compris, ce qui m'en reste deux jours après, ce qui m'en restera dans un mois ou dans un an.
Alors, me disant que j'ai bien dû rater quelque chose, je suis allée voir ce que mes « collègues » en disaient. Je ne fais jamais cela pour ne pas me laisser influencer (je lis vos chroniques après avoir rédigé la mienne) mais finalement j'ai bien fait : autant de rédacteurs, autant de degrés d'analyse différents et, pour certains le même sentiment d'avoir raté une maille quelque part !

Car enfin, oui, c'est vrai que ce roman à deux temps (adolescence/âge mûr) est construit autour de deux modes de vie bien différents. L'Angleterre des années 60, où tout semblait possible, sert de toile de fond à la découverte de l'amitié, de l'amour, de la sexualité pour trois puis quatre copains de lycée. Ils vivent ce que nous avons tous plus ou moins vécu dans ces années-là, discussions philosophiques plus ou moins creuses ou plus ou moins ronflantes, premiers émois et découverte (ici,un peu lourde quand même!) des premiers frissons, elle veut bien mais pas trop loin, jusqu'où je peux aller etc... Dur d'être un garçon face à des jeunes filles soi-disant bien élevées ! Bon, c'est gentil, rafraîchissant mais on en a vite fait le tour. Surtout quand le narrateur, Tony, s'amourache (ou rêve de mettre dans son lit) de la mystérieuse (il dira « allumeuse » ensuite) Véronica. Elle l'invite pour un weekend chez ses parents où frère et père le traiteront comme un jeune blanc-bec mal dégrossi tandis que bizarrement sa mère sera « cool » avec lui (oui, je sais).

Et s'ensuit une rétrospective pointilleuse, avec analyses des souvenirs forcément choisis, forcément réinterprétés et qu'il ne partage plus avec personne, ni ses amis d'alors, ni son ex-amoureuse.
Un mariage et un enfant plus tard, devenu sexagénaire, il apprend qu'il hérite (pourquoi?) de la mère de Véronica qui veut lui laisser 500 euros (« le prix du sang » dit l'ex, et je n'ai pas compris pourquoi) et le journal d'Adrian, le meilleur ami, celui dont les trois copains prétendaient être le plus proche ami, celui aussi qui est « sorti » avec Véronica après en avoir demandé l'autorisation à Tony !
Il a un petit côté Grand Meaulnes, Adrian, celui qui intrigue et qui séduit, celui qu'on voudrait suivre et qui échappe. Il se suicide en s'ouvrant méthodiquement les veines alors qu'il va être père.
Au fil de leurs discussions (souvent oiseuses...), les copains d'alors évoquaient la notion de responsabilité, chacun de nos actes étant susceptibles d'entraîner des conséquences graves . Par exemple, le Serbe de l'attentat de Sarajevo est-il donc responsable des horreurs de la Première guerre mondiale ? Tony est-il donc responsable, à cause de sa lettre haineuse et leur portant la malédiction, de ce que vont vivre Adrian et Véronica ?
Il est, un peu comme le lecteur, dans un flou total quant à ses souvenirs, sa responsabilité, sa part de culpabilité, la médiocrité de sa vie, son incapacité à comprendre quoi que soit (Véronica le lui répète à l'envi : « tu ne piges rien, tu n'as jamais rien pigé, tu ne pigeras jamais rien ! ».

In fine, un roman bien écrit, probablement bien traduit (malgré ce titre français qui n'en rend pas compte) mais plutôt alambiqué, un rien trituration intellectuelle, bref qui ne m'a guère touchée.
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Déception pour ce roman que j'ai découvert en version audio.
Je n'ai pas aimé les personnages ni le style de l'auteur, en revanche, j'ai trouvé la base de l'histoire intéressante.
Mon billet est disponible sur mon blog Les lectures de Lily (www.les lecturesdelily.com) ou en suivant ce lien : http://www.leslecturesdelily.com/2018/09/une-fille-qui-danse-ecrit-par-julian.html
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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Julian Barnes dans son roman traduit par Une fille, qui danse décide de nous raconter la vie de Tony Webster, la soixantaine qui décide de faire un point sur sa vie et sur les souvenirs. Une retour en arrière qui se fait suite à la réception d'un courrier lui donnant la possibilité de lire le journal intime d'un de ces amis, Adrian, qui s'est suicidé. Mais repartir dans les méandres de la mémoire peu tout changer.

Le titre peut surprendre un peu surtout à la suite de la lecture du roman. L'auteur, Julian Barnes souhaitait qu'il se nomme "Trouble", mais l'éditeur a préféré un titre plus accrocheur, même si selon moi, il correspond plus à l'histoire proposée. En effet, car on part dans les troubles du narrateur, Tony Webster, qui veut se perd dans les imperfections de la mémoire humaine. Il se souvient dans sa jeunesse les échanges qu'ils pouvaient avoir avec ces amis sur la mémoire de l'histoire, du passé, comment l'écrit-on et qu'est-ce que ce qui c'est passé vraiment. le souvenir de chacun est différent, existe t'il vraiment une vraie réalité du passé?

Il plonge un regard un regard introspectif sur son passé suite à la réception d'une lettre d'un notaire. Il se remémore les moments avec ces amis Tony, Alex, Colin un poil arrogant et ce fameux Adrian à l'esprit si brillant que tous enviaient. Puis à la fac, il rencontra Véronica qui n'aimait pas la danse qui elle aussi tomba sous le charme d'Adrian. Mais à 22 ans, il décida de mettre fin à ces jours en laissant derrière lui un texte expliquant son choix. En effet, 40 ans après sa disparition, Sara, la mère de Véronica lui lègue son journal intime. Victoria ne veut pas lui remettre, elle lui donne juste quelques morceaux. Il souhaite savoir pourquoi et rentre en contact avec elle, toutefois ce n'est plus vraiment la même femme. Ces échanges perturbent son équilibre mental ainsi la culpabilité et le remord l'assaillent.

Bien entendu, il ne trouvera pas les réponses à ces questions et le lecteur non plus d'ailleurs. Je vous avoue que j'attendais la fin pour tout comprendre, comme une sorte de révélation que je n'ai pas trouvé. Je relis les dernières pages et rien ne se révèle à moi. Qu'aurais-je du comprendre au final sur son passé? La frustration de lecture est forte car l'écriture est belle et fluide. le livre se dévore avec rapidité et la chute est rude. L'impression de stupidité m'envahit car j'aurais raté quelque chose d'évident. Toutefois, l'envie de découvrir Julian Barnes est bien réel en espérant être moins frustré lors d'une prochaine rencontre.
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Pour moi, ce livre n'a pas tenu ses promesses. Je l'ai d'abord trouvé très lent. L'auteur prend le temps de présenter décor et personnages, ce qui n'est pas une mauvaise chose. Mais ensuite, il crée une énigme qu'il développe, étale, fait durer... trop longtemps. Il révèle ceci, puis le narrateur réfléchit, d'autres événements arrivent montrant qu'il n'a pas compris, alors l'auteur révèle cela, etc. le schéma se répète et le résultat n'est pas forcément à la hauteur. Peut-être cela vient-il en partie de ce que le lecteur devine avant le narrateur... Mais certains personnages (Adrian, Véronica) compliquent les choses, se font une tragédie d'événements dont ils sont responsables, surtout Adrian.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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Un roman sur les états d'âme d'un homme de 60 ans et un regard sur sa jeunesse. le passé vient le rejoindre lorsqu'il reçoit un héritage. Il veut comprendre et il ne comprend qu'à la toute fin. Et nous aussi. Comme a dit un lecteur il faut quasiment aller voir sur internet pour être sûr d'avoir bien compris. Un peu lent, pas de rebondissement sauf une fin surprenante. Pas certaine de vouloir lire autre chose de cet auteur.
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