Un livre que j'ai voulu lire, car il devait aborder les thèmes du temps qui passe, du poids du passé, de la vieillesse, de la vie en général.... chose que j'ai peu trouvée. du moins, que j'aurais voulu beaucoup plus creusé.
Mon avis est donc très très mitigé pour ce livre (le premier que je lis de
Julian Barnes), qui a reçu de nombreuses critiques élogieuses (ont-ils lu le même livre que moi ??!!!) et que je n'ai peut-être pas compris (la fin reste pour moi un brouillard : soit je l'ai compris et je fus peu surpris soit je ne l'ai pas compris et la faute en revient à l'auteur et à moi-même). Je vais arrêter avec les parenthèses, mais c'est ce que vous retrouverez dans ce livre, donc préparez-vous. ;)
J'avais l'impression, avant de le lire, que ce livre était une sorte de polar tout en apportant une réflexion philosophique sur le temps et ses blessures. En le terminant, j'ai encore plus de mal à le situer.
Le suicide est omniprésent, la douleur aussi ainsi que l'oubli, puis les souvenirs qui reviennent.
Il y a des phrases qui font réfléchir et rappellent des choses vécues. J'ai aimé les lire, mais voilà tout.
La première partie est intéressante, car elle pose le cadre de l'histoire. La seconde partie...est particulièrement introspective : Tony (le personnage principal de l'histoire. AHHHH désolé je recommence) se pose des questions, à des remords, de l'amertume et s'amène à se remémorer son passé, du moins ce qu'il pense avoir vécu. En faisant ça, il se fait du mal, mais Tony, retraité n'a finalement que ça à faire. du mois, il ne veut faire que ça.
De là viennent les questions intéressantes du roman, qui sont de savoir si nos souvenirs sont vraiment les nôtres et si nous avons vraiment vécu les événements comme on le dit, comme on le pense ? Aussi, l'auteur nous rappelle que nos perceptions de la réalité sont très différentes, les unes des autres : que cette même réalité et perçue, vue et vécue différemment selon notre histoire et notre environnement. Il aborde des observations intéressantes, mais peu enrichies. Il reste sur la face visible de l'iceberg sans aller véritablement creuser. J'en reste sur ma faim concernant ce livre, et sur cette fin ! Pourtant j'en ai lu des romans introspectifs qui apportaient une véritable critique et des observations sur notre monde, et ils m'ont plu. Là ce ne fut pas le cas.
Tony semble perdu. Tony est perdu. Finalement, Tony n'a pas fait les bons choix et eu les bonnes réactions au moment voulu. Mais là encore, nos actions et sentiments découlent d'un temps et d'un contexte, et ces derniers sont amenés à changer, du moins ils peuvent être amenés à évoluer, chemin faisant. C'est toute l'histoire de ce livre.
Un roman mélancolique très vite lu (peu de pages et pourtant ce fut long) et, je pense, qui sera vite oublié (mise à part cette fin qui m'a semblait sortir de nulle part). ((Encore des parenthèses...)).
Enfin, cet avis n'est que le mien, mais est aussi celui d'un lecteur. Donc, ne soyez pas déçu ou au contraire agréablement surprit lorsque vous refermerez ce livre ;) Chacun ses goûts :)