Dans cet album aux nuances grises et noires, nous suivons le quotidien de Carré bientôt bouleversé par l'étonnement et la demande de Cercle. Il est alors question de création, de génie et de geste artistique. À cela s'ajoute la notion de perfection, mot qui peut étouffer l'envie et effraie Carré. Celui-ci n'arrive pas à faire ce qu'il veut faire et heureusement, il retombe sur ses pattes. Finalement, les auteurs mettent en valeur le regard de Cercle. C'est lui voit la création de Carré et fait de son ami un artiste. Il y a une forme de folie dans ce personnage. Il nous donne une version très particulière et personnelle de la vie. Il voit certaines choses et cela me réjouit. Cercle, personnage en balade, apporte de la joie et de l'importance à Carré, qui pourrait ressembler à un esclave travaillant sans relâche. Il apporte cette idée de la créativité dans la vie de son ami qui, pendant une journée, arrête de travailler. En effet, il a abandonné le labeur pour créer et détourner le réalisme du quotidien. Bref, une ouverture vers un autre monde, l'éloge de la poésie, ce chemin indicible entre le monde et les êtres, entre la réalité et la vérité.
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