Cercle

Critique commune aux trois livres de la série ; carré, Triangle et Cercle.

Voilà trois livres que j'ai longuement hésité avant d'acheter malgré ma fanitude absolue des autres livres de Mac Barnett et Jon Klassen.
Des livres avec des formes en guise de personnages principaux, je me disais que ceux-là étaient vraiment pour les toustes petit·e·s. Que je risquais de ne pas y trouver mon compte, en tant que plus si petit. Puis il y a eu la série animée (que je n'ai pas vue, mais dont les trailers me faisaient baver d'envie) et j'ai craqué.
Pour le mieux.
C'est aussi qualitatif que le reste de leur travail.

Évidemment !

Ce sont des histoires simples (Triangle veut jouer un tour à carré - carré veut faire plaisir à Cercle - Triangle, carré et Cercle jouent à cache-cache dans le noir mais sont-iels vraiment seuls ?) mais la narration simple et un peu ironique de Barnett associée au dessin de Klassen - mais le dessin quoi ! - font que la magie fonctionne cette fois encore. Même quand on n'est pas un enfant.
Surtout quand on n'est plus un enfant ?

Si vous avez aimé la trilogie des chapeaux, des mêmes auteurs, mais que vous hésitez au sujet de celle-ci pour les mêmes raisons que moi, n'hésitez plus. Vous y retrouverez la même essence, le même ton et, bien sûr, les mêmes dessins ultra graphiques et expressifs malgré leur apparente simplicité.

Si vous ne connaissez pas Mac Barnett et Jon Klassen, je vous conseillerais plutôt de commencer par les chapeaux, parce qu'il s'agit de véritables chefs d'oeuvres (Je veux mon chapeau, Ce n'est pas mon chapeau, On a trouvé un chapeau). Même si, clairement, il est aussi tout à fait possible d'entrer dans leur univers par ici aussi.

Après, j'ai aussi conscience que ce sont des dessins assez particuliers et que si on n'y est pas sensibles, ça risque de ne pas le faire. du tout. Mais perso je suis ultra fan.
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Après Triangle et carré, ce troisième album vient conclure cet univers autour des formes imaginés par Mac Barnett et Jon Klassen.
On retrouve les personnages des albums précédents avec plaisir (même si chaque livre peut se lire indépendamment) dans une aventure exploratrice autour de la peur du noir et de l'imagination. La fin ouverte amène le lecteur à approfondir, enrichir, l'histoire avec son propre esprit ce que j'ai beaucoup apprécié.
Et bien sûr, toujours les tons sombres et doux de Jon Klassen qui font sa marque de fabrique.
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Cercle est rond comme le Soleil. Il invite les autres formes à une partie de cache-cache. Une seule règle : ne pas s'aventurer là-bas, de l'autre côté de la cascade, où il fait un noir d'encre. Quelle est cette forme silencieuse, au plus profond de la grotte humide ? La vois-tu, si tu fermes les yeux ?

Un album à la forte sensorialité, à lire tous les sens aux aguets.
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