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EAN : 9782381220208
352 pages
Hauteville (10/03/2021)
3.84/5   114 notes
Résumé :
À force de t'attendre, on te croyait morte...

Jenny avait six ans lorsqu'elle a été enlevée en pleine rue dans une paisible zone résidentielle. Personne n'a rien vu, rien entendu. Bouleversée par cette disparition, alors que les chances de la retrouver sont infimes, sa famille la croit morte.

Douze ans plus tard, elle revient miraculeusement auprès des siens après avoir échappé à ses ravisseurs. Mais tandis que ses parents et son frère ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Une fois encore attirée par la couverture et fortement tentée par le retour de ma Cécile, que je remercie, je me suis jetée sur ce thriller psychologique.
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Un auteur inconnu au bataillon, puisque S.K. Barnett est le pseudo d'un écrivain célèbre... qui ne me dit rien non plus, remarquez.
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Jusque là, rien de bien passionnant dans ce que je vous raconte.
Je vais tenter de continuer dans le même esprit.
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Tout ça pour dire que je ne m'attendais à rien, donc zéro risque de déception.
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Néanmoins, je m'attaque au prologue (au passage, je déteste les prologues, alors je lisais d'une fesse distraite) et soudain dès les premières lignes, je fais une violente chute dans le roman.
J'en entends certains que je ne nommerai pas penser que c'est mieux que dans l'escalier.
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Toujours est-il que j'ai eté scotchée par cette histoire du début jusqu'à la fin.
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Je vous fais un dessin rapide :
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Une rue tranquille dans une ville presque aussi tranquille.
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Une maman envoie sa petite Jenny, 6 ans, jouer chez sa copine, qui habite deux maisons à côté.
Mais elle n'est jamais arrivée chez la petite Tony. Volatilisée, la pauvre Jenny.
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Personne n'a rien vu ni entendu. Je passe sur les détails des recherches, trop passionnants pour que je vous les dévoile.
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En fin de prologue, Jenny revient à la maison... 12 ans plus tard.
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J'ai adoré ce livre. Plume excellente, Sens du détail aiguisé, aussi bien pour les personnages, qu'on adore... ou qu'on déteste, mais parfaitement décrits, que pour les divers environnements.
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Un très bon thriller psychologique avec légère pointe de polar que je conseille vivement à tout amateur du genre.
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Voici la suite de mon exploration dans les thrillers avec titres à la c...pardon, à la Harlan Coben. Je suis hors de moi rien que d'y penser. le titre d'origine est : "SAFE", en anglais (USA). le titre pour le Canada Francophone est : "Saine et sauve", ce qui est la parfaite vraie traduction du titre originel. Et là, la sensation ultime : c'est bien les Français qui sont pris par des idiots par les éditeurs. Et le phénomène est étendu : l'autre jour c'était Les Escales, ici c'est Hauteville (alias Bragelonne). Je crois que le QI des lecteurs français mérite mieux. Et surtout il ne mérite pas d'être spoilé par une phrase sur la couverture... déjà que j'évite le dos du livre, là c'est fichu.
C'est dommage, car pour moi le bouquin part avec ce handicap, qui me fait douter de sa qualité dès que je l'ai sous les yeux. Pourtant, bonne surprise : dès le prologue, le style de l'auteur (pseudonyme d'un "auteur à succès".. en fait pas tant que ça) est très facile d'accès pour nous faire rentrer dans l'histoire, il use d'un langage courant, voire familier, pour décrire la recherche d'une petite fille de six ans, disparue alors qu'elle allait jouer chez une amie juste deux maisons plus loin, ici à Long Island. En Juillet 2007. C'est un quartier pourtant tranquille, un voisinage aimable et amical. Les affichettes sont collées partout, toute la communauté s'y met. Les parents éplorés, Laurie et Jake, et Ben, huit ans, le grand frère de la petite Jenny, sont dévastés. le temps passe, les affichettes sont peu à peu recouvertes par d'autres affiches, ou sont tombées. Une seule subsiste, décolorée, sur un poteau électrique dans le quartier de la famille Kristal qui n'a pas bougé, comme souvent ces parents restent au même endroit, pour que leur enfant "retrouvent la maison" si par miracle c'était possible. Pendant des décennies, parfois.

Devant l'affichette décolorée, une jeune fille s'est arrêtée. "Je reviens. Je reviens à la maison". Et, prise de malaise, elle s'écroule. Des passants s'arrêtent et la jeune fille demande la police. Elle veut voir la police. Elle est Jennifer Kristal, enlevée en 2007, et elle a dix-huit ans, elle vit dans les rues depuis deux ans. Depuis qu'elle a réussi à s'échapper de chez ce couple pervers et à la fois très religieux, qui lui a fait vivre des horreurs. Les inspecteurs veulent tout savoir, depuis le début, comment elle a été enlevée, de quoi elle se souvient, lui posent des questions sur sa "vraie" famille, ses souvenirs d'avant. Il n'y a aucun doute, les souvenirs sont précis et clairs.
Les parents sont prévenus, après des heures d'interrogatoire de la jeune fille : on ne sait jamais. Ne pas faire de fausse joie. Et ce sont les retrouvailles, pleines d'émotions, des deux côtés, toutes les émotions......et comme les nouvelles vont vite, les journalistes, les télés envahissent le quartier. Jenny et sa famille doivent maintenant essayer de retisser les liens, ce n'est pas évident de se retrouver face à une adulte alors qu'ils gardaient des souvenirs d'une petite fille de six ans. Et pour Jenny, se faire aux nouveaux traits des parents, et au fait que sa chambre ait été transformée en bureau-salle de jeux vidéo pour son frère Ben.
Ben, qui, justement, semble douter. Il fuit beaucoup chez des amis, évite sa soeur. On dit qu'il faut du temps, disent les policier, les services d'aide aux victimes, la famille. Jennifer se souvient de tout sur les albums photo, des anecdotes. Elle se raccrochait à tout celà, pendant les dix ans de sa captivité, chez ceux qui se faisaient appeler "Père" et "Mère", des détraqués. Jenny a donné tous les indices possibles pour qu'on les retrouve, mais étant enfermée constamment, et ces gens étant nomades, souvent squatters, c'est difficile pour la police qui enquête. Mais Ben lui fait bien comprendre qu'il ne la croit pas. "Tu n'es pas Jenny". "Qui es-tu?"... Et le lecteur se met à douter, aussi. Des retournements de situation, des choses troublantes... et si ce n'était pas Jenny ?
Un thriller qui m'a attrapée et pas relâchée avant la fin, cette nuit. Il est bien construit, et ça va à toute allure. C'est crédible, et angoissant. Ne boudez pas votre plaisir, c'est vraiment très bon!

Lien : https://melieetleslivres.fr/..
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Une petite fille disparaît de chez elle. 12 ans après, elle est de retour. Que s'est-il passé pendant toutes ces années ? Est-ce vraiment elle ?
Le doute sera vite dissipé au début du roman.
Un roman plutôt bien écrit d'ailleurs. Je trouve que l'intrigue fait du surplace vers le milieu du livre. Puis, on se pose pas mal de questions sur cette famille, l'atmosphère est étrange. Les apparences sont trompeuses. Les 50 dernières pages sont vraiment prenantes. Un dénouement impossible à deviner.
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Jenny, six ans, disparaît mystérieusement. Malgré les recherches effrénées de ses parents, des forces de l'ordre, ainsi que l'implication assidue de l'ensemble des locaux, la petite n'a jamais été retrouvée. Mais douze ans plus tard, alors que plus personne n'y croyait, Jenny réapparaît miraculeusement. Ses parents, fous de joie, l'accueillent à bras ouverts dans son ancien foyer et tentent de lui remémorer l'ensemble de ses souvenirs d'enfance. Tandis que son frère se montre plus perplexe, allant même jusqu'à douter de la véritable identité de Jenny. de nombreuses questions se bousculent à nos lèvres : mais où était-elle pendant tout ce temps ? Que s'est-il passé douze ans plus tôt ? Pourquoi revient-elle maintenant ?

S. K. Barnett nous livre un thriller intéressant, qui tire presque plus vers le récit psychologique que vers le roman policier.En effet, l'auteure joue avec nos nerfs, en distillant habilement des doses de suspense difficiles à tenir. le personnage de Jenny est particulièrement mystérieux : le doute plane autour de sa véritable identité, des raisons qui l'ont poussées à rentrer douze ans après sa disparition, mais aussi face à son attitude, quelle que peu étonnante.

Les rebondissements s'enchaînent avec un bon rythme, l'auteure arrive à nous surprendre jusqu'aux toutes dernières pages, l'apothéose finale, qui clôt en beauté et en majesté le roman. C'est totalement inattendu, tout ce que l'on peut attendre d'un bon thriller ! Je ne vais pas m'éterniser beaucoup sur l'histoire, par crainte de vous dévoiler des éléments primordiaux, qui viendraient gâcher l'effet de surprise du récit. Sachez tout de même qu'il y sera question de manipulations, de mensonges, de secrets inavoués, de traumatismes multiples, de blessures passées… autant d'éléments qui en font une histoire addictive et intéressante !

Néanmoins, en lisant ce roman, j'ai eu comme une impression de déjà vu. Je pense que c'est une idée d'intrigue qui a déjà dû germer dans l'esprit d'un autre écrivain que j'ai déjà dû lire, sans pour autant que je puisse retrouver son nom et son livre. Ça reste tout de même une très bonne idée de récit qui fonctionne et qui fait son effet : frissons et questionnements garantis.

Douze ans après sa disparition, la petite Jenny réapparaît miraculeusement. Un thriller psychologique intéressant, rythmé et efficace, où les mensonges sont légions.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Jenny devait aller jouer chez sa meilleure amie, juste au bout de la rue....Elle n'est jamais arrivée. C'est la stupeur ! Des centaines d'affiches sont placardées dans la ville. Tous les voisins entourent Laurie et Jake les parents ravagés par le chagrin.
Douze ans plus tard Jenny réapparaît. Conduite au commissariat elle raconte son histoire. Enlevée par un couple de pervers, elle a connu des sévices en tous genres.
Ces parents l'accueillent avec une immense joie... Ben , son frère reste étonnement en retrait.
Les questions fusent sur ces douze années d'absence et chacun cherche à faire
ressurgir des souvenirs des six premières années.
Un "jeu" de questions réponses s'installe faisant naître la suspicion.
Les rebondissements se succèdent, on pense tout comprendre, on est surpris et on repart sur une nouvelle piste.
Jusqu'au dénouement on se heurte à des mensonges, des non-dits, aux souvenirs qui resurgissent.
L'histoire est captivante jusqu'aux dernières pages.
Voilà un bon suspense psychologique, bien écrit, bien construit.
Un seul petit bémol : une impression de déjà lu ou de déjà vu


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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Cela créait une dichotomie saisissante pour tout parent qui passait devant : que faisait l'innocence placardée sur un poteau téléphonique ? Ces poteaux étaient pour les avis de vide-greniers, les affiches de campagne des politiciens locaux, et les annonces d'hommes à tout faire avec des languettes de numéros de téléphone pendouillant comme des pompons de stripteaseuse. Ils n'étaient pas faits pour une fillette de six ans avec un sourire de nature à ralentir la circulation, qui était un jour allée à pied chez sa meilleure amie.
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Nous étions allées à la bibliothèque de Bellmore, un nouvel ajout au circuit de Tabs. La bibliothécaire avait l'air à demi momifiee, mais reprit vie à notre arrivée, probablement parce qu'elle n'avait pas l'habitude de voir entrer qui que ce soit de moins de quatre-vingts ans.
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La première affiche fut placardée le lendemain de la disparition. Il finirait par y en avoir plus de mille cinq cents, tapissant intégralement les murs du quartier. [...] DISPARUE, pouvait-on lire en caractères noirs et gras, avec en dessous le portrait de Jennifer Kristal, six ans. C'était sa photo de classe de CP, une petite fille souriante, toute pomponnée. [...] Ces poteaux étaient pour les avis de vide-greniers, les affiches de campagne des politiciens locaux, et les annonces d'hommes à tout faire avec des languettes de numéros de téléphone pendouillant comme des pompons de stripteaseuse. Ils n'étaient pas faits pour une fillette de six ans avec un sourire de nature à ralentir la circulation, qui était un jour allée à pied chez sa meilleure amie. Oui, elle n'avait que six ans, mais ce n'était que deux maisons plus loin, et c'était l'été, et ce n'était pas comme si elles vivaient dans un quartier malfamé. [...] Elle ne s'était jamais présentée chez sa meilleure amie Toni et n'était jamais rentrée chez elle.
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Nos esprits sont nos "amis" la plupart du temps. Alors, s'il y a un mauvais souvenir, quelque chose qui nous embête, qui nous rend tristes, notre esprit dit : "Je vais juste aller bloquer ce souvenir, pour que nous ne soyons plus tristes, angoissés ni en colère."
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Si vous essayez de vous faire de nouveaux amis, voici une merveilleuse façon de vous y prendre ! Quelle meilleure manière d'apprendre à connaître quelqu'un qu'en découvrant ses expériences passées, aussi futiles soient-elles ?
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