La nuit du pigeon

Jean, un petit père tranquille, se fait approcher par un méchant qui le persuade de devenir tueur à gage. le personnage d'anti-héros de Jean m'a séduit, l'histoire m'a amusé, mais paradoxalement, j'ai trouvé ce livre assez plat, contrastant avec le plasir de lecture que m'avait procuré un autre livre de l'auteur.

De Jean-Baptiste Baronian, je n'avais lu que son recueil de nouvelles "On ne voit pas lo nuit tomber", qui m'avait fort diverti (voir mon commentaire du 14/03/2021). La bibliothèque que je fréquente m'a remis l'auteur en mémoire en mettant en évidence "La nuit du pigeon", à l'occasion d'une période de promotion des auteurs belges de romans policiers.

Cet auteur belge né en 1942 est prolifique, principalement dans le genre de la science-fiction et du fantastique, mais sans s'y limiter, comme Wikipedia vous le montrera clairement. Il est membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises De Belgique.

"La nuit du pigeon" fait partie de la poignée de romans policiers que l'auteur a publiés sous le pseudonyme d'Alexandre Lous. La publication originale date de 1982; le roman a été republié en 2006 sous le nom de Baronian.

Le point de départ ce cette histoire est assez amusant. Jean, un brave homme tranquille, chômeur, se fait approcher par un mystérieux personnage, surgi d'on ne sait où, qui lui propose un pont d'or pour... assassiner un de ses anciens collègues, meneur syndical. L'homme mystère connaissait les talents de tireur de Jean, lors de son passage à l'armée. Jean est assez mou. Il accepte à moitié par curiosité et à moitié parce qu'il sent qu'il vaut mieux pour lui qu'il ne refuse pas. Je vous laisse découvrir la suite. L'histoire se passe en Belgique, l'auteur cite quelques lieux réels, mais cela m'a paru artificiel dans le sens où l'on manque de détails qui feraient sentir que l'on se trouve bien là et pas ailleurs.

Le personnage de Jean m'a séduit, sans doute parce que j'ai un faible pour les anti-héros et leur côté gentils héros. Je me suis également diverti de l'ambiance mystérieuse générée par ses commanditaires. Mais bof: cette lecture ne me laissera pas un souvenir impérissable. On est dans la fiction, je ne me suis pas trop posé de questions sur la vraisemblance du fait que le commanditaire ait pu glâner tant d'informations sur Jean. Par contre, malgré sa personnalité et le côté "persuasif" du demandeur, je me suis demandé pendant tout le roman pourquoi Jean avait accepté cette mission si vite; cela sonnait faux et invraisemblable, dirais-je. Et puis, les rebondissements m'ont amusé et ont maintenu mon attention mais paradoxalement, j'ai trouvé que le récit se traînait. de plus, la fin que par ses cafouillages, j'ai trouvée bâclée, ne m'a pas laissé sur une bonne impression finale (il faut être attentif à l'impression finale qui bien souvent, peut masquer les aspects positifs, ou négatifs, du reste du texte).

J'avais tant apprécié "On ne voit pas la nuit tomber" que je garde l'envie de lire d'autres textes de Jean-Baptiste Baronian, en espérant y trouver autant de plaisir. Mais si vous ne deviez lire qu'un seul de ses livres, je ne vous recommanderais pas "La nuit du pigeon". Et si je ne devais citer qu'un auteur belge de romans policiers, ma préférence irait assurément vers Paul Colize.

Bonjour les lecteurs ...
Voici un auteur belge qui m'avait échappé et que j'ai découvert il y a peu lors d'une visite à la librairie " Wallonie Bruxelles " de Paris
Et bien j'ai vu, j'ai lu et j'ai été vaincue par l'ennui !!!
En gros .. un chômeur longue durée se voit offrir un pactole en échange d'un service rendu: tuer un délégué syndical.
Le livre se traine sur un peu plus de 200 pages.
C'est lent, tout y est extrêmement détaillé et très peu de suspens!
Les pages se tournent , on espère que le mouvement va s'accélérer.. que nenni ... on espère une fin extraordinaire .. que nenni.
Bref .. d'un mortel ennui !