Récit plus que vraisemblablement autobiographique, il relate, vu par le biais d.un enfant d'orgine arménienne , son exclusion du collège Saint-Michel à Bruxelles, étant considéré comme rebelle et cancre et ,à travers tout le livre, son amour et son admiration pour sa mère.
La famille est d'origine arménienne, son père en est fier et parle à ses enfants du génocide de ce peuple par les Turcs.
C'est un récit touchant, non dénué de touches d'humour (par exemple lorsque le héros confond les papyrus avec des « papiers russes ») mais il m'a paru manquer de profondeur.
Lecture agréable, divertissante mais non essentielle...
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Mon père s’inquète de savoir si, par hasard, le père Toussaint et M. Radoux ne seraient pas xénophobes.
Nectar lui demande d’expliquer ce terme, qu’elle juge barbare et qu’elle n’a jamais entendu. Moi non plus, je ne l’ai jamais entendu.
L’explication de mon père me laisse songeur. Si je comprends bien, nous, les Sarian, nous serions tous des étrangers.
Maman, mon père et ma grand-mère ont fui les massacres des Armeiens en Turquie pour venir vivre en Belgique, où ils seraient, depuis de leur arrivée à Anvers dans les années 1930, considérés comme des réfugiés politiques. Ils n’auraient pas la nationalité belge. Ils n’auraient, du reste, aucune nationalité du tout. Ils seraient sans-patrie.
Apatrides.
Je le serais également.
Le petit Arménien de JeanBaptiste Baronian - Interview par Willy Lefèvre