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Une belle découverte! Pour ce premier tome de Mouron Rouge, c'est avec fascination qu'on revisite cette période de la révolution française, la période sanguinaire où madame la guillotine (d'ailleurs c'est comme ça que la Baronne Emmuska Orczy la dénomme, cette machine de mort) est la seule à faire la loi. Un véritable chapitre de terreur, de méfiance et de rage d'accusation de l'histoire de France, où un seul mot, une seule supposition pouvait conduire son auteur à l'échafaud. A côté de cet aspect historique où l'on découvre aussi la grande terreur qui a beaucoup régné au niveau des frontières car, tous ceux qui y étaient affecté n'avaient droit à aucune erreur, notamment ne pas laisser un seul royaliste, il faut dire l'aspect chevaleresque avec tout le mystère qui couvre le personnage de Mouron rouge, le sauveur des royalistes.
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le mouron rouge ou les aventures historico romanesque sous la révolution française de 1799.
le mouron rouge est un lord anglais qui sous de multiples déguisements,
fait passer en Angleterre.
les nobles français dont le seul crime est leurs noms.
mais très peu de personnes savaient que le mystérieux justicier n'est autre que sir Percy blakeney qui passe ses journées à lire, ou a organisé des réceptions.
et qui la nuit venus avec ses amis devient le mouron rouge l,homme a l,
audace et au courage presque fabuleux qui enlève a la guillotine ses
victimes. et qui s, échappe par des moyens presque surnaturel. et qui ridiculise
l, infâme Chauvelin commissaire de la république.
ou rigoler au exploit du mouron rouge, et on tremble pour les condamnés à mort.
pour tout ceux qui veulent en savoir plus sur la révolution, et qui aime les histoires mouvementé.
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Tout d'abord, un grand merci aux éditions L'Archipel pour ce bel envoi qui m'intriguait beaucoup. En effet, la saga à succès du début des années 1900 le Mouron rouge m'était tout à fait inconnue avant cette sublime réédition en poche, à la couverture dont le ciel est saturé de rouge, ce qui me fait grandement penser au danger que court notre intrépide héros so british tout au long de cette première aventure sur papier, alors que le Scarlet Pimpernel (surnom original du héros) né sous la plume de la fascinante Baronne Orczy n'a pas été que le fleuron de la mode de la cour anglaise de la fin dix-huitième siècle.

Ce héros sans peur et sans reproche s'est vu, suite à ses florissantes et palpitantes intrigues en romans, star de cinéma, de comédie musicale et même de feuilletons télévisés ! Ce n'est pas rien tout de même ! Sir Percy Blakeney a eu sacrément la côte au vingtième siècle et je remercie grandement les éditions L'Archipel de redonner un second souffle à sa réputation à notre époque en publiant dans leur catalogue ce grand classique du roman de cape et d'épée, cette fois au temps de la sanglante Révolution française.

C'est amusant tiens, ce combat rouge contre rouge. le rouge de la fleur dite du mouron, une fleur écarlate à la jolie et plaisante forme d'étoile, contre le rouge de la fleur de la cocarde tricolore, le rouge de la hampe à laquelle pend le drapeau de la République française, flottant au vent comme pour mettre un pied de nez à ces Anglais et ces Autrichiens royalistes, impérialistes, ennemis numéro 1 avec les Aristocrates à la lanterne qui abreuvent nos sillons, le rouge enfin de la Terreur et de la mère guillotine.

Guillotine que, par ailleurs, la Baronne Emmuska, appelée Emma sur le sol français, personnifie très bien. Aux yeux de personnages odieux comme Chauvelin (qui a été incarné par Ian McKellen, j'adorerais voir ça tiens !), représentant hautain et sans pitié (la Baronne le souligne à de nombreuses reprises, c'est son trait de caractère principal), la bien-aimée guillotine mérite bien de se nourrir du sang des traîtres.

Le sang de la violence, de la brutalité qui fait froid dans le dos, des Révolutionnaires embrigadés d'un côté, et le rouge de la lutte sans répit pour l'Humanité et la liberté, pour la décence de l'Homme et sa solidarité de l'autre, donne au roman son atmosphère et sa couleur si singulière.

Bien que née un siècle presque après ces événements drastiques du passage d'un monde ancien de royauté et de privilèges à celui d'un monde soit-disant nouveau des Droits de l'Homme, qui s'érige dans l'injustice et le bain de sang, la Baronne Orczy a elle aussi connu, dès son plus jeune âge, la haine que le petit peuple porte à ces "damnés aristos" et ce que cette haine viscérale peut les pousser à faire. Traumatisée par ce passé qui ne passe pas dans sa mémoire, si l'on met en lumière le récit des aventures de Percy Blakeney en sachant ce que l'autrice a vécu, cette façon de peindre d'un côté les braves Anglais et de l'autre les vils Français ne nous surprend guère. Emmuska, appelons-là par son si joli et exotique prénom, s'est effectivement aussi nourrie du matériau de son histoire pour teinter son récit de rouge éclatant, ce qui ne le rend que plus intense et crédible à nos yeux.

Cependant, si l'on pourrait penser le récit empreint d'un certain manichéisme, cela n'est assurément pas le cas pour moi. La réalité s'offre à nous : le Comité de Salut Public, des personnalités telles que Robespierre, Marat ou Danton, ne se souciaient guère des hommes, femmes et enfants ; de l'être humain dans son essence même. A partir du moment où la personne était accusée d'être née avec une cuillère en argent dans la bouche, les têtes roulaient et on s'en donnait à coeur joie.

Il n'y a pas de billevesées dans ce que la Baronne Orczy nous raconte. Certes, elle a romancé avec sa plume féministe, séduisante, mordante et appelant d'un cri qui s'échappe des pages au respect de ces "Droits de l'Homme" ce pan sombre de l'Histoire en inventant les ruses et astuces extraordinaires de Percy Blakeney pour échapper à la Dame guillotine et à ses adorateurs.

De quoi faire briller nos yeux, de la façon semblable dont ces derniers sont captivés et scintillants lorsqu'on lit Les trois Mousquetaires de Dumas et les péripéties de ces derniers au temps de Richelieu et de Louis XIII. Ce que je puis vous assurer, c'est que l'autrice ne triche pas, qu'elle nous livre une histoire pleine de rebondissements, de frayeurs, de vertus héroïques et sacrées, enracinées dans l'Homme profondément bon ou qui devrait aspirer à l'être, mais cependant elle n'enjolive pas l'atroce réalité de ce temps-là, elle ne la dénature pas.

Au contraire, dès les premières pages, cette dernière nous est balancée brute de pomme avec un bourreau qui tranche une tête sur une place publique qui semble impossible à franchir pour les aristocrates, dont c'est pourtant l'échappatoire afin de pouvoir sortir des portes de Paris, Paris l'ensanglantée, Paris la terrorisée. Mais tromper habilement l'ennemi, c'est le grand art de Percy Blakeney, mesdames et messieurs.

Ce grand homme dégingandé m'a impressionnée car non seulement, il est un maître du déguisement et a réussi à me berner comme un bleu à chaque nouveau personnage pour lequel il se faisait passer, mais surtout il a à coeur de protéger ceux qui ne peuvent pas se défendre et qui ont besoin de lui, de sa malice et de son cran, ici les aristocrates français piégés dans les méandres de la Terreur, qui n'épargne personne et établit des procès sommaires et qui n'en sont guère.

Sous ses apparences de benêt nonchalant se cache un coeur de lion en or massif, une âme de meneur de gentlemen aux nobles intentions et à la jeunesse insouciante, doublé d'une grande sensibilité. Bref, Percy Blakeney a de quoi charmer tous les médias et plaire au plus grand nombre, difficile de lui résister.

Et à son bras, la "femme la plus fine d'Europe", j'ai nommé Marguerite Saint-Just. Expatriée anglaise, Marguerite est dans ce récit l'avatar de la citoyenne fidèle à sa patrie et à ses élans de liberté et d'égalité entre les peuples et qui cependant réprouve en son âme et conscience la barbarie de ses compatriotes. La splendide et éblouissante Margot incarne la révolutionnaire modérée, celle qui veut faire avancer les différents membres de la société main dans la main sans que celles-ci soient couvertes du sang d'innocents.

Marguerite est un personnage exquis et de femme extrêmement intéressant. de prime abord, elle m'a fait très mauvaise impression car, à l'image des nobles français assez effacés de ce récit, son orgueil borné la rend désagréable et presque agaçante. Or, Marguerite va connaître une belle évolution au fur et à mesure qu'elle va réaliser que son esprit raffiné n'est pas si perspicace qu'elle ne le croyait.

De la femme qui cherchait à combler son coeur de l'amour sans bornes d'un homme lui étant dévoué des pieds à la tête, la jeune femme-enfant, en réalité encore bien fragile et incertaine dans ses sentiments et dans ses idées, va s'épanouir avec cet amour grandissant en elle, cet amour pour son respectueux mari et pour son combat, de la femme qui attend d'être servie, Marguerite deviendra celle qui se salira les mains et la tenue et qui prendra tous les risques, sans délai, pour protéger ceux qu'elle aime.

Qui plus est, son attachement vital et débordant d'amour à son frère, Armand Saint-Just (à ne pas confondre avec Louis Antoine de Saint-Just, dit « L'Archange de la Terreur », qui a véritablement existé, lui), ainsi qu'à la mignonne petite Française Suzanne, sa soeur de coeur de couvent, ne la rend que plus touchante et plus belle. Cette façon dont la Baronne a de peindre l'âme et les tourments du coeur d'une femme, sa fragilité et sa grande force à la fois, donne à ce premier tome une valeur d'autant plus précieuse.

Pour conclure, le premier tome phare de la rivalité du héros vénéré par les Anglais du Mouron rouge se sera révélé plein de surprise et de richesse pour moi. J'ai grandement apprécié cette lecture, qui m'a fait faire des aller-retours constants entre une France qui se construit sur la rancoeur et l'effroi et une Angleterre élégante et vertueuse, digne de tous les éloges.

On sent que la Baronne Orczy a grandement apprécié son exil à Londres, où est d'ailleurs né son charmant héros, si je ne m'y trompe pas. Tout comme la Baronne à la genèse de sa grande oeuvre d'aventure, de sentiments profonds et complexes et de lutte entre le gentil et le vilain, j'ai vu de mes propres yeux le grand gaillard Percy, vêtu de la plus fine dentelle et du complet le plus chic d'Angleterre, au coin du trottoir, face à l'aigri et rêche Chauvelin et à ses yeux perçants, inquisiteurs et intimidants de renard (c'est méchant pour les renards, sniff), ils étaient palpables, ils étaient réels.

J'espère de tout coeur que les éditions L'Archipel publieront la suite des histoires de Sir Blakeney chez eux, car il me tarde de retrouver cette ligue de personnages et de savoir ce qu'ils sont devenus ! Je croise les doigts pour que cela se fasse et je remercie encore mille fois L'Archipel pour ce savoureux envoi, j'ai été conquise, c'est le mot !
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Une lecture intéressante quand on aime bien les super-héros de comics comme moi...On retrouve chez le Mouron Rouge les caractéristiques des héros de DC comme Superman et Batman, qui cachent leur héroïsme derrière la façade flegmatique de l'insignifiant Clark Kent ou l'oisiveté du milliardaire Bruce Wayne. C'est aussi assez rare pour notre époque cette figure de contre-révolutionnaire (je me souviens de l'avoir vu uniquement auparavant chez Dumas dans les Compagnons de Jéhu et dans un roman de Juliette Benzoni) et cela fait de ce roman l'équivalent littéraire d'un nanar : c'est délicieusement drôle de lire les descriptions des révolutionnaires et de la France révolutionnaire, c'est rempli d'anachronisme et l'autrice s'en donne à coeur joie dans la chronologie. J'ai vraiment beaucoup ri, ce qui fait de ce roman l'équivalent d'un plaisir coupable. J'ai aussi pu apprécier certains passages, sur l'amour en couple, sur les hésitations du personnage principal (qui est bien plus Marguerite que le Mouron Rouge, lequel reste dans l'ombre) qui ont été écrits avec plus de finesse que je m'y attendais. Il est cependant dommage que ces passages réussis qui émeuvent à la première lecture semblent avoir copié-collé à nouveau dans le dernier tiers du livre. le roman s'essouffle, perdant même son caractère ridicule que j'avais trouvé si drôle.
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Au printemps dernier, il y avait du mouron rouge dans mon jardin et je m'extasiais devant ces petites tâches de couleur toutes discrètes et simples. Par une étrange association d'idées, cela m'a refait penser à un livre découvert sur les étagères virtuelles d'internet, je ne sais plus tout à fait où et que j'avais mis sur ma liseuse, car il est libre de droit et je l'avais trouvé sur le très précieux site de la Bibliothèque électronique du Québec. J'aime aller y chiner quelques livres que je n'aurais probablement pas acheté sinon mais qui me tentent bien tout de même. Drôle d'entrée en matière, mais ce fut la mienne, pour ce roman de cape et d'épée.
Un roman de cape et d'épée anglais qui se passe pendant la Révolution française, cela renouvelle le genre et promet d'être intéressant. On y trouve bien sûr une vision de notre histoire bien différente de notre historiographie habituelle, et qui m'a d'ailleurs fait penser au livre de Dickens, A Tale of Two Cities, que j'avais lu quelques mois plus tôt et qui parlent sur le même ton horrifié de la même période historique.
Revenons à notre mouron, donc. Un personnage insaisissable, un peu à Zorro, mais qui, parce que l'on est en Angleterre quand même, sauve les nobles de l'effroyable folie sanguinaire du petit peuple révolutionnaire, plutôt qu'il ne vient en aide aux pauvres, opprimés et affamés.
Le livre est plutôt cousu de fil blanc. Les ficelles qu'emploie la Baronne (oui, l'auteur est Baronne, cela explique peut-être en grande partie cela), sont assez visibles, les effets de surprise prévisibles, mais cela n'enlève rien au plaisir de cette lecture, qui réside plus dans la découverte de la façon dont la belle ingénue va enfin se rendre compte de l'évidence et tomber amoureuse, enfin du courageux mouron rouge, qu'il va enfin tomber, pâmée, dans les bras du sublime héros qu'elle aura découvert maintenant que ses yeux sont décillés.

Je n'ai pas encore lu la suite parce que ma liseuse fait des siennes et que je n'ai pas pris le temps de voir si j'arrivais à la réparer. Mais je sais que je continuerai cette saga qui remet notre petite fierté républicaine à sa place (difficile de ne pas se sentir un peu coupable de prendre du plaisir quand la Révolution, ce monument de notre mémoire collective…). C'est amusant, on passe un bon moment avec ce personnage qui contourne tous les obstacles les plus machiavéliques de ces Français dévoyés qui ont commis le suprême pêché de guillotiner leur bon roi.
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Gratuit sur Bibbenbrook et contente de le lire.
Un noble anglais brave les révolutionnaires français et sauve des nobles français promis à la guillotine.
Et bien sur les services d'espionnage français veulent savoir qui est cet homme et font tout pour le trouver.
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Nous sommes à Paris, en 1792 où la révolution fait rage. En Angleterre, un mystérieux aventurier, le "Mouron Rouge" s'est promis de faire échapper ces aristocrates qui sont promis à la guillotine ! Ses exploits intriguent bon nombre de personne, le monde entier est en admiration ou pas des exploits de cet homme. Si les personnes sont admiratives, il n'en est rien pour les hommes de loi mais surtout pour Fouquier-Tinville...



La question qui brûle toutes les lèvres : qui est le "Mouron rouge" ? Qui se cache derrière ce costume qui fait tourner en bourrique tout le monde ? C'est la mission de Chauvelin qui va découvrir qui est ce "Mouron rouge". Pour se faire, il va faire appel à la charmante Lady Marguerite Blakeney en lui faisant un abominable chantage pour qu'elle accepte de l'aider : la vie de son frère en échange de son aide... Marguerite n'aura d'autre choix que d'accéder à cette requête...



Lorsque l'on fait connaissance de Marguerite, elle n'inspire pas confiance, on l'exècre mais lorsque l'on sait pourquoi elle agit ainsi, on ne peut que s'inquiéter pour elle et vouloir l'aider. C'est un personnage fort courageux qui force l'admiration parce qu'elle n'est pas dans une position des plus faciles.



Percy est l'époux de cette chère Marguerite qui joue parfaitement la comédie ! Tout le monde le prend pour le plus gros idiot qui existe mais queneni, il ne faut pas se fier aux apparences ! Il manipule son monde comme personne, il est bluffant, il faudrait lui décerner un oscar du meilleur acteur ! Il est un véritable James Bond, il se fond dans la masse, il sait manipuler les gens avec brio, et il a tel pouvoir sur les gens, comme un véritable magicien, on se laisse subjuguer par son talent.



La plume de l'auteur est simple, fluide et addictive. J'ai beaucoup aimé sa façon de nous décrire les personnages, les émotions qui émanaient d'eux.



Tout ça pour vous dire que si vous ne connaissez pas l'histoire du "Mouron rouge" et que vous êtes fan des histoires de capes et d'épées telle que Les trois mousquetaires, ce livre devrait vous plaire !




Lien : http://leslecturesdeladiablo..
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Lorsque j'ai lu le résumé de ce livre, j'ai été vraiment intriguée. C'est à contre-courant des romans sur cette période historique. le roman est vraiment addictif et remplie d'informations données l'air de rien. le lecteur pénètre au sein de l'aristocratie et voit tout ces faux semblants et ce besoin impérieux de faire attention tout le temps aux apparences. La maison d'édition a fait le choix de conserver un minimum le style de l'époque sans que ce ne soit trop lourd. Cela nous pousse vraiment à l'époque des faits.



Lorsque l'on rencontre Margueritte, on la déteste. Cependant, en quelques lignes, on change d'avis. On a mal pour elle. Ce personnage va nous mener de surprises en surprises. J'ai apprécié le fait que ses réactions soient réalistes. Certains jugeront que non mais je leur répondrai : que feriez-vous en pareil circonstance? Ne me souvenant pas du résumé, je me suis amusée à chercher qui était le mouron rouge (même si on nous le dit dans la préface. J'avais d'ailleurs un peu râlé). Au final, je comprends pourquoi on nous le dit dans le résumé. On le comprend pas tout de suite mais les indices sont vraiment gros. Je l'ai compris avant sa femme. Certes, elle avait de bonnes raisons de refuser à le comprendre mais bon.


Percy manipule bien son monde. On le prend vraiment, comme sa femme, pour un crétin fini alors qu'il est très certainement bien meilleur comédien que sa femme ne le sera jamais. Il excelle dans l'art d'espionner, de se déguiser et de manipuler les gens. Il aurait pu être magicien. Certains tiquent de langage m'ont un peu agacé au point que je les zappais mais il m'a vraiment amusé surtout une fois qu'on le vois vraiment en tant que mouron rouge. Les trois quarts de l'histoire étant écrite du point de vue de Margueritte, on ressent vraiment la même chose qu'elle. On se pose cent questions. Bref, on nous torture émotionnellement et ça en vaut la peine.


En bref, j'ai adoré cette lecture. Si vous aimez les romans d'aventures, historique et un soupçon de romance, c'est un parfait mélange.
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Le Mouron Rouge date de 1905. La baronne Orczy (1865-1947) est née en Hongrie. Elevée à Bruxelles et à Paris elle s'installe ensuite en Grande-Bretagne où elle se marie. Elle est l'auteur de romans policiers très populaires au début du 20° siècle mais c'est le Mouron Rouge qui fait sa célébrité. Quand j'étais adolescente j'ai lu avec plaisir ces aventures dans de vieilles éditions de la bibliothèque verte héritées de ma mère dont elles avaient fait les délices avant moi.

Mais place à l'action. 1792, Marguerite Saint-Just, femme élégante et fine, fut la coqueluche du tout-Paris avant d'épouser Sir Percy Blakeney et de devenir un élément incontournable de la bonne société londonienne. En ces temps troublés un mystérieux Anglais qui signe le Mouron Rouge (une petite fleur) accomplit des exploits incroyables en arrachant à la guillotine des aristocrates français victimes de la Terreur. La malheureuse Marguerite est alors soumise à un horrible chantage : son frère chéri Armand, resté en France, républicain modéré, s'est compromis. Qu'elle livre des informations permettant de démasquer le Mouron Rouge sinon Armand sera exécuté. Que faire ? Trahir sa famille ou trahir l'honneur ? Marguerite ne sait auprès de qui chercher de l'aide et surement pas auprès de ce grand crétin de Sir Percy qui ne pense qu'à sa garde-robe...

Quel suspense ! Quelle tension ! Les excès de la Terreur sont de plus l'occasion de superbes descriptions de la populace parisienne : "Une foule grouillante, bruissante et houleuse d'êtres qui n'ont d'humain que le nom, car à les voir et les entendre, ils ne paraissent que des créatures féroces, animées par de grossières passions et par des appétits de vengeance et de haine." Ca, c'est la première phrase du roman, la suite permettra de détailler plus sur la malpropreté et la grossièreté des partisans de la Révolution. A côté le peuple britannique est beaucoup plus sympathique, composé de "rustres vêtus de blouses brodées et à la physionomie joyeuse et colorée."

Je me régale aussi à lire les tourments de cette pauvre Marguerite qui manque défaillir à plusieurs reprises. Quant au Mouron Rouge, c'est Zorro avant l'heure, ma parole ! Rien d'impossible pour ce héros qui une fois sa mission accomplie rentre dans l'ombre et devient totalement insoupçonnable dans son personnage de tous les jours.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Un roman inhabituel par son contexte historique et surtout par le point de vue qu'il embrasse : un héros anglais qui sauve des français de la barbarie de la guillotine pendant la révolution française.
Les héros sont sympathiques, les méchants sont antipathiques, la ruse des royalistes surpasse la haine et la bêtise des républicains construisant une intrigue sympathique. Cependant les ficelles sont un peu grosses et se devinent aisément et encore plus facilement si vous lisez le 4ème de couverture. L'arnaque manque de finesse et le dénouement déçoit de simplicité . Par ailleurs il y a beaucoup de répétitions dans la description des sentiments des personnages, rendant toute la 2ème partie du roman trop lourde.
En somme, j'ai apprécié l'inhabituel contexte et les héros mais j'ai trouvé la clef de l'intrigue trop faible et les répétitions pénibles. Je vais tacher de lire le 2ème opus pour voir si le constat est le même, auquel cas je ne pousserais pas plus loin ma lecture des aventures du Mouron Rouge.
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