![]() |
Le dernier roman qu'il me restait à lire de la sélection inter-lycées de notre secteur ("prix Réal 2018") soumis au vote des élèves inscrits. C'est le livre le plus épais, mais celui qui a la couverture la plus originale et raffinée (douce comme du velours) ; une combinaison aussi attrayante que repoussante pour la cible de nos lecteurs, je crois... J'ai parcouru les 93 autres critiques, et quasiment toutes ont résumé l'histoire de Flora Banks, alors à vous de voir, car évidemment hors de question de "spoiler" ici. Seulement dire que j'ai cru au début que je ne pourrais jamais arriver à bout de cette forme narrative, de cette juxtaposition de phrases courtes, de ces "je" à répétition. Et puis, le rythme allant de pair avec le suspens, la curiosité grandissante, je me suis finalement prise au jeu jusqu'à la fin, malgré certains moments d'agacement (scénario prévisible, un manque d'humour salvateur, des longueurs). Ce roman a beaucoup plu chez nous, et je le conseillerai aux grands adolescents, pour peu qu'ils (elles) s'intéressent à la psychologie et aux neurosciences, ou qu'à défaut d'être sensibles, sentimentaux et rêveurs, ils restent de joyeux optimistes ! Personnellement, dans le même registre (pathologique), j'ai été bien plus émue par la poésie du professeur de mathématiques de la "Formule préférée du Professeur" (Yõko Ogawa) que par la fantaisie de Flora, que je me suis mise spontanément à "plaindre", plutôt qu'à m'y attacher réellement... (dès 15 ans) + Lire la suite |