On oppose souvent la nécessité de nourrir la planète au sort des animaux d'élevage. A tort. L'élevage industriel, développé en Occident et se répandant à présent dans le monde entier, aggrave la situation alimentaire mondiale, car elle absorbe une quantité considérable de végétaux riches en protéines, comme le soja ou le mais. II faut en effet, selon les espèces, de 3 à 20 kg de protéines végétales pour produire 1 kg de protéines animales. Plus d'un milliard d'êtres humains souffrant aujourd'hui de nalnutrition pourraient être convenablement nourris si ces protéines végétales étaient affectées à la consommation humaine et non à la nourriture des animaux de l'élevage industriel.
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le statu quo " chacun fait ce qu'il veut", qu'il s'agisse de manger de la viande ou de chasser pour le plaisir, omet qu'une tierce personne est concerné : l'animal. Dès que la condition d'être "sentient" de ce dernier est connu, il est impossible de l'exclure de l'équation. C'est une question de cohérence autant que de décence.
[Aurélien]