AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782749940588
143 pages
Michel Lafon (02/05/2019)
  Existe en édition audio
3.89/5   456 notes
Résumé :
Nouvelle édition augmentée

Dans la première édition de ce livre, Aurélien Barrau nous disait : " La vie, sur Terre, est en train de mourir. L'ampleur du désastre est à la démesure de notre responsabilité. L'ignorer serait aussi insensé que suicidaire. Plus qu'une transition, je pense qu'il faut une révolution. Et c'est presque une bonne nouvelle. "

Dans cette nouvelle édition, il complète et affine son propos en analysant la nature des ... >Voir plus
Que lire après Le plus grand défi de l'histoire de l'humanitéVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (63) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 456 notes
Découvert par hasard en visionnant une vidéo sur internet, j'ai immédiatement souhaité lire l'ouvrage (plutôt court) d'Aurélien Barrau. Ce que j'y ai découvert correspond à ce que j'en attendait : un pamphlet contre nos yeux fermés devant le désastre climatique à venir, et déjà en cours. le style est accessible, les idées finalement assez prévisibles, mais les faits sont là, et de les lire, assénés sur le papier, a un impact plus efficace sur notre esprit qu'une simple conversation entre voisins, connaissances, sur le sujet.
Nous voilà mis face au mur, il n'est plus temps d'ignorer la réalité. Pas de culpabilisation dans cet écrit, y est énoncée plutôt une autre manière de penser le monde, de penser sa vie quotidienne, son avenir. D'ores et déjà je n'ai pu que modifier mon regard sur mon vécu quotidien, et les petits gestes pronatures sont devenus plus fréquents, plus naturels. Je parviens aussi peu à peu à envisager un avenir, si aucune "découverte miraculeuse" n'intervient, ce qui devrait être le cas selon A. Barrau, sans grand voyage (ou très peu) à l'étranger, l'idée de ne pas pouvoir "voir en vrai" des sites mythiques trop éloignés imprègne mon esprit... C'est un pas bien plus douloureux que celui du "manger plus naturellement", baisser sa consommation superficielle et non-indispensable, favoriser les produits d'hygiène/maison naturels.... mais je crains qu'il ne devienne inéluctable.
Ce livre n'est pas à lire le soir, car oui, il est propice à la réflexion, mais s'avère aussi très anxiogène, on se sent tellement impuissant face à tous ces "grands" du monde, politiques comme industriels, financiers, ou simples "people richissimes", qui initient tellement de dégâts irréversibles contre les animaux, la faune, et l'humain demain, sans que l'on puisse rien y faire, nous les "petits" lambdas...
Mais ce n'est pas une raison pour les imiter, en citoyen du monde fatalistes ("il vaut mieux prendre tout ce qu'on peut prendre tant qu'on le peut" !!!) : sachons leur montrer l'exemple, et les pousser à renoncer à leur façon d'être, par des boycotts ou autres ; nous aussi avons un certain pouvoir, celui du nombre !!!
Lecture indispensable, à faire circuler autour de vous !!! Foncez !!!
Oui, il y a quelques longueurs, quelques redites, mais il faut bien marteler les faits pour qu'ils rentrent dans nos têtes de manière pérenne et efficace !
Commenter  J’apprécie          773
Aurélien Barrau nous expose ici son urgence à agir pour la planète, tant au niveau individuel qu'au niveau collectif.
Urgences à modifier nos comportements personnels, au niveau social, notre façon de vivre et notre façon de voir les choses, prioriser les urgences...
Texte édité en 2018.
Depuis il y a eu la pandémie de Covid... depuis, nos gouvernements priorisent ce qu'ils veulent prioriser !
Malheureusement, 5 ans après, les mentalités n'évoluent guère. La société de consommation est toujours d'actualité. La valeur de la croissance économique également.
Les gouvernements prennent les décisions dans ce sens, dans le sens des grands industriels et aucunement dans le sens du bien être de notre planète mère.
Tout le monde crie à la catastrophe, mais l'image de notre monde ressemble au tableau de Munch "Le cri". Point barre.
Commenter  J’apprécie          540
Nous sommes sous « une menace existentielle directe » selon l'ONU. Notre civilisation est prévenue. Sera-t-elle capable de réagir et de se transformer ou va-t-elle s'effondrer ?
Aurélien Barrau dresse dans cet essai le constat affligeant et l'urgence de la situation, le plus grand défi de l'histoire de l'humanité...
Nous devons repenser notre manière d'habiter le monde, consommer moins, respecter le vivant pour « éviter le « crash » du système « planète Terre » ». La vie se meurt. Principalement à cause de nous.
« Nous sommes devenu notre propre menace. le plus grand danger pour l'humanité est aujourd'hui l'humanité ».
Aurélien Barrau dénonce l'hypocrisie des termes et souligne la nécessité d'actions plus radicales dans certains cas. Ce n'est plus une érosion de la biodiversité qui a lieu mais un « crime de masse », une « extermination orchestrée ».
Pour espérer nous en sortir, il faut une action fractale englobant des engagements à tous les niveaux. Malheureusement nous ne pouvons pas vraiment faire confiance aux politiciens et aux industriels...
« La tâche est immense et le temps presse. Si le génie humain existe, c'est ici et maintenant qu'il doit se manifester. »
Commenter  J’apprécie          424
Un diagnostic clair et accablant de la situation actuelle et à venir. Des propositions pratiques pour agir tout de suite chacun à son niveau. Voilà ce que donne à lire ce petit ouvrage, volontairement petit et consciemment dépolitisé.

Il n'a peut-être pas tout à fait tort, Frédéric Lordon, de railler Aurélien Barrau quand celui-ci n'ancre pas son combat dans un combat politique au sens « classique » (Marx était d'ailleurs, lui aussi, un économiste classique) du terme. Oui il faut parler de capitalocène plutôt que d'anthropocène. Oui il faut bien mettre le doigt sur les mécanismes qui sont à l'origine des dérèglements environnementaux, climatiques, mais aussi sociaux et même moraux de notre monde : et ces mécanismes sont incontestablement liés à l'appropriation violente par une classe de... tout ! Moyens de production, Richesses naturelles, espaces, temps, déplacements et imaginaires des femmes et des hommes qu'ils considèrent à leur service.
Mais il a peut-être aussi tort, Lordon, quand il raille Barrau et en fait un crétin scientifique incapable d'une conscience politique. D'abord parce que le chemin que Barrau a parcouru depuis l'astrophysique jusqu'à l'écologie est sans doute tout aussi admirable que celui que Lordon a parcouru pour passer de la science économique à la philosophie. Ensuite parce que Barrau a peut-être plus de chance de toucher un public large en descendant de son piédestal de savant et en donnant dans un style simple et pratique, appropriable en somme, que Lordon qui ne cesse de vouloir surélever sa statut à grand renfort de formules adroites et de bons mots (beaucoup d'intelligence, certes, mais au service de sa cause autant que de la cause). Je suis pourtant admiratif de Lordon, mais il est possible qu'il n'ait pas saisi l'importance des postures, la leçon de certains mouvements sociaux, l'écart qui existe entre certaines consciences et d'autres.
Et lorsqu'à la question qui lui est posé par un journaliste « si chacun devait commencer par un engagement, ce serait lequel ? », Barrau répond « ça serait d'oser interroger tout ce qui nous semble si évident. Plutôt que de se battre pour le « pouvoir d'achat », ne devrait-on pas se mobiliser pour le ‘‘devoir d'aimer'' ? » a-t-on raison de se gausser ?

La maison brule comme dit la formule désormais célèbre et reprise par tous. Or, si Lénine disait qu'il n'y a pas de révolution sans théorie révolutionnaire, c'est-à-dire sans analyse des causes de la situations et proposition, Barrau a sans doute raison de penser que nos cultures, notre civilisation, nos habitudes et visions du monde sont gangrénées par 500 ans de philosophie individualiste ou l'homme est posé au sommet de la création et peut en disposer à sa guise. IL a sans doute raison de penser que les uns et les autres avons aussi notre chemin à parcourir pour consentir à la rupture révolutionnaire. Sans briser ce credo-là (formé, entre autre, des croyances dans le consumérisme comme moyen d'être heureux, dans la fuite en avant technologique comme progrès, dans la croissance économique comme horizon civilisationnel), sans comprendre que nous faisons partie d'un tout et ne sommes pas un archipel dans un océan du vivant, on pourra toujours chercher à se réapproprier les moyens de production, à nationaliser les grands secteurs industriels, et réguler les échanges, etc., on risque bien de ne pas rompre suffisamment avec le modèle de pensée qui aujourd'hui nous domine et qui ne fait pas qu'épuiser les hommes et les femmes, mais aussi la nature (c'est Marx lui-même qui le disait). Ce modèle n'est pas seulement celui du mode d'appropriation, il est celui-là même de la légitimité de s'approprier.

Lordon est par ailleurs malhonnête de réduire le combat de Barrau à celui de la fin des touillettes en plastic. Et il dit même des choses très intéressantes : la nécessité de décroitre ! Et à l'heure où le grand soir risque bien plus d'être catastrophique que révolutionnaire, à l'heure où la désaffection pour les programmes politiques et plus encore les leader, autoproclamés ou adoubés est au plus fort, proposer à chacun (comme le fait Barrau) de devenir acteur dans son quotidien et d'agir en adoptant des gestes qui participeront, à grande échelle, à sauver le monde et à petite échelle à se repositionner dans ce monde pour en devenir un sujet responsable (le fameux principe de responsabilité cher à Hans Jonas) et, ce faisant, à redéfinir ce que c'est qu'un vie digne d'être vécue, ce n'est pas nécessairement l'idée la plus sotte que l'on ait proposée.

En somme, si je suis bien d'accord avec l'analyse de Lordon sur les causes de la misère et de la mort inévitable du Monde qui est le notre, dans toutes ses dimensions (sociale, civilisationnel, écologique...) mais non seulement je pense que Barrau n'est pas loin de partager la même analyse, mais il est même possible qu'il fasse un pas de plus : philosophiquement, en prônant un radicalisme que Lordon ne me semble pas encore atteindre, et stratégiquement en donnant tout de suite les clés d'un agir, certes individuel mais à portée collective potentiellement très puissant.
« Quand on pense qu'il suffirait que les gens n'en achètent plus pour que ça ne se vende pas » comme disait Coluche. On peut se battre pour effacer la dette et redonner du pouvoir collectif à la classe des dominés ET on peut se battre pour lui donner les moyens d'exercer tout de suite un pouvoir qui est loin d'être sans effet. Changer nos habitudes de vie et reprendre le contrôle de nos envies, de nos besoins, réels, re-travailler sur le sens de l'existence est loin d'être idiot et inutile.
Commenter  J’apprécie          182
On m'a prêté ce livre connaissant mon intérêt légitime pour le thème et pour être honnête je partais un avec un léger a priori négatif.
Non pas que je n'apprécie pas Aurélien BARRAU, d'autant que je le suivais déjà sur ses travaux scientifiques (1), mais par peur d'un ouvrage plutôt aseptisé, peut-être un peu trop doux et donc forcément en deçà de que le sujet mérite : on parle bien ici de la destruction de la vie par l'humain - principalement occidental, faut-il le rappeler?

Le livre démarre sur le constat implacable de l'écocide en cours. Nous consommons littéralement notre droit à la vie sur Terre en surexploitant ses ressources, qu'elles soient fossiles, minérales, végétales ou animales (humains inclus). le foisonnement de chiffres (2) pour témoigner de l'ampleur de la catastrophe met un sacré coup au moral - soyons honnêtes. Il faut bien ça - et il s'agit de toute façon de la réalité - pour appréhender l'urgence de la situation.

Face au défi éminemment vital avéré, que faire?
Barrau pose un tour d'horizon non exhaustif des différentes évolutions envisageables en distinguant l'échelle individuelle et politique, mettant en exergue leurs forces et faiblesses pour conclure à l'évidence d'un changement global. A voir le bilan mondial de consommation, il est clair qu'au moins le gaspillage pourrait être endigué en bien des domaines - par exemple. C'est à la fois le pouvoir du consommateur en tant qu'individu et des Politiques en tant que Législateur de tracer la voix vers un monde plus responsable; mais surtout : vivable.

Or ce changement ne peut advenir dans notre société occidentale droguée à la croissance. C'est une évidence que - désolé d'être franc - seuls les idiots peuvent nier. Aurélien BARRAU et certes Physicien mais un enfant comprendrait qu'une société basée sur la nécessaire croissance - et donc infinie - n'a aucune réalité possible dans un monde fini tel que l'est la Terre.
Un changement de paradigme vers un Ecologisme qui serait une règle d'or - sans être une dictature verte ! - passe nécessairement par un changement de paradigme sociétal. La concurrence entre les peuples et à l'intérieur même des peuples est une hérésie à bien des égards (lègue putréfié des premiers Utilitaristes, adoubé par une interprétation erronée du Darwinisme).
Non. On ne sauvera pas la vie sur Terre à l'aide du Capitalisme Néolibéral, principale forme d'oppression. On ne sauvera pas la vie sur Terre et les sociétés humaines sans une (r)évolution profonde, sans retrouver les racines du vivre-ensemble : le partage.

Le livre termine sur un petit chapitre de Questions/Réponses très pertinent qui permet à Barrau d'approfondir son point de vue sur certains sujets mais surtout de répliquer aux objections courantes le concernant directement (notamment, récemment, sa Rolex...) ou indirectement, aussi bien qu'infirmer tous les doutes les plus optimistes au sujet de l'effondrement en cours; Suit un petit "épilogue presque philosophique".

La pensée d'Aurélien BARRAU se rapproche à bien des égards de la pensée Libertaire, tel qu'il le mentionne lui-même dans le chapitre évoqué précédemment, mais aussi de la "Pensée Complexe" d'Edgar MORIN (sans toutefois le mentionner), ce qui confère à l'ouvrage une bienveillance et une profondeur particulièrement agréable.

Avec un peu moins de 140 pages - et "écrit gros" - c'est un ouvrage très accessible à un prix de 8€ (et sur papier recyclé histoire d'être le plus consistent possible avec ses principes) que je vous recommande non seulement de lire, mais surtout de faire lire - comme je m'apprête à le faire.

En espérant vous avoir donné envie.

(1) : https://www.youtube.com/channel/UCwgqYNmYaij2_8hq_tOFyZw
(2) : on regrettera tout de même l'absence de toute référence malgré la quantité de chiffres évoqués
Commenter  J’apprécie          221

Citations et extraits (119) Voir plus Ajouter une citation
L'extinction des espèces ne résultera que de la mort douloureuse d'un nombre incalculable d'individus. Ce ne sont pas alors des statistiques qui diminueront, mais des vivants qui expireront.
La souffrance peut-elle ne pas être prise en compte ? Derrière la vie, il y a les vivants. Tout est là. Ce ne sont pas des idées qui vont devoir - par nos choix - tenter de survivre à l'effondrement : ce sont des personnes.
Commenter  J’apprécie          332
Il faut être poète pour penser hors de l'ordre et déceler l'arbitraire de ce qu'une tradition pluriséculaire fait nécessairement apparaître comme inéluctable.
Commenter  J’apprécie          170
Les humains représentent 0,01 % des créatures vivantes, mais ont causé 83 % des pertes animales depuis les débuts de la civilisation. Une situation génocidaire d’une ampleur sans précédent. Qui, de plus, commence à profondément nuire aux humains eux-mêmes.
Commenter  J’apprécie          422
Aujourd’hui, en terme de biomasse, les mammifères « libres » ne représentent que 7 % des mammifères d’élevage, essentiellement destinés aux abattoirs. Plus des trois quarts des oiseaux sont des volailles d’élevage. Il ne faudrait plus montrer aux enfants, dans les livres éducatifs, les écureuils et les musaraignes : notre planète n’est plus significativement habitée par ces êtres-là. Ils sont anecdotiques. Aujourd’hui, le monde non humain est une gigantesque ferme-usine, une autoroute vers la mort. Les manuels scolaires ressembleraient à des livres d’horreur si nous disions la vérité. L’assumons-nous ?
Commenter  J’apprécie          370
On ne peut plus mener une politique qui favorise la « croissance » consumériste. Cela revient - littéralement - à se dire que face à un corps drogué et dépendant, nous allons augmenter les doses de substances hallucinogènes et mortifères. Cela peut, un court instant, masquer la pathologie, mais la mort n’en sera que plus rapide et douloureuse. C’est une question de sérieux. Les « doux rêveurs »ne sont pas, ici, les écologistes, mais ceux qui pensent pouvoir défier les lois fondamentales de la nature. Et leur rêve devient notre cauchemar.
Commenter  J’apprécie          301

Videos de Aurélien Barrau (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Aurélien Barrau
Rencontre avec l'astrophysicien Aurélien Barrau à l'occasion de la parution de "L'hypothèse K, la science face à la catastrophe écologique", aux éditions Grasset.
Résumé : Sortir la science de ses mauvaises habitudes, tel est le projet de ce bref et révolutionnaire essai. Face à la catastrophe écologique, la science est utilisée pour donner une réponse essentiellement « ingénierique» : technologie à tout prix, algorithmes envahissants, machines toutes-puissantes. Cela constitue le pire des choix. Si elle peut jouer un rôle salvateur, c'est, tout au contraire, en contribuant à un renouveau radical des symboles et des valeurs. En réinventant le sens du monde. Elle se révèle essentielle dans le constat du délitement : les espèces disparaissent, les populations s'effondrent, la pollution et la chaleur tuent, la planète devient inhospitalière… Elle demeure pourtant incapable de choisir la direction souhaitable. Considérée comme un simple outil, elle ne pourra que contribuer à accélérer l'effondrement. Comme l'écrit Aurélien Barrau, nous ne tenons pas assez compte des rêves des chiens. A partir de ce qu'il appelle « l'hypothèse K. », un laisser-faire entraînant une prolifération technique exponentielle, ce texte suggère de réinvestir la science de l'immense charge poétique qui lui a été déniée. Et cela afin de la libérer, de lui rendre son pouvoir bénéfique. Un plaidoyer pour une science nomade, tzigane ou touareg, humble et intransigeante. Une science déviante et fière de l'être !
Merci David Even pour la captation et le montage !
@aurelien_barrau @editionsgrasset7893
#science #aurelienbarrau #barrau #ecologie #librairie #millepages #librairiemillepages
+ Lire la suite
autres livres classés : écologieVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (1080) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (5 - essais )

Roland Barthes : "Fragments d'un discours **** "

amoureux
positiviste
philosophique

20 questions
846 lecteurs ont répondu
Thèmes : essai , essai de société , essai philosophique , essai documentCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..