Un polar agréable et sympa à lire, avec des héros ado, quelques fausses pistes, plein de street art, des oeuvres dans le genre "Space Invader" collées partout dans Paris ! On se balade dans Paris avec les ados, on suit l'enquête avec les policiers, le rythme est fluide. On suit aussi Yalim le jeune hacker, secrètement amoureux d'Esther. Il va pirater le serveur du jeu "Flash Invaders" pour créer un parcours personnalisé pour Esther, car il espère lui déclarer son amour dans Paris, dans un lieu romantique.
Suspense, amour, rythme, enquête de police, un roman à découvrir (avec un lexique pour les termes de police à la fin, pour les plus jeunes lecteurs)
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J'ai adoré ce roman pour ados emprunté à la médiathèque et j'ai eu du mal à le lâcher.
Il mêle à la fois une histoire d'amour et une intrigue policière sur fond de street art et de chasse aux invaders façon géo-caching.
Invader est un artiste qui pose de nuit des mosaïques sur les murs et monuments des grandes villes, façon personnages de jeux vidéos pixellisés, et ses fans les chassent à travers les rues (notamment parisiennes) pour les photographier et gagner des points sur un site de classement.
Yalim est un jeune homme passionné d'informatique et de jeux vidéos, hacker occasionnel pour le défi, qui tombe amoureux d'une camarade de lycée et commence à s'intéresser aux invaders dans le but de l'approcher.
Parallèlement, une jeune policière, Lila, en charge de meurtres mystérieux dans la capitale est persuadée qu'ils ont un rapport avec ces oeuvres "sauvages".
A lire !!!!
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Un petit roman policier tirant sur le thriller, un peu sombre, facile à lire dans la mesure où on à l'habitude de lire (en général), avec quelques termes scientifique moins abordables, mais expliqué par un petit lexique à la fin, bref une lecture perso plaisir que j'ai beaucoup apprécié.
Le lieu, Paris, point de vue interne. Pas toujours rose, moins élégant que dans la légende urbaine, mais une ville qui évolue en même temps que sa population, c'est ça les villes modernes ;)
Les perso, classiques, le geek un peu loser discret et amoureux de la belle populaire qui sort d'une rupture compliquée, la sixième de groupe qui a beaucoup de talent et d'intuition (ou beaucoup de veine, ça dépend du point de vue)…
D'ailleurs, c'est peut-être le seul bémol (pas très important tout de même) que j'ai remarqué, le point de vue : le choix du roman à plusieurs voix… On se perd facilement, surtout au début, surtout à la fin, chaque personnage ayant son propre cercle d'amis, son propre monde avec ses propres problèmes, on doit changer de point de vue et se mettre au niveau à chaque chapitre (ex : si on passe de la policière, avec ses meurtres, aux lycéens boutonneux et/ou hacker, on doit se mettre à l'échelle rapidement : passer d'une course poursuite effrénée avec du suspens, des délits et du danger, au seul danger de ne pas avoir le droit de sortir un soir c'est parfois dur). Néanmoins, on ne remarque pas du tout les quatre mains derrière l'oeuvre. Et ça, c'est super agréable !
L'intrigue est bien construite, mais ne nous perd pas totalement : on peut faire des hypothèses plausibles et assez précises (bien que souvent fausses :/ ). On devine assez facilment que le mobile est une une vengeance, ou au pire l'oeuvre d'un fou. le crime n'aurait pas pu être passionnel, puis-ce qu'axé sur Invader et ses créations, ne laissant la place à aucune romance. Aucune ? Vraiment ? En tout cas, aucune qui mène jusqu'au crime…
Le street art est l'art qui berce, guide et voit s'étoffer le roman. Au centre de l'histoire, il est quand même assez subtil, car il mène simplement les personnages. On peut voir à travers les yeux des personnages aussi bien qu'on peut voir par les yeux des Invaders… On peut d'ailleurs l'interpréter comme une métaphore : les petits Invaders voient tout, et sont responsables (dans l'histoire) de ce qu'ils voient. Ils portent en eux le secret des rues de Paris, et en même temps ils portent ceux qui veulent les percer jusqu'à la solution… Alors, métaphore ou paradoxe ? L'un ou l'autre, en tout cas, on peut l'appliquer à n'importe quelle autre oeuvre de street art.
Le monde du street art… Souvent considéré comme sombre, le roman… confirme ! (enfin je trouve)
L'art des rues est une version de Paris, peut-être plus parlante pour les jeunes, pour le coup. Encore que… de nombreux fans d'Invader sont des adultes, non ?
Paris, capitale de la liberté d'expression… mais jusqu'à quel point ? Bien que fictive, l'histoire pousse à s'interroger : est-il vraiment sans danger de s'exprimer ? Peut-on vraiment parler de "liberté" d'expression ?
Pour conclure, je dirai que c'est un roman qui traite de sujet plus adultes, mais en restant accessible pour les plus jeunes. Pas trop jeune quand même, notamment pour ce qui est des termes scientifiques, et des voix nombreuses et variées.
Très dans l'air du temps, il correspond bien aux centres d'intérêts des jeunes aujourd'hui. Une initiation au roman policier très sympa. Bravo ;)
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Cette histoire était vraiment intéressante plein de street art de Space Invaders dans Paris. A chaque fois je voulais découvrir la suite. Ce thème était vraiment intéressant car il était à la fois romantique et policier car dans l'histoire à chaque nouveau chapitre on change de personnage à un moment une policière et après un lycéen.
J'ai appris que toutes nos actions ont une répercussion sur les autres ex :le lycéen qui pirate le téléphone de sa future petite amie et donc à cause de lui la fille se blesse. J'ai aussi aimé le côté têtu du garçon et le côté curieux de Lia, l'inspectrice débutante.
Le personnage que je préfère c'est le lycéen qui pirate le portable de la fille mais celui que je n'aime pas c'est le lieutenant en chef il a l'air énervant avec son air hautain.
Ce livre est rempli de suspense, c'est ce qui fait son charme. le rythme de l'histoire est assez lent , ex:le parcoure dans Paris. Dans ce livre il y a beaucoup de fausses pistes , il change beaucoup par rapport à certains livres connus. Je recommande ce livre à 100% que ce soit pour les jeunes ou les plus âgés.
MBAPPORSHE
Cette histoire commence avec un collégien nommé Yalim ( bidouilleur d'informatique) qui crée un parcours en piratant le jeu « Flash Invader » pour sont amour caché Esther. Il est embarquer dans une histoire policière avec une nouvelle commissaire de police Lila qui enquête sur des meurtres devant ces oeuvres de street art.
Le jeu « Flash Invader » consiste à scanner des oeuvres dans la rue pour obtenir des points, le but est de trouver toutes ces oeuvres ressemblant à Pokémon Go©.
Ce livre est vraiment passionnant, on se sent transporter dans ce monde… J'ai vraiment apprécier cet ouvrage.
Je l'ai adoré car il permet de s'évader dans un monde policier et virtuelle plein de surprise et époustouflant à la fois. C'est une façon de découvrir Paris autrement : des ruelles au grandes rues ou avenues connues.
Je recommande ce livre ce livre est très originale est il est entraînant pour les ados surtout.
DieZombie
Yalim un jeune étudiant et doué en informatique tombe amoureux d'une jeune fille nommée Esther qui vient de se faire quitter par son compagnon et grâce à ses talents, il dissimule une copie du jeu pour l'embarquer dans son histoire de street-art mais un meurtre vient embêter son histoire!!!
Ce petit livre m'a beaucoup plu mais quelques petits moments d'ennui. Vous allez me dire que la couverture et le résumé ne sont pas plaisants, mais allez ouvrir cet ouvrage surprenant. J'ai plutôt apprécié ce livre. Plusieurs styles différents qui plairont à tout le monde. Certes des moments à revoir mais dans l'ensemble quelque chose de différent
A travers ce roman on découvre le monde virtuel tout en voyageant dans Paris avec plusieurs parties qui ensuite se regroupent. Une histoire d'amour, une enquête policière, des joueurs de jeux vidéos (des flasheurs de mosaïque diverses) une histoire hors du commun et plutôt originale.
Shadow Panda
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Mercredi 4 novembre
Esther court dans le labyrinthe des couloirs du métro République, zigzagant
entre les voyageurs pressés. Grégoire lui a envoyé un SMS il y a quelques
minutes et elle a immédiatement laissé en plan son devoir d’histoire sur les
nouvelles conflictualités depuis la fin de la guerre froide pour le retrouver. Sur
le quai de la ligne 8, elle relit son message « SUSHI, TU PEUX 16H METRO
CAMBRONNE ? J’AI TRUC URGENT À TE DIRE ».
Esther étudie rapidement le plan. Elle descendra à La Motte Piquet Grenelle et
finira à pied. Elle devrait être pile à l’heure. Mais qu’a donc Grégoire de si urgent
à lui dire ? Et pourquoi à Cambronne ? C’est loin de leur QG. Depuis la rentrée,
après un été passé à flâner dans les jardins publics et sur les quais de Seine,
ils ont pris l’habitude de se retrouver chaque mercredi en fin de journée dans
un petit café de la rue Oberkampf. C’est là, dans le fond de la salle déserte avant
l’arrivée des dîneurs, sur une banquette de skaï rouge, qu’ils s’embrassent à en
perdre le souffle avant de se raconter les deux premiers jours de la semaine où
ils ont été séparés car « cette année pas dans la même classe ». Et aussi parce
qu’au lycée, Grégoire préfère qu’ils ne se montrent pas trop ensemble.
Les stations défilent lentement. Esther s’impatiente. Elle compte les secondes
entre les signaux sonores, s’agace quand un retardataire bloque les portes,
redoute l’annonce qui préviendra d’une panne momentanée de secteur. Même
le baratin de Gérard-le-clochard ne parvient pas à la distraire. Enfin, elle sort.
Elle grimpe les marches quatre à quatre, remonte le boulevard de Grenelle sous
le métro aérien. Les détritus du marché jonchent encore le sol. Esther saute pardessus
les cageots éventrés, contourne les glaneurs venus remplir leur cabas
des fruits et légumes abandonnés. Elle est en sueur et soudain, de l’autre côté
du carrefour, elle aperçoit Grégoire.
Une péniche passe, éclairant les façades de l'Hôtel-Dieu et de la cathédrale.
Les bâtiments prennent l'allure d'un décor de théâtre.
Elle pense que Paris est la plus belle ville du monde.
Ce serait triste qu'elle devienne un musée où seuls les touristes déambuleraient en faisant des selfies. Non, Paris est vivant !
Même si en hiver les habitants se replient chez eux, les salles de théâtre, de concert, de cinéma, les cafés, les restaurants sont autant d'alvéoles d'un gigantesque poumon. Chaque soir, la ville respire, transpire, vibre et s'échauffe. Et puis, il y a les street artists qui ne cessent de la transformer, apportant aux murs gris poésie, cris d'injustice ou drôlerie.
Lila est perplexe.
Elle imprime les principaux articles concernant la personnalité de l'artiste. Surligne au Stabilo :
Activiste
Agit toujours de nuit
Masqué
Rythme compulsif
Symbole de conquête
Sans aucune autorisation
Jamais placés au hasard
Toute-puissance
Orgueil surdimensionné
Pas de message politique
Le portrait type du tueur en série ... Sans aller jusque-là, au moins un suspect potentiel.
Deux heures plus tard, Lila a lu des dizaines d'articles et elle est abasourdie.
Elle découvre que l'artiste est mondialement connu, que ses œuvres se vendent des petites fortunes et qu'il existe une véritable communauté d'admirateurs. Ceux qui fabriquent et collent à leur tour des mosaïques dans les rues ou plus modestement dans leur salle de bain. Ceux qui créent des envahisseurs en post-it et recouvrent les fenêtres de leurs bureaux. Ceux qui les photographient, collectionneurs virtuels, pour lesquels l'artiste a mis au point une application appelée Flash Invaders.
Comment quelques petits carreaux représentant un jeu vidéo des années 1990 peuvent-ils attirer autant de fans ? Lila est perplexe.
L'anonymat d'Invader est une composante essentielle de son oeuvre.