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Le roi déchu tome 1 sur 3
EAN : 978B09WLKWJ4Z
457 pages
Hartwick Publishing (06/05/2022)
3.88/5   26 notes
Résumé :
Ivory :
Je le vois me regarder.
Partout où je vais, il me suit.
C’est l’un des gardes de mon père au château. Il se fait appeler Mastodonte.
Quelque chose me déplaît chez lui, mais personne ne prend jamais mes inquiétudes au sérieux. En revanche, je parie que si mon frère exprimait les mêmes doutes, on l’écouterait… juste parce qu’il a des roubignoles et pas moi.
Eh bien, j’en ai toujours eu des plus grosses que lui.
Quand j... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je ferai une seule critique pour cette trilogie.
Pour commencer, j'ai adoré l'univers fantastique/médieval créé par l'autrice. Les personnages, les créatures, les mondes... il y a vraiment une recherche intéressante et une fantaisie développée.
L'intrigue est bien menée tout au long des trois tomes. le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer entre l'action, les guerres, les rebondissements, les intrigues amoureuses...
Côté personnages je suis mitigée mais je dois dire qu'ils sont globalement bien définis. Je ne me suis pas attachée aux protagonistes Huntley/Ivory, l'un comme l'autre trop clichés, pas convainquants, voir horripilants. Ryker et Effie n'ont aucun intérêt au récit. Par contre j'ai adoré tous les personnages secondaires (Elora, Bastian, la Reine Rolfe, les dragons...)
Il y a deux gros points noirs selon moi:
Le côté bisounours, pas assez adulte à mon goût (les gentils qui gagnent toujours avec un sens moral trop parfait: les grandes causes, la justice, le bien contre le mal, blablabla). On connait déjà la fin sans aller jusqu'au dernier chapitre au final.
Deuxième point et le pire, le style de l'auteur dans ses scènes érotiques. Tout simplement au delà du supportable, s'en était même risible tant on frôlait le cliché et le ridicule. Quand à la plume qui bascule complétement dans le vulgaire, j'en ai encore mal aux tympans. Pour comprendre, quelques citations:
"j'aimais sa grosse queue même si elle me faisait mal"
"sa chatte dégoulinait et ma queue palpitait"
"il jouit en quelques secondes, son chibre gainé jusqu'aux couilles"
"sa grosse bite..."
"je m'enfonçais dans sa chatte...ma queue épaississant en giclant... je la remplissais de mon foutre..."
Best seller du Times avec un vocabulaire pareil??? Cherchez l'erreur... Moi je ne comprend toujours pas. Les scènes ne sont même pas recherchées, tellement répétitives, dignes d'un mauvais porno. Bref, l'autrice ferait mieux de s'abstenir car cela gâche toute l'oeuvre à mon sens.
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Quelle excellente surprise ! J'ai adoré ce premier tome du Roi déchu, de l'auteure américaine Penelope Barsetti (plus connue sous son autre nom Penelope Sky quand elle écrit des romances contemporaines). le thème général de cette histoire est à priori de l'Heroic-fantasy, où nous avons des personnages qui évoluent dans un univers '"médiéval" dans un royaume imaginaire et avec des créatures surnaturelles en personnages secondaires.....

Le livre débute sur le flash-back, le drame qu'a vécu Huntley, notre héros de l'histoire, quand il était enfant et nous comprenons sa rage et son envie de vengeance....

Notre héroïne, Ivory, quant à elle, est une jeune princesse, qui vit dans l'inconscience du passé (peu glorieux, c'est le cas de le dire) de son père, le roi du royaume.

Un jour, elle va se faire enlever par ce fameux "mastodonte", qui n'est autre que Huntley et elle va découvrir tout un univers qu'elle n'aurait jamais imaginé auparavant, toutes les horreurs qui se déroulent "en bas de la falaise".....

Le récit est hyper prenant car nous passons d'une haine profonde entre nos deux personnages à quelque chose de beaucoup plus complexe par la suite....Entre eux-deux, cela va faire des étincelles, et il y a cette tension sensuelle (bien décrite et qui monte crescendo).....Nous terminons ce livre avec un gros suspens, une envie de lire la suite, bien évidemment car le fait d'alterner les chapitres du point de vue d'Ivory ou de Huntley, nous permet de comprendre que tout n'est pas tout blanc ou tout noir....Et que chacun a raison en certains points....

Les personnages secondaires sont aussi très charismatiques, notamment la mère de Huntley, qui est très cruelle (et en même temps, on peut comprendre la raison de son manque total d'empathie vis à vis d'Ivory, même si, la pauvre jeune femme n'est en rien responsable de ce que son père a fait avant sa naissance....).

Pour le "bestiaire fantastique", nous avons de quoi nous régaler (entre les dragons ou les yétis...notamment.....Mais pas que...) et évidemment, en plus de l'histoire d'amour très compliquée entre nos deux héros, il y a toute cette aventure, tous ces enjeux, ces drames à venir et sans doute inévitables....Bref, j'ai adoré ma lecture ! C'est un joli coup de coeur ! vivement la suite !

Ma note : 18,5/20
Lien : https://lespassionsdeviedefu..
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Attention, ce livre contient des scènes pouvant heurter la sensibilité du lecteur, vérifiez bien les trigger warnings avant de vous lancer dans votre lecture !
Autre petite précision, Penelope Barsetti est l'autre nom de plume de Penelope Sky qui est connue pour ses dark romances et la saga Boutons et dentelle.
Ici, elle change de pseudonyme pour marquer la différence avec ses autres titres car Penelope Barsetti nous emmène dans un monde imaginaire, avec de la magie et des créatures de nos contes et légendes.
J'ai plutôt eu du mal à entrer dans l'histoire mais comme je n'aime pas facilement abandonner un livre, je me suis accrochée et j'ai eu raison de persévérer. L'intrigue est lente à se mettre en place mais une fois que l'on est dedans, on ne lâche plus le livre, c'est quasi addictif.
On suit Ivory, fille d'un duc qui possède la capacité d'aider les animaux à guérir. Elle vit protégée par son père et son frère mais est loin du cliché de la demoiselle en détresse. Elle se pose des questions sur l'histoire du royaume dans lequel elle vit mais ne trouve aucune réponse dans son entourage. En allant soigner un cheval, elle croise des yeux bleus transperçant d'un soldat de son père qui a l'air de vouloir une seule chose : sa mort. Ce regard la hante, elle rapporte ses craintes à son père qui ne la prend pas au sérieux et l'envoie vers la capitale rejoindre les dames de compagnie de la Reine. le soldat au regard perçant, Mastodonte, fait partie du convoi et elle craint le pire. Lors du voyage, ses gardes sont assassinés et elle est enlevée par Mastodonte qui la ramène dans son royaume pour assouvir les rêves de vengeance de sa famille. On comprend que le monde dans lequel Ivory a évolué pendant toute sa vie n'est qu'un mensonge. Un nouveau monde cruel et sanguinaire s'ouvre devant elle.
Il est difficile de faire un bon résumé du livre sans faire de spoiler car le livre est complexe et surtout il y a beaucoup de secrets qu'il vaut mieux découvrir au moment de cette lecture! Je pense que l'auteure a voulu créer un univers entre Games of throne, le Seigneur des anneaux et The Witcher.
J'ai vraiment aimé le personnage d'Ivory, c'est une sacrée battante, têtue et intrépide qui ne se laisse pas dominer et cache sa souffrance pour ne pas donner satisfaction à ses bourreaux. Cependant, elle garde aussi sa vision pacifiste et cherche à comprendre les situations qui se présentent avec un grand coeur et une intelligence posée.
Les personnages secondaires sont intéressants et j'ai hâte d'en apprendre plus sur eux.
La deuxième moitié du livre se lit rapidement, le rythme est plus intense et l'histoire prend vraiment son envol. Je me suis attachée aux personnages et à l'univers. J'ai envie de découvrir ce que me réserve la suite des aventures d'Ivory et je ne regrette pas un instant d'avoir persévéré dans ma lecture.
Lien : https://www.facebook.com/aub..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
– Il y a quelque chose que je ne comprends pas… Sa main glissa le long de mon dos entre les omoplates, me berçant contre lui. Il ne dit rien, mais ses yeux m’encouragèrent à poser la question. – Quand tes parents gouvernaient les Royaumes… est-ce qu’ils savaient ? – Savaient quoi ? – Qu’il y avait des populations au pied des falaises. Il ne cilla pas, mais tarda à me répondre. – Tu le savais, soufflai-je. – Mes parents le savaient. Mais pas Ian et moi. Je le fixai, imaginant des yeux identiques aux siens. – Ils savaient… mais ils n’ont rien fait. Leur inaction avait une signification différente maintenant, parce que c’était ma famille qui vivait en bas. Mon père. Mon frère. Ma mère. Nous aurions dû nous trouver ici-bas, à leur place. – J’ai interrogé ma mère à ce sujet. Elle m’a répondu qu’ils menaient une guerre au nord et n’avaient pas assez de ressources pour s’occuper de la population d’en bas en même temps. – Mais cette guerre n’a pas duré éternellement. Et le père de ton père ? Et son père ? Durant des générations, personne n’a rien fait. Il soutint mon regard. Ça changeait tout. – Je suis navré de ce qui t’est arrivé. Sincèrement. Mais… peux-tu en vouloir à mon père et aux autres ? Peux-tu leur en vouloir d’avoir cherché à survivre ? Si les situations étaient inversées, ne ferais-tu pas la même chose ? Son regard se durcit comme si j’avais dit quelque chose de mal. – Donc ma mère méritait d’être violée… – Ce n’est pas ce que je dis. – Mon père méritait d’être poignardé à la gorge… – Non. Je n’excuse pas cette violence aveugle. Mais escalader les falaises dans l’espoir d’une vie meilleure… Comment peux-tu reprocher à quelqu’un de faire ça ? De vouloir s’éloigner de Nécrose ? De vouloir sentir le soleil lui caresser la peau ? Son hostilité ne disparut pas. – Tu sais que j’ai raison. Il détourna le regard et s’éloigna de moi. – Retourne dans ta cabane. – Je reste ici. – Je vais t’y traîner par la peau des fesses, siffla-t-il en se tournant vers moi. Qu’en dis-tu ? Il ramassa son haut-de-chausse et l’enfila, sans l’attacher, puis il chercha sa tunique. – Tu sais que j’ai raison, répétai-je. Il passa sa tunique par la tête. – Habille-toi. – Non. – Tu penses que je ne te porterai pas à poil ? Ce n’est pas ce qui m’arrêtera. Je repoussai les draps d’un coup de pied et me levai. – Si ton père était toujours sur le trône à Delacroix, rien ne serait différent ici-bas. Le sang des hommes serait toujours consommé comme du carburant, et ils souffriraient dans cette vie comme dans l’au-delà. Tu es furieux que mon père ait abandonné tout le monde ici, mais ta famille a fait exactement la même chose. Il ne s’agit pas de justice. Il s’agit de maintenir le statu quo. Quand vous étiez au sommet, vous ne pensiez qu’à vous.
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J’ouvris les yeux et observai le bras musculeux qui drapait mon estomac, un bras aussi brûlant qu’une bûche dans l’âtre. Je tournai la tête et vis une épaule massive, la peau tannée sur les muscles fermes, puis la mâchoire si dure qu’on aurait dit le tranchant d’une lame. La couverture découvrait sa poitrine, bombée de muscles aussi. – Qu’est-ce que… tu fais ? J’avais plus chaud, mais mes dents claquaient toujours. La voix grave de Mastodonte résonna à nouveau. – Je te garde en vie. Je levai le menton pour croiser son regard. Il avait déjà les yeux fermés, comme s’il ne me considérait pas comme une menace. Je soulevai doucement la couverture pour jeter un œil dessous… et je le vis. Son bazar. Son torse menait aux sillons ciselés de ses abdominaux, assez durs pour encaisser des coups, puis à la ligne de poils partant du nombril et descendant jusqu’à son… euh… ouais. Ses cuisses étaient tannées comme ses bras et couvertes de poils. Mais mes yeux retournèrent au bazar qui avait attiré mon attention. Merde. Je lâchai la couverture et me retournai pour m’assurer qu’il avait toujours les yeux fermés. Ils étaient ouverts. Grands ouverts même, et ils me fixaient. C’était l’une des rares fois de ma vie où j’étais vraiment gênée, alors je détournai rapidement les yeux, incapable de supporter ce regard plus longtemps.
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Pourquoi m’as-tu sauvé ? La réaction instinctive de mon corps fut d’inspirer à fond tant la question me semblait perverse. J’avais tout parié sur lui — et j’avais perdu. Je devais maintenant payer le prix de ma bêtise. – Je… je ne sais pas. – Tu ne sais pas pourquoi tu as renoncé à ton évasion ? Tu ne sais pas pourquoi tu as risqué ta vie en affrontant les Dents pour me sauver ? Un acte d’une telle bravoure… sans aucune raison ? – Il y a une raison… mais je ne sais pas laquelle. Son regard s’assombrit comme s’il n’acceptait pas cette réponse. – Je suppose que c’est parce que… je vois que tu es un homme bon. Pas pour moi. Mais je pense que tu le serais… si tu ne me considérais pas comme ton ennemie.
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– Où est-ce que tu m’emmènes ? Toujours rien. – Qu’est-ce que tu me veux ? – Tu n’es plus dans ton château et je ne suis plus un garde taillable et corvéable à merci, répondit-il en se retournant de nouveau et croisant mon regard. C’est moi qui commande maintenant. Et tu vas fermer ta grande gueule, sinon je m’en chargerai moi-même. Un frisson me parcourut l’échine, et tous les poils de mon corps se hérissèrent. C’était une sensation que j’avais rarement ressentie dans ma vie – une seule fois, en fait –, et cette sensation était la peur. Je ne pouvais pas affronter cet homme. Je ne pouvais pas m’enfuir. Je ne pouvais pas appeler à l’aide. J’étais impuissante.
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Un garde se tenait près des doubles portes, vêtu de l’uniforme du roi. Un plastron en acier noir portant l’écusson royal et un haut-de-chausse noir. Une épée à la taille, un arc dans le dos. Le casque masquait son front et son visage. Seuls ses yeux étaient visibles. D’un bleu vif. Pénétrant. Assassin. En arrivant au bas de l’escalier, je me figeai comme si on m’attaquait. Il n’avait pas dégainé son épée ni pris une position défensive. La seule violence émanait de son regard. J’étais trop jeune pour que les hommes me regardent, sinon parfois d’un air lubrique. Mais ce n’était pas ça non plus. C’était de la haine. De la pure haine.
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