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EAN : 9791091416306
160 pages
La Grande Ourse (07/01/2015)
2.25/5   4 notes
Résumé :
Louise décide de faire le vide. Son amant, son mari, ses fringues, sa maison. Tout. Elle largue tout. Seul son vieux manteau résiste à ce grand nettoyage méthodiquement orchestré. Sans se retourner, elle s'en va au volant de son coupé Mercedes. Hanté par le départ de sa femme, happé par le même vide, Laurent se lance à ses trousses. Dans une agglomération-fantôme où l'affole-ment et le chaos général font écho au chaos des coeurs, une course-poursuite à deux voix s'e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Une femme, elle part, vide sa penderie et ne garde qu'un vieux manteau réversible.

Elle avait tout, un amant, un mari complaisant, et de l'argent pour courir les boutiques et acheter tout ce qu'elle voulait. Mais elle quitte tout cela, pour errer sans but, vers des lieux de plus en plus miteux.

Son mari qui l'aimait, n'a jamais su par quel côté la prendre. Face à ce brusque départ, il ne sait que dire. Il est incapable de parler, au point qu'il en perd physiquement la voix. Il est d'autant plus désemparé qu'au même moment, ses actions s'effondrent, il est plus ou moins ruiné. Il partira à la recherche de sa femme, errant aussi au hasard.

Mais il n'y a pas que Louise et son mari qui sombreront dans la folie, c'est toute la société. Des manifestations ont tourné à l'émeute et les habitants fuient les quartiers en flamme. Des vigiles totalitaires font la loi et tentent de mettre en place un nouvel ordre social.

La vie est parfois comme un manteau réversible, elle peut cacher un envers bien sombre…

Un roman noir comme sa couverture, plutôt drames sordides que rose romance.
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Je fais cette critique dans le cadre de l'opération masse critique.

Je remercie l'éditeur et Babelio de m'avoir choisi pour ce livre et je leur demande de m'excuser par avance d'avoir mis si longtemps à écrire un billet.

Ce n'est pas que je n'avais pas eu le temps de lire le livre ni encore trouvé le livre trop embêtant.

C'est juste que le livre m' a laissé perplexe. Pourquoi me direz vous? Et je vous dirai que c'est pour cela que j'ai pris le temps de la réflexion. Je ne voulais pas d'un avis négatif pris sur le vif mais un avis plus réfléchi.

Que voulait dire l'auteur dans son livre? Que voulait elle me faire ressentir?

C'est ce que je vais essayer de trouver.

Louise, l'héroine, m'a paru si forte si sure d'elle même lorsque d'un coup de tête elle décide de tout plaquer sa vie douillette son mari pour fuir tout ce confort, tout ce monde qu'elle ne reconnait plus.

Jusqu'ici j'admire Louise, tout ce courage pour tout plaquer, j'admire.

Mais au lieu d'essayer une autre vie, elle tombe dans un engrenage qui va l'emmener très bas. Pourquoi ne s'est elle pas construit une autre vie même si je peux le comprendre elle a des trous à remplir dans son ancienne vie?

Passons au conjoint, lui si amoureux de sa femme, ne s'est pas aperçu de sa détresse, il s'en veut pour cela, il ne sait plus lui non plus où il en est. La spirale du désespoir va le faire dégringoler dans l'alcool, le meurtre, le déni de lui même. Va t il seulement s'en sortir?

Ces deux destins se retrouvent par la suite, comme si leur deux âmes n'étaient plus à même de se séparer. Là je dois dire que cela m'a semblait bizarre, mauvais, pour moi l'expression "beurk" revenait souvent.

On s'aperçoit que leur amour est sincère mais va t il survivre à leur noirceur à eux deux? Je ne sais pas.

J'avoue avoir survolé les pages après la rencontre des deux amants et donc peut être je n'ai pas compris la suite.

En conclusion pour moi l'idée de départ était la bonne, le livre ressemblait pour moi au départ à notre époque. le destin d'une jeune femme amoureuse qui plaque tout pour tout recommencer. J'ai apprécié la volonté du mari de retrouver sa femme et ce sans compter les risques.

Le manteau réversible s'est révélé être une deuxième peau, une deuxième vie pour Louise. Je n'ai cependant pas compris le revers de sa vie.

Peut être que ce n'est tout simplement pas mon style...
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Des Editions La grande Ours, j'ai beaucoup aimé Lola Bensky de Lily Brett (Prix Médicis étranger 2014), c'est pourquoi j'étais impatiente de lire ce roman venant du même éditeur.

Début prometteur : Louise décide de partir en abandonnant tout : mari, amant, maison, fringues, sauf son vieux manteau réversible.
Puis ça part dans tous les sens : Louise se fait attaquer et voler un bouton de son manteau, le mari qui se fait kidnapper après être passé à la TV et avoir laisser tomber ses amis de longue date, une partie de la ville est incendiée. L'écrivain est dans un imaginaire dont elle a oublié de nous donner les clefs pour y entrer. Un étalage d'argent assez désagréable, ainsi que des répétitions.

Cette critique négative ne m'avantage pas, d'autant plus que l'éditeur m'a envoyé ce roman, grâce à l'opération générale de Masse Critique de Babelio et, je pense, grâce à la critique élogieuse que j'avais fait pour le roman cité plus haut. Mais ma priorité sera toujours la sincérité.

Je suis la première à en faire une critique, peut-être, je l'espère pour l'auteur, un autre lecteur me démentira….
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Je remercie énormément la Masse Critique de Babelio et les Editions de la Grande Ourse pour leur confiance et également de m'avoir permis de découvrir cette histoire.

A mon grand regret pour l'auteure et la maison d'édition, ce livre à été une véritable déception.

Pourtant, la couverture sobre et le résumé avaient tout pour me plaire : une femme qui quitte tout pour changer radicalement de vie. Un mari inquiet qui part à sa recherche et le concept de double narration, dont j'adore l'utilisation.

Malheureusement pour moi, même si le synopsis fait parfaitement son travail, il en dit déjà un peu trop. Il faut avoir lu un bon tiers pour que l‘histoire ne soit plus celle décrit dedans.

Alors que pour la suite, le récit aurait pu prendre une tournure intéressante, j'ai découvert qu'elle manquait totalement de réalisme. Par ailleurs, je l'ai trouvé également décousu, les faits exposés partaient dans tous les sens et ça en devenait presque loufoque, tellement c'était invraisemblable.

Je comptais donc sur les personnages avec qui j'espérais m'attacher et sauver les meubles, mais encore une fois, cela n'a pas été le cas. J'ai rencontré des protagonistes distants et j'espère froid. Ils ne m'ont pas touchés une seule seconde à mon grand rejet. J'aurai souhaité que la narration à deux voix se fasse à la première personne et non à la troisième. Je pense que cette distance, ce dût à cela.

Je pense que cette histoire serait plus adaptée si elle avait été écrite en « format » scénario que court roman.

En conclusion :

Encore une fois, je suis vraiment navrée de ne pas avoir du tout aimé, qu'il s'agisse d'une si grande déception, mais je préfère être honnête. J'espère sincèrement pour l'auteure que d'autres personnes pourront contredire mon avis.

Note : DÉCEPTION ! :(
Lien : http://mo-comme-mordue.over-..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il a trop l’habitude de raisonner au présent. Sans penser que prévoir en fait partie. Hier le présent était là, de l’autre côté du filet, un adversaire à sa taille sur un terrain en dur. Il n’avait rien prévu comme il le fallait. Celui qui ne prévoit pas est déjà au passé. Selon ses amis, c’est la définition du perdant.

(La Grande Ourse, p.31)
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Ce temps sans répit. Dès qu’elle sortait, elle achetait, impossible de mettre le nez dehors sans acheter. Elle ne pouvait se contrôler. Chaque fois elle oubliait quelque chose. Toujours quelque chose manquait. Impossible de s’arrêter, elle avait ça dans la peau, cette fièvre de colmater les vides, ce besoin de paquets.

(La Grande Ourse, p.23)
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Delors et Bodineuf lui ont dit, l'amitié, c'est lorsqu'on peut appeler à quatre heures du matin.
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Video de Odile Barski (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Odile Barski
Odile Barski - le manteau réversible .Odile Barski vous présente son ouvrage "Le manteau réversible" aux éditions La Grande ourse. Rentrée littéraire janvier 2015. http://www.mollat.com/livres/barski-odile-manteau-reversible-9791091416306.html Notes de Musique : ?I'm Not Afraid to Lie? (by Liam Stewart). Free Music Archive.
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