AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Hôtel du Grand Cerf (122)

Tenez moi, Vertigo Kulbertus, obèse devant Dieu, devant le roi et devant la balance, depuis que je suis échoué dans cette campagne je n'ai même plus le coeur de décompter les jours qui me séparent d'une retraite dont mes collègues m'assureront, un verre de mousseux à la main, qu'elle est bien méritée, mais dont je pense qu'elle n'est peut-être que la punition d'une longue vie de labeur et de contraintes. Comment une retraite peut-elle être "bien méritée ? Cela voudrait dire aussi que la mort est "bien méritée"....Un jour arrive où on y a droit. Voilà."
Commenter  J’apprécie          448
Vous faîtes souvent le ménage, Meyer...
- Vous savez ce que c'est, un homme seul...
- Je ne vous disait pas ça comme un reproche. Je constate seulement que c'est le bordel chez vous. J'ai jamais vu ça. Et ça, c'est quoi ?
il montrait une serpillière étalée sur la table.
- C'est une serpillière, dit le bûcheron. Ça me sert de nappe. C'est solide et ça absorbe bien. Et ça coûte rien à l'achat.
- Je retiens l'idée, Meyer.
Commenter  J’apprécie          371
«  Les Français croient moins en Dieu que les  Belges, savez-vous.
– Je ne sais pas.
– Je vous assure. Le Belge a besoin de Dieu, alors que le Français n’a besoin que de lui-même. Vous comprenez ce que je veux dire ?  »
Commenter  J’apprécie          324
L'archiviste en chef des Archives départementales de Larcheville :
Tout était facile pour cette poupée Carabosse. Elle circulait entre les bureaux avec une vélocité gracieuse, déposait une punaise dans un cendrier, compulsait un catalogue, rajustait l'alignement d'une pile de magazines, émettait des sourires menus comme les messages des abeilles, mais si sincères et si profonds qu'on les percevait comme des ondes. Elle prononçait des paroles d'une parfaite accortise. On la sentait amicale. Elle rayonnait. Peut-être pas comme un matin de printemps, mais au moins comme un sapin de Noël. Elle avait les mêmes clignotements joyeux, quelque chose de pailleté comme la fête, une allure de guirlande posée sur un bûche.
Commenter  J’apprécie          302
Elle rayonnait. Peut-être pas comme un matin de printemps, mais au moins comme un sapin de Noël. Elle avait les mêmes clignotements joyeux, quelque chose  de pailleté comme la fête, une allure de guirlande posée sur une bûche.
Commenter  J’apprécie          293
[...] la Mère Dodue ...
[...]" dans le métier que je fais , les sentiments, c'est l'article introuvable . On a beau mettre du coeur à l'ouvrage , l'amour reste court sur pattes .
L'homme du soir, il cherche la délivrance ,pas plus.
[...] Il est partant pour l'illusion, mais en bon comptable de son argent de poche, il n'aime pas quand le compteur tourne trop longtemps.
Ils ne sont pas tous pingres , je veux.
Y en a qui offrent la roteuse.
Même deux , quand ils sont pincés par la dépendance éthylique.
Mais les autres , c'est à la bière qu'ils appellent le paradis.
Je vois ça vulgaire .
[...] Ah ! les temps ont changé. L'homme s'est laissé corroder par la crise .
Le voilà qui se projette dans l'avenir ,qu'il économise pour les lendemains, qu'il a la prétention de voir loin , qu'il se vante de spéculer à la Bourse.
Moi je leur dis à ces blaireaux ,est-ce que vous croyez que le bonheur vous attend quelque part dans l'avenir ?
L'avenir , ça n'existe pas.
[...]C'est les miroirs qui ont raison, ils ne reflètent que le présent. Et encore, quand il y a de la lumière ."
Elle se voulait grandiose.
La limonade et la philosophie ont toujours eu des affinités.
P 192

* comment ne pas penser au regretté Audiard ?
Commenter  J’apprécie          260
Les idiots aiment bien le monde et le regardent sans y trouver à redire. C'est leur façon de pardonner à la nature qui les a disgraciés. p 65-66
Commenter  J’apprécie          230
Quand le client boit raisonnablement, il rapporte raisonnablement. S'il boit beaucoup, il rapporte beaucoup. Et quand il est saoul, c'est là qu'il rapporte le mieux. Parce qu'il ne fait plus attention à ce qu'il dépense. L'homme saoul, vous le savez peut-être, n'a plus de dettes, plus de factures en retard, plus de femme infidèle, plus de patron tyrannique, plus d'obligations sociales, plus d'ennuis avec l'administration, plus d'impôts à supporter. Il est saoul. Je ne dis pas qu'il est heureux, mais en tout cas il n'est plus malheureux à cause de ce qui le rend malheureux d'habitude. Quand on a gagné ce que j'ai gagné grâce aux gens qui boivent, monsieur, on a du respect pour l'alcoolisme.
Commenter  J’apprécie          221
Ne tourmentez pas les petits hommes. Ils souffrent déjà du malheur d’être petits. N’ajoutons pas à leur peine. A partir de cet instant, considérez que tous les petits hommes sont innocents. Sauf s’il s’agit de grands déguisés en petits. Vous avez compris ? 
Commenter  J’apprécie          210
La mère Dodue qui tient le bar du même nom à Larcheville :
"L'avenir ça n'existe pas. Même quand on a des enfants. C'est les miroirs qui ont raison : ils ne reflètent que le présent. Et encore, quand y a de la lumière."
Elle se voulait grandiose. La limonade et la philosophie ont toujours des affinités. Nicolas approuvait. La Mère Dodue leur avait administré une "coupette". L'amitié est sensible aux bulles, disait-elle. La bulle de champagne, c'est du vide avec du vin autour. Un exploit vinicole. Quasiment un miracle, vu qu'il n'y a pas de bulles dans le raisin. p 192
Commenter  J’apprécie          192






    Lecteurs (877) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les objets d'exception du brocanteur, héros du roman de franz Bartelt :

    Attention vous n’êtes pas obligé d’avoir lu « Le fémur de Rimbaud » pour répondre à ces questions rigolotes.

    Le fil à plomb d’un bâtisseur de cathédrale.
    Le monocle triangulaire d’un franc-maçon écossais.
    Une montre molle, 100% caoutchouc, ayant appartenue à S. Dali.

    9 questions
    18 lecteurs ont répondu
    Thème : Le fémur de Rimbaud de Franz BarteltCréer un quiz sur ce livre

    {* *}