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Le Poulpe tome 282 sur 199
EAN : 9782842195243
224 pages
LES EDITIONS BALEINE (26/09/2013)
3.82/5   14 notes
Résumé :
Voici un an que Le Poulpe reçoit de mystérieux courriers
provenant de Painrupt, un petit village en plein coeur des
Ardennes, écrits par un vieil homme cherchant à l'intéresser à
une affaire de femme assassinée, soi-disant par son mari, un
richissime exploitant forestier. Ce vieil anar, Versus Bellum,
paraît avoir tout prévu pour faire tomber ce « gros ». Mais
pour mettre son plan machiavélique à exécution, il a besoin du>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Franz Bartelt a fait son petit Poulpe comme les autres !
Et dire que j'allais passer à coté de sa bonne, c'aurait été cruche ...
Son regard suppliant croisé dans une librairie d'occas' m'a fait 'craquer pour ses beaux yeux éplorés. Passée l'étape de la couverture attrayante et verdoyante, en bonne compagnie de Gabriel Lecouvreur alias le Poulpe, j'ai quitté Paname et ses cafés pour Painrupt, un bled perdu dans la forêt ardennaise où crèche Versus Bellum, un vieil anar qui ressemble à un lutin. Tel un magicien, le nain de jardin a changé en un tour de main l'allure de Gabriel Lecouvreur non pas en bûcheron mais surprise en mafiosi de pacotille : look à l'italienne, gourmette à tête de mort, lunettes de soleil de la marque Gnagna, chaîne de cou avec une balle de gros calibre. Tout cet attirail pour s'infiltrer chez un grossium soupçonné d'avoir trucidé son épouse mais y'a pas de preuves. Dans la peau d'Amadéo Pozzi, le Poulpe masqué nage en eau trouble pour la bonne cause et pour que la bonne cause...
Ce poulpe brassé à la bière d'Abbaye et assaisonné à l'humour salé ne manque pas de saveur régionale. du Franz Bartelt en grande forme.
La bonne a tout fait, c'est une perle... rare !
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Pour ce roman, « La bonne a tout fait », Franz Bartelt prête sa plume au célèbre détective Gabriel Lecouvreur surnommé « le Poulpe » à cause de ses longs bras semblables aux tentacules d'un poulpe. Harcelé par les courriers d'un vieil anar, Versus Bellum, vivant à Painrupt un village perdu au fin fond des Ardennes (en plein coeur pour les non initiés), qui croit, dur comme fer, qu'un gros bourgeois exploitant forestier est responsable de la mort de son épouse. Peu convaincu par cette histoire, le détective se laisse pourtant convaincre et quitte sa rassurante capitale vers ces contrées couvertes de forêts où, entre les averses, perce, au travers des futaies, un pâle soleil.
Franz Bartelt nous régale une fois de plus avec ses personnages délirants aux noms improbables. Les situations sont toujours d'une cocasserie qui n'appartient qu'à lui et fait vivre au « Poulpe » une aventure hors des sentiers battus et bien loin de la vie nocturne parisienne. Les Ardennes, terre de prédilection de l'auteur et ses habitants, sont au coeur de cette nouvelle aventure du détective. Délirante, arrosée à la bière d'abbaye qui soigne tout les maux, ce petit polar est un bijou de drôleries.
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Toujours dans le même registre du roman mi-polar, mi-comique. le tout écrit par une plume subtile.
Cette fois l'auteur est invité pour résoudre un crime supposé.
Le suspect vivait sous l'autorité glaçante de son épouse qui détenait et l'argent et le pouvoir.
Elle ne rêvait que d'acheter des terres boisées afin de les raser consciencieusement par une main d'oeuvre sous payée afin de faire négoce du bois.
L'enquête menée sous une fausse identité révélera la vérité.
Agréable mais assez répétitif avec le précédent roman du même style que j'ai lu (Ah les braves gens)

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Ah ? Et que faisiez-vous de si intéressant aux cabinets pour en arriver à rater l'heure d'un rendez-vous dont en grande partie dépend votre avenir ?
- Caca, monsieur Pozzi...
- Que ne l'avez- vous pas dit d'entrée, monsieur Bermont ? C'est un cas de force majeur ! Certes, vous auriez été bien inspiré de prendre vos précautions dans le courant de la matinée. Mais enfin, c'est vrai que parfois ça ne prévient pas. Comme aimait à le répéter mon grand-père, qui n'était pas napolitain pour rien : Quand le boyau dit "hue", personne n'est assez malin pour arrêter la cavalerie !
- Votre grand-père disait juste, monsieur Pozzi.
- C'est bien de le reconnaître. Merci pour lui. Paix à son âme.
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L'âge, dit-il, m'a sérieusement diminué, c'est vrai, mais il ne m'a pas réduit à l'impotence. Je sais encore jouer ma partition dans le duo. Et dans le trio. Voire dans le quatuor, les jours de fêtes, au solstice d'été, pour célébrer les feux de la Saint-Jean. Ou même seulement, quand ça se trouve, comme ça, sous le coup d'une inspiration subite, par improvisation. Pour être franc, je fourbis moins que je ne me fais dorloter mais je suis encore capable de m'accointer à la satisfaction générale. Dans nos contrées, qu'est-ce qu'on ferait d'autre ? Une fois le bois rentré, que les poireaux sont repiqués, que les myrtilles sont dans le pot de confiture et les champignons en colliers sous les poutres du grenier, il n'y a plus rien à faire, si ce n'est que trousser la chope et retrousser la gueuse. Comme tu le vois, chez nous l'air est pur et les plaisirs sont sains !
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Avec fracas, Versus avait lâché au milieu de la table un casier de bouteilles qu'il avait tiré d'une cachette soi-disant creusée dans la roche, près de la cheminée.
" C'est ma tournée, proclama-t-il. De la bière de l'abbaye d'Orval. Un psychotrope caractéristique de la contrée. Même les Hollandais, éduqués dans la culture de l'herbe et de la fumette, viennent s'approvisionner chez les bons pères. Effet stupéfiant garanti. En un soir, une nuit et un matin, tu visites les trois tiers successifs des étoiles. D'abord, la lumière du paradis. Ensuite, les ténèbres de l'enfer. Enfin, les clignotements phosphorescents du purgatoire. Pour information : ce breuvage sacré se sert à température. Afin de convertir ta soif de profane en concupiscence spirituelle, je te le verse dans le calice d'origine. Tu connais les étourdissements de l'ivresse. Tu vas éprouver les vertiges de l'expérience mystique. "
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On causera ensemble, camarade. Mais pas avant d’avoir vidé une deuxième bouteille*. Il faut respecter le rituel mis au point par nos anciens. On ne cause jamais avant d’avoir bu la deuxième bouteille. Jamais. Il faut le temps de s’humecter les papilles, de se décrasser les chicots, de se délier la langue. Les fondamentalistes soutiennent même qu’on ne commence bien à causer qu’en décapsulant la quatrième.
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Avec une lenteur de kebab à la broche, Bremont amorça une rotation qui sembla lui coûter un effort surhumain.
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Une minute quarante de Franz Bartelt à consommer sans modération, extrait du livre "Le bon temps" paru à L'Arbre vengeur.
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