Celui-là est mon frère

L'histoire, c'est celle de l'amour et de la rivalité entre deux hommes : le souverain, et son "frère", un enfant que le roi a adopté pour que son fils ait un copain du même âge avec qui jouer, mais aussi parce que l'orphelin était l'ennemi, pour montrer qu'il pouvait pardonner et que les peuples devaient vivre ensemble. Devenus adultes, les garçons se perdent, puis se retrouvent, le frère revient, et c'est là l'objet du roman.
Le récit est écrit à la première personne (le roi), dans un style très poétique, qui s'essaie à transmettre les sentiments ambivalents, les émotions contradictoires que traversent le roi de ce pays dont on ignore le nom. C'est bien sûr une vaste métaphore que ce qui se passe dans certains pays en proie au terrorisme, en tut c'est ainsi que je l'ai lu, mais l'écriture m'a laissée de glace si j'ose dire, je ne suis rentrée ni dans l'histoire ni dans les personnages, j'ai trouvé que ça "sonnait" faux, sans doute parce que le roi ne l'est pas assez à mon goût, trop faible, trop lâche, et que son amour pour son frère, ou en tout cas l'amour pour celui qu'il était avant n'est en soi pas une excuse. du coup... je me suis dépêchée de le finir (il n'est pas très long) pour pouvoir passer à un autre :-(