Marco Bartoli
Gabriel-Xavier Culioli (Préfacier, etc.)/5 2 notes
« Pasquale Paoli a été le Thémistocle du Siècle des Lumières ». Ainsi avait-on coutume de présenter ce Corse qui déclara l'indépendance de son île en 1755 et fut admiré de tous les grands penseurs européens à l'instar de Jean-Jacques Rousseau ou Voltaire. Précurseur des idées de la révolution française, il fut combattu par la royauté française qui en 1768 ann... >Voir plus
Gabriel-Xavier Culioli (Préfacier, etc.)/5 2 notes
Résumé :
« Pasquale Paoli a été le Thémistocle du Siècle des Lumières ». Ainsi avait-on coutume de présenter ce Corse qui déclara l'indépendance de son île en 1755 et fut admiré de tous les grands penseurs européens à l'instar de Jean-Jacques Rousseau ou Voltaire. Précurseur des idées de la révolution française, il fut combattu par la royauté française qui en 1768 ann... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Qui est ce mystérieux M.Bartoli, auteur de "Pasquale Paoli, Corse des Lumières" ?
Je n'ai trouvé aucune référence, sinon un petit encart dans la présentation du livre par Gabriel-Xavier Culioli : cet ouvrage date de 1866, M.Bartoli est inspecteur de l'enseignement primaire.
.
Vous connaissez Bonaparte, mais connaissez-vous Paoli ?
C'est comme si je vous disais :
vous connaissez le Che ou Castro, mais connaissez-vous José Marti ?
Eh bien, Paoli ( 1725-1807) et Marti, sont tous les deux humanistes, hommes politiques, et pères de leur patrie respective !
José Marti a publié un livre dessiné acheté là-bas, que je regrette d'avoir prêté, car introuvable aujourd'hui, même par notre fille qui est partie à Cuba : "La piedra en el camino". Un superbe livre très simple et très philosophique, pour enfants et même adultes... Tiens, ça me fait penser qu'il faudra que je lise Bachelard...
.
Bref !
La Corse fut longtemps sous le joug de la république de Gênes. Cependant, les fiers Corses ont versé le sang pendant plusieurs siècles pour s'affranchir d'un colonisateur. Mais le chef révolté Sempietro fut assassiné par Gênes en 1567 ; le chef révolté Gaffori fut assassiné par Gênes en 1753.
Pasquale Paoli, fils d'un chef révolté, s'oppose à Gênes et à l'ambitieux Corse Matra. Or Gênes est affaiblie.
En 1756, grâce à Paoli, la Corse gagne enfin son indépendance ! Elle est administrée intelligemment par Paoli qui ne tolère pas les vendettas et développe l'agriculture. Paoli est aimé de son peuple !
.
Cependant, Choiseul, le premier ministre de Louis XV veut la Corse. Il y a un jeu politique à plusieurs, même si la personnalité de Paoli domine la Corse de 1756 jusqu'en 1770, puis après son exil, à son retour, de 1790 à 1795.
En 1795, il est alors chassé par l'ambitieux Corse Pozzo.
Mais Pasquale Paoli n'aura jamais varié d'un iota ( contrairement aux nombreux opportunistes ), dans ses valeurs : LIBERTE du pays, amour de ses concitoyens qui lui rendent bien, démocratie et lois concises, ce qu'il appréciera chez Napoléon en 1802 ( après, c'est peut être autre chose, mais le sujet n'est pas là).
.
Nous sommes allés visiter la Corse en 2013. Ce pays nous a touché par l'accueil de ses habitants, et la beauté de ses paysages qui m'ont fait penser à La Réunion.
A Corte, j'ai vu un buste sur la place.
Mais c'est qui ?
Ah ! Pasquale Paoli !
Vite, une librairie sur place, et pam ! dans ma PAL... Longtemps, trop longtemps !
Je n'ai trouvé aucune référence, sinon un petit encart dans la présentation du livre par Gabriel-Xavier Culioli : cet ouvrage date de 1866, M.Bartoli est inspecteur de l'enseignement primaire.
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Vous connaissez Bonaparte, mais connaissez-vous Paoli ?
C'est comme si je vous disais :
vous connaissez le Che ou Castro, mais connaissez-vous José Marti ?
Eh bien, Paoli ( 1725-1807) et Marti, sont tous les deux humanistes, hommes politiques, et pères de leur patrie respective !
José Marti a publié un livre dessiné acheté là-bas, que je regrette d'avoir prêté, car introuvable aujourd'hui, même par notre fille qui est partie à Cuba : "La piedra en el camino". Un superbe livre très simple et très philosophique, pour enfants et même adultes... Tiens, ça me fait penser qu'il faudra que je lise Bachelard...
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Bref !
La Corse fut longtemps sous le joug de la république de Gênes. Cependant, les fiers Corses ont versé le sang pendant plusieurs siècles pour s'affranchir d'un colonisateur. Mais le chef révolté Sempietro fut assassiné par Gênes en 1567 ; le chef révolté Gaffori fut assassiné par Gênes en 1753.
Pasquale Paoli, fils d'un chef révolté, s'oppose à Gênes et à l'ambitieux Corse Matra. Or Gênes est affaiblie.
En 1756, grâce à Paoli, la Corse gagne enfin son indépendance ! Elle est administrée intelligemment par Paoli qui ne tolère pas les vendettas et développe l'agriculture. Paoli est aimé de son peuple !
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Cependant, Choiseul, le premier ministre de Louis XV veut la Corse. Il y a un jeu politique à plusieurs, même si la personnalité de Paoli domine la Corse de 1756 jusqu'en 1770, puis après son exil, à son retour, de 1790 à 1795.
En 1795, il est alors chassé par l'ambitieux Corse Pozzo.
Mais Pasquale Paoli n'aura jamais varié d'un iota ( contrairement aux nombreux opportunistes ), dans ses valeurs : LIBERTE du pays, amour de ses concitoyens qui lui rendent bien, démocratie et lois concises, ce qu'il appréciera chez Napoléon en 1802 ( après, c'est peut être autre chose, mais le sujet n'est pas là).
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Nous sommes allés visiter la Corse en 2013. Ce pays nous a touché par l'accueil de ses habitants, et la beauté de ses paysages qui m'ont fait penser à La Réunion.
A Corte, j'ai vu un buste sur la place.
Mais c'est qui ?
Ah ! Pasquale Paoli !
Vite, une librairie sur place, et pam ! dans ma PAL... Longtemps, trop longtemps !
Citations et extraits (7)
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Ils débarquèrent à Bastia avec une grande pompe, car Gênes, la Sérénissime République, croyait, par cet appareil, imposer du respect aux Corses. Ces sénateurs étaient les messagers de cette Gênes la Superbe qui, oubliant son orgueil, venait demander une transaction à ce peuple qu'elle avait jusqu'alors considéré comme un troupeau à exploiter, et qu'elle avait, mais en vain, désigné à l'Europe comme un ramassis de malfaiteurs, de rebelles et de sauvages, dignes au moins d'être mis au ban des nations.
Matra arrive au couvent où Paoli s'était retranché. Le combat s'engage avec un acharnement sans pareil de la part des assaillants, et une résistance incroyable de la part des assiégés. Chaque coup qui part des meurtrières et des fenêtres du couvent porte la mort dans les rangs ennemis ; mais ceux-ci sont trop nombreux et Paoli est dans un danger imminent. Déjà la porte a cédé aux haches ennemies ; déjà Paoli et les siens songent à mourir, mais au moins en vendant chèrement leur vie, lorsque du haut des montagnes voisines retentit la conque marine : ce sont les partisans de Paoli qui accourent porter secours à leur général.
NDL : John Wayne, où es-tu ?
NDL : John Wayne, où es-tu ?
Mais Elliot allait se laisser fasciner par Pozzo-di-Borgo dont l'ambition insatiable commençait à se faire jour. Celui-ci, qui devait tout à Paoli, allait payer son bienfaiteur par la plus noire ingratitude, en soufflant dans le coeur du vice-roi le hideux démon de la jalousie.
Avant de dire qu’il y a de la grandeur dans un peuple, il faut attendre qu’il est subit l’épreuve de l’adversité. Pour les nations comme pour les individus le véritable héroïsme consiste dans le sacrifice de soi.
L’ orgueil fait plus de meurtriers que la haine, et les vengeances seraient moins fréquentes si elles ne faisaient pas supposer le courage et la puissance individuelle.
>Histoire de l'Europe>Histoire de France>inconnu (56)
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