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EAN : 9781542095310
217 pages
Amazon Publishing (14/11/2017)
3.82/5   51 notes
Résumé :
Lorsque le Professeur Lazreg, éminent cancérologue, annonce à Régis Gaudin que la tumeur qui le ronge ne lui laisse plus que six mois à vivre, ce dernier reçoit la nouvelle avec une indifférence qui frise la bravade. Pourtant, le détachement dont il fait preuve est bien réel. Enfant surdoué, thésard à 19 ans et brillant astrophysicien, Régis Gaudin est un véritable asocial qui vit reclus dans son bel appartement parisien, avec pour seule distraction les jeux télévis... >Voir plus
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J'ai eu la chance de dévorer en avant première Six mois à tuer, de Enzo Bartoli, grâce au site Net Galley et aux éditions Amazon Publishing France.
Court roman, qui m'a vraiment scotché, surtout la fin !
Régis Gaudin est un homme asocial, renfermé sur lui-même et qui n'a plus que six mois à vivre, car atteint d'un cancer très agressif. Pourtant cet homme est brillant, il a soutenu une thème a l'age de 19 ans, et est un brillant astrophysicien. Mais il n'a plus que six mois à vivre, reclus chez lui car il n'aime pas sortir... Et son plus grand plaisir actuellement est de regarder les jeux de TF1 à 19 heures !
Mais Régis n'avait pas prévu rencontrer Chloé, une jeune femme qui lui fait une proposition... déconcertante, et c'est peu dire !
Il y a énormément d'humour noir dans ce court roman, très bien ficelé et vraiment captivant.
Régis n'est pas un personnage exceptionnel, au départ je me suis dit que lui et moi ça n'allait pas trop accrocher.. mais en fait si :) Il est attachant le bougre, et je l'ai apprécié.
J'ai aimé l'histoire, l'ambiance de ce roman et le fait qu'il y ai énormément de rebondissements.
Je m'attendait à un roman classique mais pas du tout, je ne pouvais vraiment pas deviner cette fin. J'avais des doutes concernant un ou deux trucs, mais je ne pensais pas du tout que les choses tourneraient ainsi :)
Excellente surprise donc que ce Six mois à tuer, que je vous recommande chaudement et à qui je mets quatre étoiles et demie :)
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Quelle agréable surprise qu'un livre drôle, bien écrit qui manie l'humour noir et l'ironie à la perfection et nous entraine hors des sentiers battus de la fiction de loisir .
Regis Gaudin est un scientifique talentueux que son intelligence exceptionnelle handicape profondément à tel point qu'il fuit les rapports sociaux pour se gaver de chips devant des jeux télévisés insipides. Malheureusement pour lui, il est atteint d'un cancer et son diagnostic vital est engagé puisque son médecin ne lui donne plus que six mois à vivre...
C'est au moment où il apprend cette terrible nouvelle qu'une jeune femme entre dans sa vie, l'intrépide Chloé qui va lui proposer de pimenter ses derniers moments sur terre en contribuant à la débarrasser des nuisibles qui l'encombrent, à savoir ceux que l'on préfèrerait voir morts que vivants . Puisqu'il n'a plus rien à perdre, à quoi bon s'encombrer de scrupules tant les crapules méritant la mort prolifèrent au détriment de tous.
Choqué au départ par cette proposition pour le moins inhabituelle, notre héros va pourtant céder aux charmes de la tentatrice qui fera équipe avec lui pour l'aider dans son passage à l'acte.
Et ce récit est d'une drôlerie irrésistible tant on imagine mal cet astrophysicien perturbé et malade, dans la peau d'un tueur chargé de remplir un contrat ! Je n'ai pu m'empêcher au long de ma lecture, d'évoquer le personnage principal de la série à succès "Big Bang Theory", Sheldon Cooper scientifique de haut niveau, au comportement irrésistible provoqué par un syndrome d'Asperger qui réjouit son public fidèle avec ses foucades depuis tant d'années.
Enzo Bartoli rend son histoire crédible par une foule de petits détails précis et on ne peut s'empêcher de tourner les pages pour voir ce qui va arriver par la suite, signe qu'il s'agit là d'un très bon roman dans sa catégorie et que l'irrévérence dont l'auteur fait preuve, eu égard au discours bien pensant qui conduit certains à l'auto-censure pour ne pas choquer , est signe d'une vitalité de la littérature de distraction qu'il faut encourager et diffuser.
Bien sûr je vais largement recommander ce livre que j'ai lu d'une traite avec délectation et j'espère que l'auteur reprendra prochainement la plume dans le même registre de l'humour noir que j'apprécie particulièrement et qui ne ma parait pas suffisamment représenté sur la scène littéraire contemporaine.

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J'ai découvert Enzo Bartoli grâce à Agnès du blog Destinations Passions et depuis, j'ai avalé ses romans les uns à la suite des autres. Je suis une grande fan des enquêteurs du 36 Quai Des Orfèvres, Pascal Guilbert et le capitaine Guilhem Lanternier, surnommés respectivement Tonton et Beau Gosse, qui forment une équipe de choc. Je me réjouis déjà du prochain livre « Sous le pavé des morts » sorti en mars et qui m'attend sagement dans ma liseuse.

Mais revenons à Six mois à tuer. le titre est on ne peut plus clair, même si cela peut porter à confusion. Il suffit de lire la quatrième de couverture pour comprendre que ce n'est pas un roman ordinaire. Non ! Pas avec Enzo Bartoli. Cette histoire sort des sentiers battus et j'ai apprécié le personnage principal, avec tous ses défauts et les qualités qu'il renferme au fond de lui.

Astrophysicien au QI de 162, Régis Gaudin apprend par son cancérologue que sa tumeur est incurable. Il ne lui reste que l'équivalent de six mois à vivre. Comme c'est expliqué dans le résumé, Régis encaisse la nouvelle sans la moindre réaction. Il résumera cet état de fait comme une fin salvatrice, puisque Régis est un asocial. Il n'aime pas la compagnie des autres et pourtant…
Il compte finir ses jours dans son canapé à regarder les jeux télévisés. Mais une rencontre va changer la donne : Chloé Schneider. Cette jeune femme pétillante et peine d'entrain va lui faire une proposition qui d'abord le choquera quelque peu. Au final, il acceptera ce contrat tacite et deviendra la main vengeresse des petites gens.

Un roman noir qui ne manque d'humour, malgré le sujet délicat du cancer et des dernières réflexions d'un homme condamné. Régis Gaudin est le monsieur tout le monde qui passe inaperçu, la dernière personne qu'on penserait être un tueur en série.
Le final m'a vraiment scotchée. J'avais une petite idée de ce que réservait l'auteur à son personnage mais là… Une fois de plus, j'ai été surprise.
Bref, une très belle lecture !
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Régis est fichu. Son cancérologue est formel et ne lui donne pas plus de six mois à vivre. Six longs mois à tuer, en s'abrutissant devant des émissions idiotes à la télévision et en buvant de la 1664 ? Ou alors six courts mois à tuer des gens de la pire espèce ? Voici le choix cornélien que lui présente Chloé, une jeune femme dynamique et déterminée au charme envoûtant.
Régis l'astrophysicien asocial se laisse convaincre et très vite se découvre un certain talent de tueur à gages.

Quelle idée géniale que de transformer une personne condamnée en assassin sur commande ! Enzo Bartoli y a pensé et son choix s'est porté sur le pauvre Régis.
La vie du génie étant insipide, cette expérience sera une aventure extraordinaire avant de mourir. Tels sont les arguments avancés par Chloé, et Régis accepte plutôt facilement.
Les victimes sont de toute manière odieuses. Mais les crimes qui leur sont reprochés sont assez clichés donc navrants : Un politicien xénophobe et homophobe, une maquerelle, un directeur d'école pédophile, etc ...
Le mode opératoire en revanche est intéressant à suivre, car parfois plannifié avec le plus grand soin, mais d'autres fois totalement improvisé sous le coup d'une impulsion.
Quant l'échéance approche, et les regrets que tout s'arrête bientôt (autant pour Régis que pour le lecteur bien que je ne parle pas du memê genre d'épilogue), Enzo Bartoli nous fait tomber de très haut ! Je ne l'avais pas vu venir ! Ce petit polar à l'humour noir se déguste tranquillement jusqu'à l'explosion de saveurs finale. Bien joué.
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Un polar à la française, banal à première vue, mais qui réserve de belles surprises…

Atteint d'un cancer, le pauvre Régis Gaudin se sait condamné. Astrophysicien asocial, il est engagé par une mystérieuse et charmante jeune femme pour devenir tueur à gages. Comme il n'a plus rien à perdre, il peut sans risque débarrasser la société d'un certain nombre d'indésirables.
Six mois à tuer... le titre est on ne peut mieux choisi!

En soi, le polar est un Breaking bad à la française, avec un personnage à la Houellebecq. On se dit, au début, que le roman se lit bien, que l'auteur, sans avoir beaucoup de style, a de l'humour, qu'il y a derrière tout ça une petite morale qui se veut dérangeante, mais qui est un peu convenue. L'antihéros se change en justicier. La question que l'on se pose est: qui mérite de mourir et sur quels critères? Quand bien même il s'agit d'en finir avec une ordure qui agit en tout impunité, a-t-on le droit de faire le travail que la police ne fait pas, ou n'est pas en mesure de faire?

Intéressant. Sans plus.

Mais le polar réserve de sacrées surprises et ce n'est que sur la fin qu'on se dit, comme dans tout bon thriller: « Mais c'est bien sûr! » On repense alors à tous les indices que l'auteur a semé au fil du récit. Il avait tout calculé, et avec une intelligence remarquable.

Le pire, c'est qu'on trouve un nouveau twist en guise d'épilogue. Lui aussi amené de la manière la plus habile qui soit… Je ne vous en dis pas plus. Si vous aimez les histoires bien ficelées, Six mois à tuer est fait pour vous. Vous découvrirez une lecture agréable et un auteur bourré de talents et d'humour.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
C’est une femme qui m’accueille. Mauvaise nouvelle. Mes relations avec mes congénères étant déjà compliquées, c’est évidemment pire avec le sexe opposé. Mais bon, elle a plus de cinquante ans et n’est pas très séduisante dans sa robe de laine grise et sa veste de tailleur noire. Je devrais réussir à conserver mes moyens. En revanche, elle était déjà derrière son bureau qui m’était masqué par un reflet sur la vitrine. Il est fort possible qu’elle m’ait déjà vu passer et repasser et me prenne pour un demeuré.
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Je repense au roman écrit par mon voisin. Je n’ai pas retenu le titre et n’ai pas dû atteindre le premier tiers, mais il me semble que cette fontaine était un élément important du décor. Le héros venait y lire avec sa copine, où quelque chose comme ça.
« Polyphème surprenant Galatée dans les bras d’Acis »
Je n’ai peut-être rien compris à son roman, mais je souviens parfaitement de l’histoire de cette fontaine. Comme je le faisais systématiquement gamin, j’avais appris par cœur la plaque explicative posée devant, lors de la même sortie scolaire. On avait sans doute fait le tour dans l’autre sens puisque c’était avant de finir dans le bassin.
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Ce soir, je ne change rien à mes habitudes. D’aucuns pourraient y voir une forme de défi. Le sursaut de l’homme qui, se sachant condamné, va affronter la réalité avec le courage du désespoir, va faire face à la mort prochaine sans lui offrir le plaisir de le voir se liquéfier…
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Je me surprends pourtant un matin, la cuillère en suspens au-dessus de mon bol de café, à réfléchir à ce que je pourrais changer à mon quotidien pour les six mois qu'il me reste à vivre. Rien ne vient, pas l'once d'une idée.
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