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Critique de Tom_Otium


L'auteur explique le paradoxe du bonheur grâce à son concept de croissance endogène négative. Il prône une société relationnelle pour produire tout ce qui nous manque et nous ferais du bien : biens relationnels, capital social, espaces verts, pistes cyclables, confiance, participation citoyenne, temps libre.
Le problème c'est que tout ça coûte de l'argent et demande de la bonne volonté. Stefano Bartolini semble être quelqu'un de très sociable et un peu utopiste, fortement influencé par l'altermondialisme et la décroissance. Il semble nier l'aspiration individualiste des être humains et met tout sur le dos de la société de consommation et des médias.

Un ouvrage inégal qui peut être passionnant quand il introduit des concepts comme les biens libres, la marchandisation, les dépenses défensives, les achats concurrentiels, les motivations intrinsèques et extrinsèques ou encore l'homo oeconomicus (bien mieux expliqué que dans le livre de Daniel Cohen). En plus de faire preuve de beaucoup de pédagogie, l'auteur semble s'intéresser à différents sujets et presque toutes les sciences humaines (mais pas beaucoup de psychologie malheureusement).
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