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Critique de umezzu


Généralement les BD dérivées de séries à succès obéissent plus à l'intérêt commercial qu'à la logique interne des personnages. Ici, ce n'est pas le cas.
Ce tome 2 s'ouvre sur une séquence qui remonte à l'enfance de Isabel Mendoza -/Najah Cruz. Elle vit alors dans un camp de la guérilla marxiste au fond de la jungle colombienne, avec sa mère et son père qu'elle ne connaît pas. On comprend alors comment Najah a pu se forger son caractère à partir des événements qu'elle a vécu dans ce contexte si peu ordinaire. Sa résilience face aux défis qu'elle affronte, elle le doit sans nul doute à cette enfance volée, à la brutalité qui l'environnait et à l'absence d'humanité qui l'entourait.
De là son apparente indifférence face à la mort, une caractéristique qui va particulièrement éclater dans le camp d'entraînement para-militaire installé au Panama où son boss Don Raul Torquemada, chef du cartel de Medelin, l'envoie.
La série principale jouait sur la complexité de l'intrigue et l'efficacité des scènes d'action. Ces éléments sont présents dans ce tome, mais doublés d'une analyse psychologique bien vue. Une grande réussite du genre.
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