Dog médecine : comment mon chien m'a sauvé de la dépression (en anglais américain : Dog medicine : how my dog saved me from myself) de
Julie Barton parle de dépression et de Golden Retrievers.
… mais il en parle bien !
Julie Barton livre un témoignage sans mièvrerie sur la dépression et sur le bien que peuvent nous faire nos chiens.
L'auteur a vingt-deux ans, elle débute une carrière prometteuse à New-York, loin de son Ohio natal lorsqu'elle est terrassée un soir, seule dans sa cuisine par une crise d'un mal inconnu. Sa mère aimante la ramène dans la maison de son enfance où personne, pas même elle, ne comprend ce qui lui arrive avant que le diagnostic de dépression soit finalement mis sur son mal-être.
C'est l'adoption d'un Golden Retriever, Bunker, prédestiné par la Providence pour la rencontrer et lui venir en aide – un ange canin, quoi – qui va lui apporter l'amour inconditionnel et silencieux nécessaire à la sortie de la maladie. Main dans la patte, il l'aidera à quitter de nouveau le nid familial et à reconstruire une nouvelle vie... Jusqu'au jour où le vétérinaire diagnostique au chiot une dysplasie des deux hanches si sévère qu'il n'a plus que quelques mois à vivre …
Je n'en dirai pas plus mais ce livre est très émouvant et captivant (il se lit d'une traite). Il décrit très clairement ce qu'il se passe dans la tête d'une personne dépressive. Il fait aussi comprendre à ceux qui n'ont pas d'animaux ce qu'il se passe entre le coeur d'un Golden Retriever et le coeur d'un humain.
Pour finir, il y a une troisième chose importante dont on ne parle pas : Il s'agit de la maladie dont souffre Bunker.
La dysplasie de la hanche est une malformation congénitale qui peut aller de l'arthrose douloureuse dans les vieux jours du chien à l'euthanasie à un très jeune âge. Elle peut facilement être évitée en ne faisant pas comme
Julie Barton qui a acheté Bunker chez une personne qui n'avait pas pratiqué de radios sur les parents du chiot. Si ces radios sont faites sur les parents et grands-parents, on peut voir s'ils sont atteints et à quel stade. Et cela permet d'éloigner les géniteurs atteints de la reproduction et donc d'avoir des chiots qui n'ont pas cette malformation.
En effet, si dans le livre
Julie Barton a réussi, grâce à l'aide financière de sa famille, à faire opérer Bunker, en France une telle opération coûte 5000€. Donc, si vous aussi, vous ne voulez pas vivre ce qu'a vécu
Julie Barton, renseignez-vous avant d'acheter un chiot Golden Retriever.