AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782714474315
304 pages
Belfond (04/05/2017)
3.57/5   15 notes
Résumé :
Julie Barton a 22 ans lorsqu'elle se retrouve paralysée d'angoisse sur le sol de sa cuisine new-yorkaise. Sa mère qui l'aide à faire ses bagages et la ramène auprès des siens, dans l'Ohio. Personne ne comprend ce qui lui arrive, elle-même ne se reconnaît pas. Le diagnostic tombe : c'est la dépression. Commence alors un long et douloureux cheminement pour comprendre et recouvrer la santé... Psychanalystes, psychiatres, parents, tous désespèrent de la voir sortir de c... >Voir plus
Que lire après Dog médecineVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Julie Barton offre ici le récit d'une période difficile de sa vie où elle sombre dans une dépression. le sous titre sur la page de couverture mentionne « comment mon chien m'a sauvée de la dépression ».
Étant très sensible aux différents bienfaits qu'apportent les animaux de compagnie, je n'ai guère été séduite ou interpelée par son récit. Lorsqu'on décide d'adopter un chien, il va de soi qu'on prend conscience des responsabilités que cela engendre. Se lever plus tôt le matin, plusieurs balades par jour, l'éducation, etc. Une personne en dépression n'est plus en mesure de réguler son sommeil ni de sortir en balade, s'occuper de son chien paraît donc un bon palliatif pour sortir de sa torpeur pour autant que la relation entre le chien et son maître soit satisfaisante et pleine d'amour.
Sur ce point, cela n'a donc pas été le scoop de l'année.
Plus on avance dans le récit plus on se rend compte que le chien n'a qu'une place secondaire dans la guérison de Julie. Bunker, un golden retriever a davantage le rôle de déclencheur. Sa guérison tient davantage à un entourage solide et aimant, comme ses parents, ses futurs colocataires et enfin son futur petit ami. Autant d'êtres humains présents qui vont la réconcilier avec elle-même et sa vie. (Toutes les personnes en dépression n'ont pas cette chance).
Je m'attendais à une communion plus exacerbée avec son chien. A des rencontres fortuites avec d'autres amis des bêtes.
Le seul intérêt ressenti dans ce récit est dans la première partie où elle fait un parallélisme entre sa première crise et la naissance de Bunker. Il y aura toujours ce rappel entre les premiers jours du petit chiot et ceux de Julie dans sa détresse.
Mis à part ces petites parenthèses, je n'ai trouvé que peu d'intérêt à suivre la résurrection de Julie ni dans les nombreux flash back dans son enfance.

J'aurai aimé être émue et avoir envie de caresser cette boule de poil. Raté.
Commenter  J’apprécie          547
Dog médecine : comment mon chien m'a sauvé de la dépression (en anglais américain : Dog medicine : how my dog saved me from myself) de Julie Barton parle de dépression et de Golden Retrievers.

… mais il en parle bien !

Julie Barton livre un témoignage sans mièvrerie sur la dépression et sur le bien que peuvent nous faire nos chiens.

L'auteur a vingt-deux ans, elle débute une carrière prometteuse à New-York, loin de son Ohio natal lorsqu'elle est terrassée un soir, seule dans sa cuisine par une crise d'un mal inconnu. Sa mère aimante la ramène dans la maison de son enfance où personne, pas même elle, ne comprend ce qui lui arrive avant que le diagnostic de dépression soit finalement mis sur son mal-être.

C'est l'adoption d'un Golden Retriever, Bunker, prédestiné par la Providence pour la rencontrer et lui venir en aide – un ange canin, quoi – qui va lui apporter l'amour inconditionnel et silencieux nécessaire à la sortie de la maladie. Main dans la patte, il l'aidera à quitter de nouveau le nid familial et à reconstruire une nouvelle vie... Jusqu'au jour où le vétérinaire diagnostique au chiot une dysplasie des deux hanches si sévère qu'il n'a plus que quelques mois à vivre …

Je n'en dirai pas plus mais ce livre est très émouvant et captivant (il se lit d'une traite). Il décrit très clairement ce qu'il se passe dans la tête d'une personne dépressive. Il fait aussi comprendre à ceux qui n'ont pas d'animaux ce qu'il se passe entre le coeur d'un Golden Retriever et le coeur d'un humain.

Pour finir, il y a une troisième chose importante dont on ne parle pas : Il s'agit de la maladie dont souffre Bunker.

La dysplasie de la hanche est une malformation congénitale qui peut aller de l'arthrose douloureuse dans les vieux jours du chien à l'euthanasie à un très jeune âge. Elle peut facilement être évitée en ne faisant pas comme Julie Barton qui a acheté Bunker chez une personne qui n'avait pas pratiqué de radios sur les parents du chiot. Si ces radios sont faites sur les parents et grands-parents, on peut voir s'ils sont atteints et à quel stade. Et cela permet d'éloigner les géniteurs atteints de la reproduction et donc d'avoir des chiots qui n'ont pas cette malformation.
En effet, si dans le livre Julie Barton a réussi, grâce à l'aide financière de sa famille, à faire opérer Bunker, en France une telle opération coûte 5000€. Donc, si vous aussi, vous ne voulez pas vivre ce qu'a vécu Julie Barton, renseignez-vous avant d'acheter un chiot Golden Retriever.
Commenter  J’apprécie          10
Coup de coeur ! Ce livre est une merveille.

Avant toute chose je veux remercier les Éditions Belfond ainsi que NetGalley pour ce Service Presse bouleversant. Dog Médecine c'est l'histoire de Julie, 22 ans, qui un soir s'est effondrée sur le sol de son appartement totalement submergée par des idées dépréciatives et suicidaires, incapable de réagir. Par chance, elle a réussi à joindre sa mère qui aussitôt a pris la route pour venir la chercher. Jusqu'à ce que sa dépression soit diagnostiquée, tous se sentent désarmés et ne savent pas trop comment l'aider. La jeune femme va se battre pour s'en sortir mais n'y parviendra réellement qu'après l'adoption d'un adorable chiot golden retriever. Immédiatement c'est le coup de foudre entre Bunker et Julie. Tous deux, aidés de psychiatres vont entamer un long chemin de reconstruction.

Merci à Julie Barton pour ce témoignage d'espoir et à sa famille qui a autorisé sa publication. L'auteur a un véritable talent pour nous faire partager les pensées qui l'animent. On ressent tout son désespoir, son mal-être et cette terrible incapacité à s'en sortir malgré l'aide de ses proches. La réaction des parents dans le passé est difficilement compréhensible : très présents à leur fille sauf dans le cas des violences exercées par son frère devant lesquelles ils sont complètement dépassés et ne savent comment réagir. Julie Barton est une enfant rêveuse, pleine de magie. Ses descriptions de la Nature, des animaux sont empreintes de poésie. Son frère l'a totalement démolie et pas que physiquement ce qui a entraîné une relation malsaine avec les hommes qui avaient toute latitude de la traiter comme une serpillère.
Le parallèle qu'elle établit entre tous ces jours où elle ne trouve le soulagement que dans l'hypersomnie et les premiers jours de chiot de Bunker est saisissant. J'ai été bouleversée par son récit de la vie et de la mort des différents chiens qui ont partagé sa vie durant son enfance dans sa famille. Sa rencontre avec Bunker est poignante et il se révèle un magnifique éducateur de vie. Grâce à lui, nous assistons à la difficile reconstruction de Julie toujours à la merci d'une rechute. C'est particulièrement dramatique lorsqu'elle rencontre un homme bien qu'elle peut aimer et qui l'aime et qu'elle cède à ses réflexes autodestructeurs.

Julie Barton dans ce livre nous montre ce qu'est la dépression, une maladie encore trop souvent considérée comme honteuse et dont on parle peu. Elle nous révèle également l'importance d'être soutenue par la famille, les amis mais aussi par des professionnels de la santé et des médicaments qui aujourd'hui ont faits leurs preuves. Et puis elle rend un hommage touchant à nos animaux dits de compagnie dont l'amour sans faille nous aide sur ce chemin difficile. Je crois que je me souviendrai longtemps de Bunker. La zoothérapie encore bien trop décriée commence à être étudiée sérieusement.

Un livre courageux et plein d'espoir qui peut aider non seulement ceux qui souffrent de dépression mais aussi ceux qui les entourent. Un livre à mettre entre toutes les mains.

Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
Commenter  J’apprécie          10
J'ai rarement eu l'occasion de lire autant d'égoïsme et d'égocentrisme dans une oeuvre.
ça m'a semblé d'autant plus désagréable qu'il s'agit d'un témoignage et donc d'une personnalité on ne peut plus réelle.
Le "moi je" de ce récit en deviendrait presque écoeurant.
Je n'ai donc, pour ma part, pas du tout apprécié ce livre qui m'a semblé être dévoré par une personnalité narcissique, et qui a de ce fait éclipsé toute la beauté qui pouvait s'y trouver.
Un livre que je ne recommanderais pas, si ce n'est pour une étude et une analyse psychologique, qui dans ce cas, pourrait se révéler être très intéressant...
Commenter  J’apprécie          20
Un moment de lecture que j'ai beaucoup aimé, tout y est décrit, l'amour, la complicité, le pouvoir qu'excerce l'animal sur l'humain et il sera perçu différemment selon que le lecteur possède un chien ou non. C'est pour ma part tout a fait ce que je ressens pour ma chienne, berger australien d'un peu plus de deux ans. Tout passe dans l'attitude, le regard et je ne me sens jamais seule avec elle.

Pour ceux qui n'en possédent pas, qui hésitent, l'histoire de Julie Barton, même si ils ne sont pas dépressifs, peut les aider à prendre une décision. Tout y est évoqué, la rencontre, les soins divers et les frais que cela peut engendrer, et l'heure où la séparation est inévitable. J'avoue avoir sorti les mouchoirs, avoir revécu certains épisodes avec mes chiens précédents, mais ce qui ressort de ce livre, c'est que l'amour d'un chien est toujours sincère et indéfectible.
Lien : http://pausepolars.canalblog..
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Faire preuve de gentillesse et de compréhension envers moi-même était inimaginable ; mais envers mon chien, là, c’était autre chose. Le début de ma guérison est sans doute intervenu quand j’ai commencé à créer un espace sacré et sûr où je retrouvais Bunker. Dans cet espace, il n’y avait ni ridicule, ni doute, ni solitude. Pas de chagrin, pas de colère. L’existence y était pure, belle. Nous deux en train de regarder le monde avec de grands yeux de chiots perpétuellement optimistes et émerveillés.
Commenter  J’apprécie          230
J'ai fais l'inventaire de ces gens, sachant que je ne reprendrais pas le métro avant très longtemps. Tout le monde tirait une tête de trois pieds de long.
Nous étions tous pareils à des ions , à se cogner partout sans jamais pouvoir se connecter les uns aux autres à cause de notre charge trop négative.
Commenter  J’apprécie          30
Ceci n'est pas n'importe quel golden retriever roux. Ce n'est pas un chien ordinaire. Il est la seule chose qui me lie au monde, et même si vous ne le comprenez pas ou si cela vous paraît exagéré, je vous prie de croire que sans lui je ne serais plus là depuis longtemps.
Commenter  J’apprécie          10
Que je sois là ou non n'avait aucune importance. La Terre continuait à tourner, le Soleil à se lever et se coucher, la Lune à croître et décroître. Cette continuité était pour moi une consolation, et la preuve que je n'avais pas besoin de vivre.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : developpement personnelVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (38) Voir plus



Quiz Voir plus

QUIZ LIBRE (titres à compléter)

John Irving : "Liberté pour les ......................"

ours
buveurs d'eau

12 questions
288 lecteurs ont répondu
Thèmes : roman , littérature , témoignageCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..