Encore une fois et sans le faire exprès, je suis ultra minoritaire dans mon avis sur cette série... J'ai vraiment pas aimé car je n'ai pas du tout accroché. J'ai trouvé cette lecture bien fade et surtout fastidieuse. C'est peut-être le style que je n'aime pas ou tout simplement le sujet. J'ai trouvé que cette histoire manque singulièrement de dimension et que les péripéties sont assez limitatives. J'ai pas aimé également ce graphisme très épuré. Ce dessin et notamment la couverture a de quoi dérouter le lecteur...
Il y a bien une ambiance après-guerre dans les quartiers avec l'influence du communisme et tout ces enfants qui se chamaillent dans un esprit plein de vie et de fraîcheur. Cette chronique humaniste d'un monde aujourd'hui disparu peut plaire...ou pas.
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Ma mère ne m'a pas crû, bien sûr !
Longue conversation posée et bien menée entre Baru et Jeanne Puchol. Sont abordées ici les thématiques centrales de l'oeuvre de Baru : les origines immigrées et italiennes de l'artiste, la jeunesse dans les cités ouvrières de l'Est de la France, le passage d'une classe sociale à une autre (« transfuge de classe ») et la culpabilité que cela peut produire, la formation initiale et le choix des orientations ultérieure, l'importance de la figure de l'usine… La question du dessin est aussi à l'ordre du jour de cette rencontre : Baru évoque la représentation l'étranger, le plaisir de dessiner une voiture, il développe une conception du style comme moyen de contourner les difficultés, sur une question du public, il évoque la mise en couleur…
Les intervenants, tous deux artistes de bande dessinée, se distinguent par la clarté de leurs propos et leur capacité à exposer avec une grande limpidité leur point de vue sur le monde et sur leur travail.
Cette entretien a été réalisé grâce à un partenariat entre le SoBD, L'Alliance française et le CESC RATP. Il a été enregistré le 1er décembre 2021, dans l'auditorium de L'Alliance française (boulevard Raspail, Paris VIe).
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