Berlingot, ce n'est pas une friandise et encore moins un emballage de produit ménager. Dans ce livre, Berlingot rime avec idiot, avec nigaud, avec zozo. En fait, c'est un roi vaniteux, qui a toujours raison et qui ni n'entend ni n'écoute ! Il est tellement sûr de son pouvoir qu'il débarque chez ses sujets et s'octroie ce qu'ils ont de précieux. Comme on s'en doute, en catimini, son peuple le persifle mais n'oserait pour rien au monde l'affronter de vive voix, même pas son ministre, le très intelligent Savarin. Dans les histoires, il faut un jour pas comme les autres, sinon il n'y pas d'histoire ! Ce jour-là, le roi sort du logis de Vacherine, la femme du bûcheron Vacherin, il vient d'engloutir la galette faite initialement pour régaler le mari et son vin, et surtout il a sous le bras la très belle chemise en tissu fin brodé amoureusement à l'intention du bûcheron. Vacherine se promet de trouver un moyen de se venger. Elle réfléchit et parvient à présenter incognito une corne "magique" au roi Berlingot, le plus nigaud des nigauds. Drôle, grinçant aussi !
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