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Citations sur Le cas zéro (21)

Il expliqua qu'il pratiquait le karaté à un haut niveau.
Il apprit à Laurent qu'en japonais kara signifie "vide".
- Il faut le comprendre dans le sens bouddhique de vacuité. Et "té", c'est la main. L'art du karaté, c'est littéralement une technique où le corps joue de la vacuité.
Laurent regardait Lecat, médusé. Il ne s'était jamais intéressé aux sports ni aux arts martiaux. Lecat en parlait avec une telle profondeur que Laurent comprenait que derrière l'effort physique se cachait une véritable spiritualité. C'était cette spiritualité qui habitait le médecin et lui conférait une telle aura.
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Que devait-il faire ? Alerter Willot ? Mais si c'était lui le responsable ? En parler aux autres chirurgiens ? Mais il n'était sûr de rien et il attirerait les doutes sur lui. Ses mains devinrent moites. Il fixait les boîtes d'archives hébété. L'hôpital était tout ce en quoi il croyait et avait toujours cru. Il n'avait aucune preuve, mais au fond de lui, il se sentait trahi. Quelqu'un essaya d'ouvrir la porte. Il sursauta.
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En réalité, il avait mis ses désirs de côté au profit d'une vie d'époux et de père. Il ne le regrettait pas. La plupart du temps... Dans les moments difficiles (...), il se mettait à rêver que quelqu'un renverserait tout, donnerait un coup de pied dans cette vie parfois trop prévisible.
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Le monde était certes plus menaçant qu'encourageant et il y avait plus de manières de mourir que de vivre.
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- Tu es un meilleur médecin que je ne pensais.
- Pourquoi ? s'étonna Laurent.
- Parce que tu soignes enfin avec ta tête, ton coeur et tes tripes.
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Les cahiers ne parlaient pas, mais ils savaient écouter.
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Au moment où il avait prêté serment à la fin de sa thèse, il n’avait pas hésité. Il lui semblait naturel de soigner n’importe quel malade qui se présenterait à lui. Il n’avait pas mesuré l’envers de la médaille. Ce pacte pouvait s’avérer diabolique. Aujourd’hui, il se sentait au bord d’un précipice : renoncer à sa vocation ou mettre sa famille en danger. Ensemble, ces options étaient impossibles, pourtant, tôt ou tard, il faudrait renoncer à une partie de lui-même. Survivre en n’étant qu’à moitié vivant ou prendre le risque de mourir et tuer les siens ? La douleur sous son crâne devenait insoutenable.
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Le plus insupportable, c'était cette réalité si concrète. Les hommes n'étaient que matière, et une matière qui puait, quels que soient leur âge, leur milieu, leur sexe.
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Le plus difficile pour Laurent, c'était de recevoir tous ces patients qui venaient pour combler leur solitude. Ils s'inventaient des symptômes pour rencontrer un médecin qui s'intéresse à eux. Combien d'hommes et de femmes avaient prétexté un mal de ventre, finissant par éclater en sanglants en expliquant que leur conjoint venait de les quitter ? Il fallait les prendre en charge, les écouter, leur prescrire du paracétamol et du sommeil, rien de médical en somme, mais ils ne repartaient pas sans ordonnance, preuve que leur chagrin était réel.
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C’était ça que Laurent voulait devenir : un sauveur. Sa vocation était née. Par moments, elle avait faibli depuis, mais elle n’était jamais partie, même quand il était un cancre.
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