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Critique de Mladoria


Entre Nouveau Monde et découvertes de l'extrême Sud de l'Amérique. Entre flibustiers et forbans, pirates et corsaires, marins de tout flot se rejoignent ici dans un périple qui ébranle l'âme du lecteur aussi sûrement que l'estomac des matelots dans les coups de semonce.

On retrouve les "bons sauvages", bien meilleurs hommes que les conquistadors (Espagnols, cela va sans dire, M. Duplessis ne va pas cracher dans la soupe) qui se targuent d'apporter la civilisation par delà l'Atlantique.
Le sieur Duplessis fait même l'expérience de l'amour de cette innocente simplicité.
Après un long voyage, comme en connaissaient à l'époque les écumeurs des 7 mers, les hommes rentrent au port avec la joie de revenir chez soi mais aussi le mélancolie du souvenir de ces amitiés lointaines qui leur laisseront à jamais un sourire indélébile au coeur.

Ce magnifique récit de voyage qui tient du roman d'aventure nous tient en haleine et nous montre à voir bien des aspects réalistes de la marine de cette époque, où les perroquets ne sont pas seulement les oiseaux que l'on trouve une fois arrivés, mais bien les commanditaires de ces expéditions qui enhardissent et malmènent ces hommes du sel. On rencontre également comme un clin d'oeil à la littérature de flibuste, des forbans en quête d'un trésor perdu il y a longtemps.
Mais le trésor que l'on trouve dans cet ouvrage n'est pas celui des piastres cachées mais bien celui de mondes hétéroclites qu'ils soient en mer ou sur terre, on découvre avec les mêmes yeux juvéniles de l'ingénu et ingénieux ingénieur Duplessis les couleurs, les odeurs, la population de ce bout du monde... où tout est possible.
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