BIJOU YOUGO
par ici:
En couverture, une exergue, un slogan, ou comme bon vous semble le définir:
« Un type capable de supporter toute la misère du monde sans drogue ou alcool est certainement dépourvu d'âme. »
Suivi d'une pensée de
Carlos Fuentes comme épigraphe:
« Mais la raison, ni lente ni paresseuse, nous apprend que sitôt répété, l'extraordinaire devient ordinaire, de même que dès que cesse la répétition, ce qui auparavant passait pour fait commun prend figure de prodige. »
Entre deux, un avis de l'auteur informant que ce livre aurait dû paraître en 1992 aux éditions Svjetlost (Lumières) à Sarajevo, avant que la guerre ne la recouvre de ses ténèbres…
Et puis pour être complet dans l'à-propos, signaler que le titre original « Mongolski bedeker », faisant référence à l'inventeur du guide de voyage moderne,
Karl Baedeker, aurait pu être traduit en « Guide Vert de la Mongolie » ou, horreur postmoderne actuelle,
Lonely Planet: Mongolia (follow).
Ha, et un petit dernier pour la route (en fait, je ne pense pas que je vais vous parler du livre à proprement dit, ceux qui l'ont lu pourront comprendre pourquoi (pourquoi pas ?) ) : On aimerait bien que les éditions Les Allusifs retrouvent de leur mordant, tout comme l'entière société québécoise, anciennement à la pointe dans l'irrévérence, l'humour et le débat…
Je vous sers un verre ? Faut bien… pour parler de cette auto-fiction quantique, avec dans le rôle du chat peut-être mort un écrivain qui à force de nous raconter toute sa vérité ne cesse de se mentir, ou n'est-ce pas le contraire ?
Mettez-moi cette appellation d'OLNI aux chiottes, et tirez la chasse trois fois. L'auteur a juste envie de proclamer la fin de la littérature, qui pour lui en vouloir ?
Malgré sa tendance à marcher aux murs ou au plafond, et à soutenir que la terre ne PEUT être QUE PLATE, il dispose d'une vraie sagesse propre à être transmise… bon, un peu moins aux femmes qu'il n'a toujours pas comprises, mais il a bien conscience de ce grave handicap….
Et puis merde, vous le lirez si vous le voulez, moi je ne pourrais que geindre sur le grand nombre de ses écrits non-traduits. Je vous laisse, je vais faire semblant plus loin.