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EAN : 9781250196149
336 pages
Flatiron Books (07/07/2020)
3.29/5   238 notes
Résumé :
Il était une fois une princesse… qui avait reçu la malédiction d’être venimeuse au toucher. Soraya a vécu sa vie cachée, loin de sa famille, dans sa chambre, au dernier étage du palais, ou dans les allées de la roseraie du Golestan. À l’approche de la cérémonie du mariage de son frère jumeau, Soraya doit décider si elle est prête à sortir de l’ombre pour la première fois.

Dans le donjon se trouve un démon qui détient les réponses dont elle a soif, les... >Voir plus
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sur 238 notes
Une mythologie inconnue, une malédiction, une ambiance de conte à l'ancienne : voici les ingrédients qui m'ont fait m'intéresser et plonger avec délice dans l'univers imaginé par Melissa Bashardoust, dans la droite ligne d'autres comme Naomi Novik (Déracinée, La Fileuse d'Argent) ou Pascaline Nolot (Rouge).


En s'inspirant directement des contes de son enfance, Raiponce et La Belle au bois dormant, l'autrice a imaginé une histoire à l'univers qui me parlait totalement. J'aime les récits revisitant de manière plus mature et moderne ces récits un peu dénaturés par le vernis de Disney. Ils ont un habillage ancien qui me donne la sensation d'être dans un cocon un peu hors du temps et en même temps je trouve une réelle actualité à leurs thématiques. Ici, c'est donc du sujet de l'enfermement des femmes qu'il est question et l'autrice y va avec tact et doigté.

Pour questionner cela, elle imagine une héroïne : Soraya, princesse sous le poids d'une malédiction qui rendrait son toucher mortel à n'importe qui. C'est dans la culture Perse que l'autrice a puisé son inspiration pour mettre en scène cette malédiction, ses origines, son poids et ses conséquences. le lecteur peu familier à la chose comme moi va donc se retrouver plongé, voire noyé, dans une ambiance totalement dépaysante, étrange, entêtante et envoûtante, presque capiteuse avec son héroïne qui a toujours vécue cachée dans la solitude et la peur de son propre corps.

J'ai eu un peu de mal au début à entrer dans le récit, la faute à de nombreux concepts en lien avec la culture perse qui cheminaient les pages et qui n'étaient pas expliqués, ce qui rendait compliqué de comprendre de quoi il était question et de me familiariser avec cet univers. J'ai certes découvert plus tard quelques pages explicatives à la fin mais le mal était fait et ce n'était tout de même pas suffisant, certains mots n'y étant pas expliqués. C'est pour moi un gros problème côté édition. On me dira qu'avec internet, je n'avais qu'à chercher. J'estime que cela devrait être le travail de l'éditeur d'accompagner son lecteur avec notamment des notes de bas de pages, ce qui se faisait couramment avec l'omniprésence d'internet et était bien mieux !

La compréhension fut donc difficile mais la curiosité est heureusement restée. J'ai toujours été curieuse de découvrir le destin de Soraya, de voir ce qu'il allait advenir d'elle et de comprendre d'où venait cette malédiction et ce qu'elle représentait. Cela m'a ainsi entraînée dans une aventure sombre et pleine de nuances où des femmes se retrouvent contraintes à de terribles choix pour échapper aux hommes les pourchassant, humains et créatures mythologiques. Cela m'a entraînée dans une culture totalement inconnue pour moi où j'ai pris plaisir à découvrir la mythologie sombre qu'elle refermait faite de divs (démons physiques et spirituels) pouvant changer de forme, de pariks (démons femelles malveillants), du shahmar (démon dragon à trois têtes qui connaîtra malchances sur malchances) ou encore du simorgh (oiseau mythologique). Ensemble ils tissent une belle toile étrange et malaisante où rien ne sera jamais simple.

L'héroïne n'est pas de celles qui brillent par son caractère, son courage, son évolution. Je l'ai longtemps trouvée fade, peu aidée qu'elle était par une écriture assez pauvre des dialogues, mais j'ai aimé suivre sa quête d'émancipation. Avec elle et avec cet univers perse, l'autrice imagine l'histoire de la quête d'une femme cherchant à échapper à son destin : celui de rester enfermée. A l'heure où on régresse énormément sur le droit des femmes de part le monde, j'ai trouvé ça pertinent et puissant. L'héroïne va se battre sa famille, contre sa propre histoire telle qu'on lui a conté et même contre ses sentiments pour se défaire de cette malédiction et de ses conséquences. le message est clair : on n'a pas à enfermer une femme sous quelque prétexte que ce soit, même celui de la protéger.

Pour autant la mise en scène de cette quête émancipatrice manque peut-être de finesse. L'autrice va trop vite lors des scènes clés leur faisant perdre de leur impact, alors que le message passe bien pourtant et est important. Elle brosse aussi des sentiments assez superficiels chez les personnages. Aucune des pseudo relation n'a su résonner en moi et m'impacter, que ce soit la première tentative de romance de Soraya, la poussant à chercher à rompre sa malédiction, ou sa relation compliquée à sa mère et son frère qui l'ont un peu beaucoup abandonnée et qui lui ont menti, sans parler de l'ultime romance qui sort un peu de nulle part et est surtout là comme caution pour montrer que l'autrice est dans l'air du temps. Bof. L'ensemble aurait mérité mieux.

Il y a un réel potentiel dans cette réécriture de conte mélangeant ambiances européennes et perses sur fond d'émancipation des femmes, potentiel un peu gâché parfois par une écriture qui manque de force et d'ancrage. J'ai aimé le dépaysement. J'ai aimé la noirceur et les nuances de ce conte où rien n'est ce qu'il semble être et où la morale est complexe. J'aurais aimé que l'écriture des relations et des personnages soit à la hauteur de ces ambitions. Intéressant, pertinent dans le fond mais peut mieux faire dans la forme.
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Soraya a été maudite à sa naissance. Depuis lors, elle vit recluse dans ses appartements, reléguée dans une aile du palais. Sa proximité est crainte par tous, y compris par sa propre famille car par son seul toucher, elle peut ôter la vie. Alors que son jumeau Sorush est devenu le nouveau Shah et s'apprête à épouser leur amie d'enfance, Laleh, Soraya, elle, voit sa malédiction lui peser de plus en plus. Elle ne rêve que de vie normale et de liberté. Or, sa rencontre avec le mystérieux Azad, l'homme qui a sauvé son frère des griffes d'une div, va la bouleverser plus que de raison. Il semble si bien la comprendre, alors lorsque viennent les promesses d'une autre vie, elle voudrait tant y croire. Mais, est-ce seulement réalisable ?

Pour nourrir l'univers de Girl, Serpent, Thorn, Melissa Bashardoust s'est inspirée du Shahnameh, littéralement Livre des Rois où il est question de démons, de rois serpents et d'oiseaux magiques, et particulièrement d'un récit proche de l'histoire de Raiponce. Elle y emprunte notamment l'idée d'une jeune fille prisonnière d'un donjon qui a besoin d'un héros pour en être délivrée comme c'est d'ailleurs le cas dans le conte de la Belle au Bois Dormant.

Ainsi, elle puise allègrement dans la mythologie persane pour tracer les grandes lignes de son monde. On va retrouver, par exemple, le mont Arzür représentant les portes de l'enfer d'où jaillissent des démons, qualifiés ici de divs, autrement dit des monstres ou des ogres souvent représentés sous une forme animale. Ils sont décrits ici tout en fourrure, plumes ou écailles et sont souvent associés au Destructeur, Angna Mainyu, par opposition au Créateur, Ahura Mazda comme l'énonce le courant religieux zurvaniste. Or, l'ombre de ce Destructeur plane littéralement sur la destinée de certains des personnages de cette histoire dont l'héroïne elle-même qui se voit manipulée à son insu avec pour conséquence la mise en danger du Shah et de sa famille, ainsi qu'une déstabilisation de son règne.

Entre ces lignes, Melissa Bashardoust tisse habilement des éléments notables de ce folklore oriental dans son intrigue pour lui donner un cadre aussi envoûtant que crédible. Dans Girl, Serpent, Thorn, on apprécie autant de croiser toutes ces créatures tirées du bestiaire merveilleux que de s'abreuver à toutes ces légendes que l'autrice a parsemées dans son texte. La lecture n'en que plus dépaysante surtout qu'elle revisite des mythes que l'on ne connait pas forcément. C'est donc un vrai plaisir de lecture!

Auquel s'ajoute l'indéniable qualité de l'intrigue portée par un personnage principal féminin qui va affronter le poids des secrets et des mensonges, déceler les trahisons et survivre à moult situations inattendues.

Dans son roman, Melissa Bashardoust revisite habilement la figure du monstre qui est souvent trompeuse. Elle rappelle qu'il ne faut pas confondre une apparence monstrueuse et le fait de posséder un vrai coeur monstrueux. le diable se cache toujours dans les actes et non dans l'image que l'on reflète. Toute l'originalité réside ici dans le fait que c'est la princesse qui est qualifiée de monstre, alors faudra-t-il la sauver d'elle-même, telle est la question ?

En outre, on va également retrouver une thématique inhérente au genre Young Adult, la quête d'identité qui s'épanouit à travers le protagoniste principal. En vivant repliée sur elle-même, quasiment sans aucun contact, elle va devoir apprendre à appréhender au mieux sa malédiction afin de comprendre ce qu'elle est, ce qu'elle veut et surtout quel chemin elle va emprunter ?

Avec Girl, Serpent, Thorn, on goûte à un conte très envoûtant qui nous entraîne au coeur d'une machination palpitante. Melissa Bashardoust nous ouvre les portes d'un univers fabuleux que l'on n'a pas envie de quitter. Une vraie réussite ! Un coup de coeur indéniable ! Lisez-le à votre tour, si ce n'est pas déjà fait... Suite sur Fantasy à la Carte.




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Une fantasy young adult qui fait le job et qui permet de passer un bon moment lecture. C'est loin d'être un coup de coeur, parce que je pense que c'était beaucoup trop jeunesse pour moi, mais néanmoins, c'est un roman qui se lit bien et vite.

Ca a aussi été l'occasion de découvrir la plume de Melissa Bashardoust, que je ne connaissais pas jusqu'à présent. J'ai bien aimé. C'était à la fois simple et fluide. Mais malheureusement, j'ai trouvé que ce roman aurait mérité davantage de développement aussi bien dans l'histoire qui m'a semblé un poil rapide, mais aussi dans ses personnages qui n'ont malheureusement pas suffisamment de substance pour pouvoir attirer mon attachement envers eux. Une histoire en deux tomes aurait été parfaite, je pense.

Dans ce roman, on y fait la connaissance de Soraya, une princesse soumise à une malédiction. le moindre contact avec sa peau entraîne la mort immédiate. On dit d'elle qu'elle est vénéneuse. Alors pour éviter tout accident malheureux, la demoiselle a vécu recluse toute sa vie. Si elle semble accepter son sort, il est évident que Soraya en souffre, alors lorsque la perspective de pouvoir lever cette malédiction s'offre à elle, elle va mettre en oeuvre tout ce qui lui est possible pour y arriver. La première chose que je relève de ce personnage, c'est sa détermination. Peu importe les différents obstacles qu'elle va rencontrer au cours du roman, Soraya ne se laisse pas abattre facilement malgré les erreurs que parfois, sa naïveté va entraîner. Malheureusement pour elle, ne connaissant quasiment rien au monde extérieur, ainsi que le côté sombre des gens, Soraya a tendance à se laisser facilement convaincre et influencer sans penser un seul instant qu'on puisse l'envoyer tout droit dans un piège. Ceci dit, je dois bien avouer aussi qu'elle grandit au fil des pages et se rend bien compte que l'idée qu'elle se faisait du monde jusque lors était faussée par toutes ces années passées enfermée dans ses quartiers.

Les personnages secondaires sont assez nombreux, mais sans pour autant qu'on ne se perde entre eux, car l'autrice les a introduit de telle façon à ce que chacun ait un rôle à jouer à un moment précis dans l'histoire. Néanmoins, le côté trop rapide de l'histoire ainsi que le manque de profondeur des personnages a fait que je ne me suis attachée à aucun d'entre eux. Pourtant, certains sont intéressants, notamment Laleh, et Parvaneh qui jouent un rôle relativement important dans l'évolution de Soraya. Je trouve qu'elles auraient mérité d'être un peu plus etoffées. de même que Sorush, le frère de notre héroïne que j'ai trouvé assez incipide.

Catégorisé comme romantasy, j'ai trouvé que ce n'était malgré tout pas le sujet principal de cette histoire. Ce qui est un bon point pour le roman puisque la romance évolue dans un second plan et ne prend donc pas le pas sur l'intrigue principale. Mais, l'amatrice de romance que je suis n'a malheureusement pas été satisfaite. J'ai trouvé que la romance entre Soraya et son love interest sort un peu de nulle part... les quelques indices d'attirance sont très rapidement donnés, sans qu'on ne s'attarde trop dessus. Si bien que si on ne prête pas une totale attention à ces quelques passages là, on peut passer à côté. Et puis, j'ai trouvé aussi que ça manquait cruellement d'alchimie. En plus d'être non nécessaire à l'histoire, j'aime bien lorsqu'une romance me fait vibrer et rêver, mais là, ça m'a fait ni chaud, ni froid =/

Pour reprendre un peu tout ça, à mon humble avis, le principal défaut de Girl, Serpent, Thorn c'est le côté rapide et peu développé de l'histoire pour que cela tienne dans un one-shot. Tous les ingrédients sont présents pour avoir quelque chose de sensationnel et d'innovateur, mais l'autrice a fait le choix de rester en surface pour pouvoir mettre un maximum de choses en 400 pages. C'est ambitieux, mais ça pénalise un peu le potentiel car c'est le type de roman et d'histoire que j'adore, en règle générale.

Néanmoins, l'autrice dégage un très beau message d'acceptation de soi, car c'est dans ce sens-là que le personnage de Soraya évolue, et prouve que le chemin peut être long et ardu. Mais si on se donne la peine de se battre et de surmonter les épreuves, cela en vaut la peine.
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Le résumé était prometteur et me faisait envie. Une princesse monstre, des secrets, une malédiction, un univers oriental.
Mais ça s'est arrêté là.
Je n'avais pas mis la barre trop haute pour ce roman et j'ai pourtant été déçue.

Je n'ai pas du tout accroché à la plume de l'auteure. Alors, bien sûr, c'est très subjectif, et je ne doute pas que d'autres aimeront. Mais avec moi ça n'a pas marché. J'ai trouvé l'écriture fade, plate et je me suis ennuyée. Sur la fin j'ai sauté des passages entiers pour finir plus vite. J'ai dû m'accrocher pour en voir le bout.
Le scénario pur et dur était sympa, mais l'écriture n'est pas à la hauteur.

Je ne me suis attachée à aucun personnage.Je les ai tous trouvé assez peu construits, sans relief apparent. Toutes les actions et rebondissements m'ont laissée indifférente.
Soraya n'a éveillée aucun sentiment en moi. Je pensais trouver une princesse forte, rebelle, s'étant construit avec des blessures et ayant érigé des remparts en elle. Une princesse impétueuse, vénéneuse. Au final je l'ai trouvé enfantine, trop fragile, pas assez forte, influençable.
La phrase en couverture ("Parfois, c'est la princesse le monstre") est, je trouve trompeuse. On s'attend à ce qu'elle ait de la rancoeur, de la colère, envie de tout détruire peut-être, que sais-je. Mais on se retrouve plutôt face à une bête blessée plutôt qu'un véritable monstre.

J'avais lu que la romance FF était peu présente et c'est bien vrai. Si certains n'apprécie pas trop la romance ne vous inquiétez pas, elle est à peine survolée.
D'ailleurs je l'ai trouvé presque inutile. Qu'un lien se forme entre Parvaneh et Soraya d'accord, mais pour le coup un lien d'amitié ou de sororité était tout aussi bien qu'un lien amoureux bien peu développé.

Le cadre est joli mais je n'ai pas été transportée, faute de trouver l'écriture immersive et addictive.

J'ai tout de même apprécié découvrir la malédiction de Soraya, comment celle-ci est arrivée, dans quelles conditions, etc.


C'est donc une déception pour moi, mais ça ne reste que mon avis et je n'ai aucun doute sur le fait que d'autres lecteurs adoreront cette lecture.
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« Il était une fois une princesse... qui avait reçu la malédiction d'empoisonner qui la toucherait. »

Soraya a vécu sa vie cachée, loin de sa famille, dans sa chambre ou dans les allées de sa roseraie. À l'approche de la cérémonie du mariage de son frère, elle va devoir décider si elle est prête à sortir de l'ombre pour la première fois… Dans le donjon se trouve un démon qui détient les réponses dont elle a soif, les réponses à sa potentielle liberté. Et en bas du palais, il y a un jeune homme qui n'a pas peur d'elle, dont les yeux voient au-delà des apparences et comprennent qui se cache sous le poison. Soraya doit faire un choix et comprendre qui elle est vraiment : humaine ou démon ? Princesse ou monstre ?

Dans ce roman librement inspiré du folklore perse, l'auteure nous invite dans un monde peuplé de créatures magiques et de monstres mais ne vous attendez pas à lire un conte de fée ordinaire où la princesse attend passivement l'arrivée d'un prince qui résoudrait tous ses problèmes.
Beaucoup de parallèles pourront d'ailleurs être faits avec de célèbres contes de fées, notamment LA BELLE AU BOIS DORMANT en ce qui concerne la princesse maudite à sa naissance, mais ce qui rend cette histoire si singulière, c'est le développement des adversités auxquelles faits face notre héroïne.
Maudite à sa naissance, Soraya s'est retrouvée avec un poison mortel au bout de ses doigts: ce choix lui a été imposé par sa mère, mais au fil de l'histoire, Soraya apprend à accepter cette différence non plus comme un signe de faiblesse mais comme la source de sa force.
Le parallèle est vite fait entre ce pouvoir qu'elle ne contrôle pas et ses sentiments.
L'auteure souligne les travers d'une société où l'hétéronomie est mal vu de la majorité et n'hésite pas à casser les codes du genre en mettant en avant des personnages féminins forts telles que Tahmineh (la mère de notre héroïne qui est prête à maudire sa fille afin de la protéger), Soraya (qui ne cesse de se battre pour ce-ux-lles qu'elle aime) ou encore Parvaneh (qui cherche la rédemption de ses soeurs suite à une mauvaise décision qui a impacter la vie de tous).
Je regrette juste que les relations Soraya/Parvaneh et Soraya/Tahmineh, qui sont pour moi le noyau de cette histoire, n'aient pas été plus développées que ça.

Je regrette aussi le manque de fluidité en ce qui concerne les transitions entre certains paragraphes au début du livre: à certains moments, l'auteur décide de passer d'un personnage à un autre et on est un peu perdu car il n'y a aucune continuité entre les deux.
J'ai aussi eu beaucoup de mal pour ce qui est du vouvoiement et du tutoiement : Azad s'adresse à Soraya en la tutoyant et elle lui répond en tutoyant aussi, mais repasse aux « vous » plus tard dans l'histoire.
Ce détail n'a pas lieu d'être en anglais mais c'est assez surprenant ici et c'est certainement un choix de la traductrice pour signaler le changement dans la relation entre Soraya et Azad.

Une belle lecture malgré tout, l'auteure a réussi à créer un monde captivant avec une histoire qui sort de l'ordinaire et des personnages complexes partagés entre le désir et le devoir.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒏'𝒂𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒓𝒆́𝒂𝒍𝒊𝒔𝒆́ 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒒𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒇𝒂𝒄𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒆𝒓𝒅𝒓𝒆 𝒆𝒔𝒑𝒐𝒊𝒓 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒅 𝒊𝒍 𝒏'𝒚 𝒂𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒍𝒆𝒊𝒍, 𝒂̀ 𝒒𝒖𝒆𝒍 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕 𝒊𝒍 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒊𝒇𝒇𝒊𝒄𝒊𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒖𝒕𝒕𝒆𝒓 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒗𝒊𝒗𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒅 𝒐𝒏 𝒏'𝒂𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒂 𝒏𝒖𝒊𝒕 𝒅𝒆𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒔𝒐𝒊
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Sois en colère pour toi, utilise cette rage pour le combattre. Ne le laisse pas gagner.
La pression devenait maintenant insupportable et sa peau se crispa sur ses os, comme si quelque chose tentait de surgir d'elle. C'était la même sensation que dans ses cauchemars, juste avant de se réveiller. Soit la reddition, soit la destruction, se dit-elle.
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- Il t'avait donné des raisons de le croire, et il a abusé de ta confiance. Ne lâche pas ta colère contre toi. Garde-la pour lui.
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Elle n'avait jamais réalisé avec quelle facilité on pouvait perdre espoir quand il n'y avait pas de soleil, à quel point il était difficile de lutter pour vivre quand on n'avait que la nuit devant soi.
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« Plus elle contemplait la ville, plus elle se sentait désorientée, vulnérable, mais quand elle levait la tête, elle avait l’impression de pouvoir nager parmi les étoiles avant de plonger dans ses profondeurs cachées. »
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