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Françoise Maillet (Autre)
EAN : 9782253022084
Le Livre de Poche (31/01/1996)
3.86/5   25 notes
Résumé :
Rien ne bougeait à la surface de la planète, mis à part les Agrimaches et de rares fugitifs comme Moon.
Les Agrimaches fidèles et obtuses se donnaient beaucoup de peine pour extraire le moindre quantum de l'énergie solaire et le transformer en hydrates de carbone. Leur intelligence mécanique était adaptée à leurs tâches. En ce jour de l'an 2349. Après Olga, un autre cerveau mécanique s'éveilla sur le Mont Rocheux. Ses circuits étaient beaucoup plus complexes ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un univers captivant ...
L'auteur était un biologiste et son récit en porte la trace , de même que la suite le dieu baleine ...
Un texte bien écrit .. un univers foisonnant et réaliste qui n'a strictement rien à envier aux créations les plus contemporaines de SF ou de fantaisie .
Loin dans le futur toute vie sauvage est absente de la surface des continents alors que les océans n'ont pas vraiment la pèche ( dans ce premier récit ) ..
Le moindre espace disponible est donc l'objet d'une agriculture robotisée ..
Les « citoyens « de ce monde vivent sous terre dans de véritables fourmilières souterraines qui sont dans ce texte d'une présence fabuleuse ..
L'humanité de ce roman est littéralement cultivée ( spécialisation biologique ... ) ..
Selon nos critères contemporains nous serions tentés de parler de dégénérescence ...
C'est indéniable mais le talent de l'auteur sait rendre cet univers et certains de ses habitants , à priori antipathiques très sympathiques et très touchants .
Il sait contraindre le lecteur à respecter ses personnages ( dénaturés ) ...
Un univers saturé c'est l'impression majeure que dégage ce premier opus et le suivant . Ce roman est le reflet d'une époque pétrie d'inquiétudes , de manquements éthiques ... de totalitarismes politiques ... avec un pointage sur la démographie et l'environnement ... les risques technologiques ... les extinctions de masse ... la négation des libertés individuelles ...l' infantilisation des masses .
Le texte extrapole toutes sortes d'impasses et dresse le portrait d'un futur où l'avenir n'est pas un avenir et où le passé est du passé oublié ...
Un univers qui possède un fabuleux cachet et qui exige un peu de maturité pour réellement en saisir la portée éthique et la dimension sciences sociales ...
Cependant c'est un texte envoutant qui est aussi très distrayant et bien rythmé par ailleurs . Alors bienvenue en dystopie donc , et dans un univers porté par un réalisme clinique où la morale est une notion superflue .
La thématique de la fourmilière humaine aussi est fascinante dans ce texte .
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Lu dans l'édition française originale (CLA n°58, éditions Opta, 1975).
Roman un peu bizarre, très brillant côté idées et très plat côté style, avec une intrigue un peu mince et des remplissages à l'aide de péripéties secondaires inutiles. D'où une lecture parfois un peu pénible, on passe rapidement les chapitres du milieu pour arriver à la résolution finale.
Ces réserves faites, il reste une excellente anticipation du lointain, ou pas si lointain, futur de la planète et de l'humanité. Une Terre dévastée sur le plan écologique, surpeuplée par une humanité dégénérée (au sens littéral : variante génétique à quatre orteils et sans mélanine, devant vivre dans des cités souterraines), civilisation décadente qui survit grâce aux restes d'une technologie avancée qu'elle ne maîtrise plus très bien. Et dans ses marges, nouveaux primitifs survivant en parasites à la surface de la planète, la promesse de renouveau de l'espèce.
T.J. Bass renouvelle les visions de H.G. Wells (dans "La Machine à explorer le temps") avec une touche d'idées contemporaines - on peut voir ses Broncos comme une métaphore du rêve hippie, et la finale du roman fait penser de manière troublante à une chanson de Neil Young, ("Flying Mother Nature's silver seed to a new home in the sun", After the Gold Rush). On est au début des années 1970, la conscience écologiste mûrit dans les cerveaux les plus avancés de la société occidentale, certains pressentent déjà l'avenir effrayant de la société techniciste... Ce roman parle de tout cela, et comme tout cela est encore d'actualité, il peut encore éveiller quelque chose dans l'imaginaire du lecteur de maintenant.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
cela vous dérange si je fais un tour avec vous ?
J'apprécie votre compagnie, répondit la machine.
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L'aborigène nu et hirsute parcourait dans sa fuite la cyberpeau verte de Filly. Il n'avait pas dormi depuis cinq jours. Il avait mal dans le cou, là où avait frappé la flèche du premier chasseur. La fibrine et les érythrocytes formaient des croûtes qui recouvraient la déchirure oedémateuse.
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