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2,77

sur 126 notes
Ayant pioché dans ma PAL, j'ai retrouvé cet ouvrage acheté il y a quelque temps déjà et me suis dit : pourquoi pas maintenant ? Ayant envie de quelque chose de léger, c'est vrai que celui-ci arrivait au moment opportun.

Pierre Réveillon va devoir, si il veut pouvoir séduire (enfin, cela est déjà chose faire), disons plutôt envisager un avenir sérieux auprès de la belle Isabelle Axilette, convaincre et se faire adopter non seulement par ses parents, Catherine et Philippe, mais aussi par ses oncles et encore plus par ses grands-parents, James et Henriette Pettigrew. L'occasion lui en ait donné lors d'un séjour dans la maison de ces derniers où Pierre va non seulement être mis à rude épreuve afin de savoir si il est digne de la belle. Non pas que la famille Pettigrew soit encombrante (quoique), je dirais plutôt qu'elle est exubérante et si Pierre décide de s'aventurer plus lins avec Isabelle, il devra prendre avec toute la famille et ce sur quatre générations car j'ai oublié de mentionner les neveux et nièces de cette dernière qui auront eux aussi leur mot à dire en quelque sorte. Ce n'est pas tant qu'Isabelle ait besoin de l'approbation de tous les membres de sa famille mais il vaut mieux qu'il passe par cette étape si il veut que leur relation ait une chance dans un avenir lointain. Pierre accepte donc de jouer le jeu, même si il est parfois mis à rude épreuve. Entre les grands-parents qui, bien que plus tout jeunes, sont encore plein de fougue (le grand-père n'hésitant d'ailleurs pas à batifoler avec une jeune étudiante étrangère qu'ils hébergent dans la maison annexe et lui écrit des haïkus enflammés), idem pour la mère d'Isabelle qui a eu une relation extraconjugale avec leur voisin, sans parler de son frère et de son compagnon italien, de sa soeur qui écrit un deuxième roman à teneur érotique et de sa fille qui se croit possédé, Pierre ne sait plus si il est tombé dans une maison de fous et si il doit en rire ou en pleurer.
Parfois, il hésite même à abandonner et à reprendre sa petite vie confortable d'avant, extrêmement bien rangée. Peut-être d'ailleurs que celle-ci l'est trop...et si c'est lui en fin de compte qui n'était pas normal en passant à côté de toutes ces excentricités, tous ces imprévus, tous ces aléas qui font que la vie vaut d'être vécue ?

Un roman bien écrit, qui se laisse lire facilement mais pour lequel j'émets cependant un avis réservé, mitigé car on ne peut pas réellement dire que cette lecture m'ait réellement plu au point que j'en garderai des souvenirs extraordinaires. Cependant, elle ne m'a pas non plu déplu...Je vous laisse donc sels juges en vous incitant à le découvrir par vous-mêmes tout comme son auteur, Sophie Bassignac que je ne connaissais pas jusqu'alors !
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Avant d'épouser une femme n'est il pas judicieux de connaitre sa famille ? Pierre Réveillon, un journaliste politique, connait Isabelle depuis six mois. C'est la femme de sa vie et elle l'amène dans sa famille pour la première fois. '' Les familles ont leur propre politique, leur histoire, leurs rituels '' mais ceux de la famille Pettigrew sont particulièrement hors du commun.

Il n'est pas facile pour un jeune homme, élevé dans les plus pures traditions, de s'y fondre.

Pierre essaiera d'ailleurs de s'échapper mais le magnétisme de cette famille au demeurant fort sympathique, l'attire à nouveau. Fera t -il toute sa vie avec Isabelle ? Nous n'oserions le parier mais le lecteur passe un moment agréable.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Isabelle entre dans la vie de Pierre un peu comme une tornade. À l'image de sa chambre, où il semble que la jeune fille ne parvient pas à ranger grand chose, le jeune homme sage est pris dans un tourbillon que le ravit en même temps qu'il l'inquiète. Comment un tel amour peut-il résister au temps ? D'autant que l'appétit sexuel de sa compagne semble inépuisable, se doublant d'une belle inventivité. Alors Pierre s'accroche, s'amuse, s'attache tant et si bien que les deux tourtereaux en viennent à parler de mariage.
Le moment est par conséquent venu de faire connaissance avec les Pettigrew, une famille fusionnelle dont l'auteur a très bien fait de nous donner a dynastie en ouverture de ce roman pétillant. En cet été 2015, du côté d'Angers, Isabelle présente la tribu à son futur mari. Outre les grands-parents James et Henriette qui les accueillent, la famille est au grand complet, soit quatre générations. de quoi impressionner Pierre qui entame une carrière de journaliste et a été élevé dans le respect des conventions. Car bien entendu, autour de la table du repas, tout le monde observe Pierre «avec un sérieux de jury olympique qui attend sans broncher l'incontournable salto arrière.»
L'alcool aidant, il va réussir à briser la glace, même s'il est un peu perdu par la vie très libre de cette tribu très soudée. du reste, il n'est qu'à observer Isabelle pour le comprendre. Elle « portait la lingerie de sa mère, conduisait les voitures de collection de son père, se mettait au vert chez sa soeur ou ses grands-parents, se biturait avec son frère Frédéric, accompagnait ses deux oncles à l'opéra ou dans des restaurants étoilés où elle tenait avec le plus grand sérieux son rôle de conseillère conjugale. »
Du coup, l'exploit consiste à se faire une petite place au coeur de ce maelstrom. Une sortie – naturiste – au bord de mer accompagnée de coups de soleil imposants va lui permettre d'observer de plus près la philosophie de sa belle-famille.
« Il se dit qu'il n'était pas difficile, au fond, de vivre avec les Pettigrew. Une fois accoutumé au niveau sonore, il fallait s'en remettre au hasard, considérer que tout était possible, ne s'étonner de rien et se laisser porter. On pouvait parler, se taire, rêver. Personne ne vous en tenait rigueur. On n'exigeait rien de vous et c'était très reposant. Il n'oubliait pas qu'il était sur un siège éjectable mais il avait confiance. »
Seulement voilà, au moment où il se dit que la partie était gagnée, il y a fallu passer par le spectacle qui, par tradition, fête l'anniversaire de l'aïeule. le «Quinze août 2015 à vingt heure trente précises, Henriette afficherait quatre-vingt-trois ans au compteur de sa longue existence.» Une fête qui va tourner au désastre.
Mais n'allons pas trop vite en besogne. Entre-temps, il y aura eu un vrai-faux départ, quelques confidences, des crises dans quelques couples et quelques incidents plus ou moins sérieux.
En dix chapitres nerveux, Sophie Bassignac dépeint avec beaucoup de justesse la difficulté qu'il peut y avoir aujourd'hui de construire une relation, de gérer une famille, de trouver les bases d'une entente. C'est tour à tour joyeux et grave, pour finir sur une note optimiste.
« Sans le formuler non plus, Pierre comprit que leur différence n'était pas une tragédie insurmontable. Que la carpe et le lapin respiraient le même air et que la nature ne les avait pas créés pour se détruire. »
En refermant ce roman, on se dit que si l'auteur avait l'idée de nous proposer une suite aux aventures d'Isabelle et Pierre, on serait bien content de les retrouver.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Pierre aime Isabelle. Isabelle aime Pierre. Ce dernier passe des vacances dans une propriété de la famille d'Isabelle accompagné de la famille de celle-ci qui doit l'accepter avant d'envisager un mariage. Depuis plusieurs années, ils ont pour habitude de fêter l'anniversaire d'Henriette Pettigrew, la grand-mère d'Isabelle. Tour à tour, il fait la connaissance de ses parents, de son oncle, de sa soeur, de ses neveux. N'ayant pas eu la même éducation, Pierre a du mal à trouver ses marques et à comprendre cette famille à la fois libérée, fantasque et différente de lui. Mais les sentiments qu'il porte à Isabelle vont être son fil conducteur.

Je reste mitigée sur cette lecture, à la fois amusée, sur ma "fin", mais aussi frustrée. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages et à les différencier, malgré la présentation du tableau de famille en début de livre. A froid, je pense que j'ai été comme Pierre, rencontrant beaucoup de monde en même temps sans avoir le temps de faire connaissance ou de mémoriser les noms et les liens qui les unissent. En cela, Sophie Bassignac a eu du talent : présenter les personnages comme si nous entrions dans une pièce bondée : nous ne savons plus où donner de la tête.

Loin de m'attacher aux personnages, je me suis attachée ici à l'ambiance générale du livre : prônant la différence, mettant en avant qu'il n'existe pas une éducation unique, et surtout que le bonheur ne doit pas être une façade qu'on affiche. Il doit être vécu avec autant d'intensité chaque jour.

Sans spoiler les événements du livre, je parlerais d'un événement qui m'a à la fois décontenancé et amusée : un face-à-face entre la grande mère Henriette et un taureau... Ceux qui liront comprendront. Et c'est justement avec des événements aussi cocasses que je me suis habituée à la famille. Comme ils se dévoilent sur la seconde partie du roman, on les découvre avec leur sensibilité et leur fragilité.

L'histoire d'amour entre Isabelle et Pierre est atypique, loin du cliché du prince charmant, ce qui fait du bien. le roman pose également la question : faut-il être soi-même ou absolument plaire à autrui et donc changer ? Ce genre de réflexion me plaît, même si le roman manque de profondeur, ou plutôt de page pour étayer davantage les relations familiales, surtout celles de Pierre avec sa propre famille.

Même si je reste mitigée, ce qui fait pencher la balance vers le positif est simplement mon impression à la fin de la lecture : en reposant le livre, j'avais un sourire aux lèvres en imaginant encore chaque personnage dans son quotidien, la rencontre entre la famille de Pierre et d'Isabelle. Leur cocasserie m'a suivie toute l'après-midi, et même le lendemain, signe que le livre m'a marqué.

En bref :
Une lecture légère, qui se lit facilement et laissant au lecteur une belle morale sur l'identité et l'acceptation de ce qu'on est sans ressembler au clone d'un autre.

Lien : http://lecturedaydora.blogsp..
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Les livres qui me font rire sont rares et précieux, la couv et le résumé m'ont laissé à penser que ça pourrait être le cas ici mais la promesse n'a pas été tenue. J'ai trouvé les personnages trop loufoques et pas vraiment sympathiques, l'histoire sans grand intérêt et l'écriture pas complétement maitrisé. Les scènes de sexes viennent comme un cheveux sur la soupe avec des descriptions et un vocabulaires à la limite du libidineux... à dégouter le lecteur de la chose.
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Pierre Réveillon est amoureux d' Isabelle Axilette. Alors même qu'il ne connait pas encore sa belle-famille, le voilà embarqué pour un petit séjour dans la maison familiale de sa belle. Mais il ne s'agit pas que de faire seulement connaissance avec les vieilles pierres mais aussi de côtoyer et découvrir toutes les générations de la famille. Et alors, notre ami Pierre qui a été élevé avec des règles et des principes va être vite bousculé par le côté fantasque de sa belle-mère, par une jeune nièce qui vire mystique, par une étrange coréenne dont il ne sait que trop ce qu'elle fait. On sent bien que notre ami Pierre est sous pression et que le bouchon risque de sauter à un moment ou à un autre...

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Lecture agréable, drôle parfois, avec une famille qui me fatiguait rien qu'à voir ce qu'ils faisaient. Hormis cela, rien de bien spécial. Juste plaisant car il m'a manqué quelque chose de plus.
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C'est ma libraire préféré qui a ajouté ce livre à mon panier gratuitement, dans le cadre d'une offre Livre de Poche, et comme je suis "une aventurière du livre", j'ai ouvert "Séduire Isabelle A".
Sortant d'une lecture un peu rigoureuse, j'ai passé un bon moment de détente, j'ai aimé la légèreté du thème, l'humour et le fluidité de la lecture.
Je n'ai pas trouvé un personnage attachant en particulier, mais cette joyeuse famille, excentrique, sans complexes, ni tabous m'à malgré tout été sympathique.
J'avoue avoir été parfois perdu dans les personnages et j'ai du à plusieurs reprise consulter "l'arbre généalogique" que l'auteur à pris soin de mettre au début du livre.
A lire si vous voulez passer un moment distrayant et léger.
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Je ne vais pas passer par quatre chemins : Je n'ai absolument pas aimé ce livre !
Si l'idée de départ de ce roman est bonne, son contenu quant a lui est fade et l'angle d'attaque est mal exploité. Ok des présentations, des personnages que tout oppose, ils doivent apprendre a se connaitre, apprendre a vivre ensemble, avec des traditions familiales a respecter, des divergeances, rien ne va se passer comme prévu pour Pierre.Tout ceci servi parfois avec un humour lourdingue et des personnages stéréotypés ! Elle est folle la famille !!! Et Pierre va s'en rendre compte a tel point qu'il va la fuir ! Et il a bien raison car a sa place, eh bien j'aurais fait de même ! Amour ou pas. Bien qu'il soit "drôlement" lourdingue, et très déluré, si le microcosme familial et l'art de vivre ensemble se résument a cela, je dois vous avouer que je préfère encore faire ma vie tout seul. J'ai lu ce livre avec attention, pensant qu'il allait susciter un quelconque intérêt, mais non ... au début, au milieu comme a la fin, Isabelle A et sa famille ne m'ont absolument pas séduits ! Espérons qu'un jour, Sophie BASSIGNAC arrivera quant-a elle a me séduire avec une autre histoire, dans un autre contexte.... Je me laisse le bénéfice du doute, un jour peut-être, mais pas maintenant.

"Il faut que vous sachiez une chose, si vous entrez dans cette famille...." dit le bandeau du roman...
J'aurai envie de rajouter "Ressortez en vite !!!"
Désolé ! C'était mon petit coup de gueule bien tranché du mois. Grosse déception pour ma part !!!
A vous de vous en faire une idée !!!
Lien : http://carnetsvie.blogspot.f..
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Séduire Isabelle A. est ma première lecture de la romancière Sophie Bassignac, j'étais donc très curieuse de découvrir cette plume !

Ce roman est d'une fraîcheur assez rare dans les romans de la rentrée littéraire : le drame est laissé de côté au profit du rire et parfois même du burlesque dans des situations inattendues : c'est le choc des cultures entre le prétendant et les Pettigrew ! Sur les 100 premières pages, la romancière décide de nous dépeindre la volonté de Pierre à se marier avec Isabelle et pour cela il doit réussir le pari de séduire son éventuelle future belle-famille. La suite nous dira si le pari est rempli...

Au fur et à mesure de cette lecture je n'ai pu m'empêcher de trouver cela sympathique mais sans étincelle, c'est une histoire qu'on lit pour nous détendre avec plaisir mais que l'on oublie aussi très vite. Je pense que cela vient du fait que nous n'avons pas grand chose sur lequel nous rattacher : les personnages sont très nombreux et ne sont pas forcément approfondis. le gros point fort est leur côté burlesque !

Quant au narrateur : il est noyé sous les informations, sous les situations, sous cette famille qui est à l'opposé de tout ce qu'il est et conçoit comme familial. J'ai bien apprécié ces efforts pour plaire, pour s'adapter par amour mais même si cela est très touchant il n'en reste pas moins que c'est la plus vieille histoire du monde.

En définitive, j'ai apprécié certains aspects de cette lecture surtout face à l'avalanche de récits dramatiques pour cette rentrée littéraire mais elle manque de facéties inattendues.
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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J ai trouvé ce livre en seconde main et je me suis dit pourquoi pas un livre léger facile à lire ça peut être toujours intéressant. Mais j'ai eu du mal à le lire et à rentrer.dedans.
Dans la basse-cour de la famille pettigrew il y a des poules des grenouilles et un cheval et bien d'autres animaux. et c'est dans cet environnement que Pierre doit séduire la famille d'Isabelle pour pouvoir l'épouser. Va-t-il réussir ? !
Une histoire simple, avec une famille loufoque qui pourrait en divertir plus d'un, mais ce ne fut malheureusement pas le cas pour moi.
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