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Sophismes économiques est divisé en deux parties, nommées séries. La première partie, très contestable, parle des sujets de l'abondance et de la disette, dans le cadre d'une perspective productiviste. Elle promeut donc la surproduction jusqu'à l'excès. L'on voit déjà là, en fait, s'ouvrir une perspective qui nous mènera à une économie de la tentation ( à la place de l'économie de l'offre et de la demande jusqu'alors en place ). La seconde partie de Sophismes économiques est moins sujette à contestation, et même visionnaire. Ce qui intéressant dans cette seconde partie, c'est que Bastiat s'attarde sur les mécanismes de spoliation du produit du travail d'autrui. C'est une partie très actuelle, et si l'on peut très bien se passer de lire la première série, lire la deuxième est quelque chose de fort bon. |