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Critique de Siladola


Difficile de produire la critique d'un ouvrage de critique...Mais Bataille est tellement plus qu'un critique littéraire : on peut lire La littérature et le mal pour le seul "plaisir du texte". Cette édition Folio, outre qu'elle est facile d'accès, présente l'intérêt de réunir quatre sources différentes du manuscrit d'origine. On y trouve donc en notes des extraits de parutions antérieures supprimés par la suite ; en particulier la préface de J. Paulhan sur Les infortunes de la vertu, de D.A.F. de Sade ("Mais Sade avec ses glaciers et ses gouffres, et ses châteaux terrifiants...") ou le prière d'insérer de l'édition de 1957 ("Les hommes diffèrent des animaux en ce qu'ils observent des interdits, mais les interdits sont ambigus. Ils les observent mais il leur faut aussi les violer.") La littérature et le mal rassemble huit essais. Sept d'entre eux (Emily Brontë, Baudelaire, William Blake, Sade, Proust, Kafka, Genet) parurent initialement dans la revue Critique entre 1947 et 1957. Celui sur Michelet constituait la préface d'une édition de 1946 de la Sorcière. Rien de mieux que de laisser la parole à G. Bataille pour tenter la synthèse du recueil : "La transgression des interdits n'est pas leur ignorance : elle demande un courage résolu. le courage nécessaire à la transgression est pour l'homme un accomplissement. C'est en particulier l'accomplissement de la littérature..."
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