AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de moussk12


Ici, Henry Bauchau raconte la mort de sa mère. Ou plutôt, il se raconte. Car, bien que la présence de la mère agonisante est omniprésente, elle m'a parue complètement voilée par le ressenti du narrateur.
Jamais, je n'ai lu quelqu'un qui se découvre au lecteur de manière aussi entière. Il nous emmène au plus profond de son intériorité d'homme et de fils.
Avec pudeur, mais sans retenue, Henry Bauchau nous invite sur son divan.
La déchirure ravira les professionnels et les amateurs de ce thème qu'est la psychanalyse et de sa complexité.

Pour ma part, j'avoue ne pas avoir tout compris. Je me suis perdue plusieurs fois dans ce récit, me demandant où j'étais, dans la réalité ou le rêve, étaient-ce des paroles prononcées ou pensées ? Ou des intentions ?
Bien que sa compréhension me soit parue difficile, chaque jour j'avais une envie folle de reprendre la lecture. Car pour moi, La déchirure est avant tout un livre de sincérité et de profondeur.

A la fin de cette édition, Jean Florence, psychanalyste, analyse ce roman dans une "lecture". Là, j'ai complètement décroché. Niveau trop haut pour moi. Peut-être dans quelques années...
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}