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Critique de meeva


Une sorte de longue notice d'utilisation de l'opium et du haschisch… avec quelques remarques sur la posologie et de longs paragraphes sur les effets secondaires et indésirables. le discours est élégant et le verbe est soigné, certes. Mais ça n'en fait pas à mon sens de la poésie. Ou alors je serais encore passée à côté de quelque chose ?
Baudelaire ne parle pas d'expérience personnelle, il rapporte des propos et des impressions, qu'il enrobe cependant de ses propres idées sur la question.

J'ai de toute façon persévéré jusqu'au bout, pour être bien sûre que rien ne viendrait succéder à l'ennui que j'ai eu à tourner ces pages. Eh bien non, rien n'est venu. D'autant que le contenu est décalé et largement dépassé par la connaissance que nous avons acquise depuis sur ces mêmes drogues, mais surtout par la transformations des drogues que nous sommes susceptibles de prendre de nos jours.
Reste le témoignage intéressant d'une époque, ou tout au moins d'un petit bout, tout petit bout, d'une époque, ces messieurs me semblant somme toute très peu représentatifs de l'ensemble. L'on se rend compte, tout de même, que des jeunes gens pouvaient rester oisifs très longtemps sous prétexte d'études. En tout temps, il faut bien que jeunesse se passe…



Autres temps, mêmes moeurs :
« Géraaaarrrd
[…]
Quand on voit la tristesse des biknites, on comprend pourquoi c'est interdit le hackique ! Et on se dit que le pinard, ça devrait être obligatoire.
[…] »

Extrait de « Tel père, tel fils », sketch de Coluche :
https://www.youtube.com/watch?v=w8Oa70HmXVU

Lien : https://chargedame.wordpress..
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