Le syndrome des cœurs brisés

Il avait projeté sur elle ses attentes, ses espoirs et ses désirs. Elle avait été le grand écran de sa vie. Il était logique qu’elle en devienne le générique de fin, aussi.

Il y a des gens qui traversent nos vies comme des menus de restaurant.

Page 104.

Fallait-il qu'un processus de dégénérescence soit systématiquement enclenché pour que l'on en vienne à sincèrement savourer l'objet de sa perte ? Fallait-il qu'un pronostic vital soit engagé pour veiller le présent ? Finalement, fallait-il perdre ce que l'on aimait pour l'aimer davantage ?

Travailler, pensa Victor, c’est être payé à n’avoir pas vu la vie passer.

ce n’est pas que le savoir donne le pouvoir, c’est que l’ignorance provoque la psychose.

Tomber amoureux, c'est n'avoir pas vu que le temps s'arrête.

Ce n’est pas que le savoir donne le pouvoir. C’est que l’ignorance provoque la psychose.

Quand on ne sait plus comment dire les choses, les corps apaisent les mots.

"- Retourne-toi s'il te plait?
- Pourquoi ?
- Je voulais voir à quoi ressemble la mauvaise foi."

Penser à l’autre, c’était laisser une partie de soi-même voyager vers la personne aimée.