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En préambule, je dirais que le polar n'est pas mon genre de prédilection: j'en lis une fois de temps en temps pour m'évader mais j'ai peu de références pour comparer. Je reste donc, sans doute, ce qu'on peut appeler un "bon public": j'aime ou je n'aime pas!
Et bien, là, j'ai beaucoup aimé! J'ai dévoré ce (relativement) gros bouquin en quelques soirées, que j'ai allongées au maximum pour pouvoir rester plongée dans cet univers palpitant, avec ces personnages dont la psychologie me semble assez travaillée. Je me suis beaucoup attachée au couple poignant que forment Lucy et Jonas.

Très fière de moi, je me suis dit à plusieurs reprises que, malgré mon manque d'expérience dans ce genre d'enquête policière, j'avais quand même deviné qui était le coupable. Cela ne m'a pas du tout fait décroché pour autant car l'auteur sait maintenir une ambiance chargée de mystère et même d'angoisse pour moi.
Bien m'en a pris: je n'avais pas du tout résolu l'énigme et j'ai pris une bonne claque à quelques pages de la fin!

Difficile pour moi d'en dire plus sans dévoiler trop l'intrigue, ce qui serait vraiment dommage.

Un grand merci à Babélio et aux éditions du Fleuve Noir pour ce partenariat dans le cadre de Masse Critique.
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Shipcott est l'un de ces petits villages nichés au creux des collines couvertes de bruyères de l'Exmoor, un de ces petits villages où tout le monde se connait et où le temps s'écoule paisiblement.
C'est dans ce cadre bucolique que Jonas Holly a grandi et a décidé de revenir s'installer. Il a emménagé dans le cottage hérité de ses parents pour s'éloigner de la frénésie de Londres et pouvoir s'occuper de sa femme Lucy, atteinte de la sclérose en plaques.
Laissant derrière lui une possible carrière dans les Forces Spéciales, il est désormais "îlotier régional". Avec son gros 4X4, il parcourt les petits villages des alentours, fait sa ronde, réprimande les adolescents turbulents, prend en charge les chiens errants, s'interpose dans les querelles d'ivrognes. Sympathique et consciencieux, Jonas est très apprécié des villageois et prend son travail très au sérieux. Cependant, sa routine va se voir bouleverser par le décès de Margaret Priddy. Paralysée suite à un accident de cheval, la vieille dame n'a pas pu mourir et surtout se casser le nez toute seule! Il s'agit donc d'un meurtre. de la ville arrivent le commissaire divisionnaire Marvel et son équipe. Ils vont prendre l'enquête en charge et laisser Jonas sur la touche. Mais le jeune homme ne l'entend pas de cette oreille, il veut aider et tant pis si ses maladresses font plus de mal que de bien à l'enquête.


De Belinda BAUER, j'avais beaucoup aimé Sous les bruyères, un thriller à la fois palpitant et original. Même s'il ne constitue pas véritablement une suite, son deuxième opus se déroule au même endroit, Shipcott, et on retrouve quelques personnages du premier volume,dans un rôle, cette fois-ci, secondaire.
Plus classique, cette histoire m'a moins séduite. Après un début prometteur, des personnages intéressants -notamment Jonas et Lucy qui sont très touchants- l'auteure est tombée dans la facilité. Marvel, le flic de la ville qui prend tout le monde de haut, fait des colères, boit trop, m'a semblé trop caricatural. Et quelques détails, dès la moitié du livre, m'ont fait découvrir l'assassin assez facilement. Cela ne m'arrive pas souvent mais cela gâche toujours mon plaisir de lecture. En découvrant le meurtrier je me doutais aussi fortement de l'explication de sa pulsion meurtrière et franchement je n'y ai pas cru, j'ai même trouvé cela à la limite du grotesque. Je ne peux bien sûr pas en dire plus sous peine de révéler le fin mot de l'histoire...
Un avis en demi-teinte donc, parce que si certaines choses m'ont gênée, je ne peux pas dire que l'ensemble soit désagréable. La campagne anglaise sous la neige, le monde clos des petits villages où tout le monde s'épie, un couple éprouvé par la maladie...autant d'éléments qui agrémentent ce polar légèrement décevant.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Fleuve noir pour cette découverte dans le cadre de l'opération Masse critique.
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Autant le dire tout de suite, je me suis arrêtée autour de la page 100, car je n'arrivais pas à entrer dans ce roman policier et pourtant ça fait trois jours que je m'acharne dessus.
Il y a pourtant un meurtre dès les toutes premières pages mais ensuite, il ne se passe rien. On se demande même si il y a réellement une enquête. le flic local a été renvoyé à la circulation ou plus exactement, il passe dans les quelques commerces qui restent dans cette toute petite ville et vérifie chaque jour que tout va bien, ensuite, quand il a bu le café chez tout le monde, il rentre chez lui vérifier que sa femme atteinte de sclérose en plaques va bien elle aussi, et sa journée est finie.
D'autres policiers "des vrais flics" sont donc envoyés sur place mais ils ne font pas grand chose, ils n'interrogent personne, examinent à peine les lieux...bref, rien n'est crédible et c'est surtout très ennuyeux.
De plus, le style est très quelconque.
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Nous proposer un excellent roman policier à l'anglaise c'est ce que Belinda Bauer fait de mieux. La preuve, a reçu le Gold Dagger Award 2010, pour "Sous les bruyères", son premier thriller.
Elle sait que pour captiver son lecteur et que tout soit réussi il faut réunir trois ingrédients : le premier, une psychologie complexe des personnages. le second, une atmosphère oppressante qui tourne au tragique ou à l'humour selon les paragraphes. le troisième, un scénario qui se tient et qui nous tienne en haleine. Et là on est pas mal. On est m^me bien tintin.
Alors qu'est-ce que nous raconte notre auteure dans « l'appel des ombres » :
A Shipcott, petite bourgade anglaise, le meurtre d'une vieille femme handicapée bouleverse l'ensemble de la communauté. Quand le policier Jonas Holly repêche un 2e corps, celui d'une femme de 60 ans souffrant de troubles mentaux, il a peur. Sa propre femme est atteinte de sclérose en plaque : une proie idéale. Holly commence à soupçonner tous les villageois qu'il croyait si bien connaître.

Ah j'allais oublier le quatrième ingrédient qu'il ne faut surtout pas négliger une fin surprenante où quelque part, cela ne va jamais se résoudre comme vous le pensiez. Et là notre auteur est vraiment à la hauteur, le dénouement de ce parfait thriller est tout bonnement bluffant
Alors croyez-moi avec L'appel des ombres, Belinda Bauer a à nouveau réussi parfaitement le test des auteurs anglais à lire et à découvrir. Mieux Belinda Bauer est dorénavant une incontournable auteure à suivre.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Bauer Belinda - "L'appel des ombres" – éditions 10/18, 2011 (ISBN 978-2264060891) – titre original "Darkside" publié en 2011

Ce roman policier s'avère carrément bêtasse : à peine parvenu au tiers du récit, le lecteur un peu averti devine la solution. C'est de la psychologie à cent sous la tonne, telle qu'elle traîne dans les revues dites féminines, pour une écriture mièvre et sans relief. Pourtant, en faisant un petit effort, l'auteur aurait pu au moins dépeindre la situation des personnes âgées, puisque tel est le milieu dans lequel l'action se situe.
Mauvais.
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Tout commence avec le décès de Margaret Priddy une femme handicapée par une chute de cheval qui ne peut plus bouger ni parler. Mais le médecin qui vient pour déclarer le décès constate que la vielle femme a le nez cassé ce quelle n'a pu se faire toute seule vu son état de grabataire. Il s'agit donc d'un meurtre ! le policier local prévient la police du Somerset, mais dés l'arrivée de l'équipe dirigée par l'inspecteur divisionnaire Marvel, ce dernier ancien de Scotland, prend en grippe Jonas Holly et la petite guéguerre commence entre les policiers.

Une petite guéguerre qui va occuper la majorité du récit au détriment de l'enquête qui piétine et ce n'est pas les meurtres qui se succèdent sur des personnes âgées qui vont accélérer les choses. Malgré ces rebondissements tardifs rien n'avance et l'inspecteur Marvel devient de plus en plus invivable plongeant dans l'alcool, même son adjoint ne le supporte plus.

On a du mal à rentrer dans ce roman policier à l'enquête tout ce qu'il y a de plus classique : le rythme est très lent et si l'auteure à tenter de renouveler le genre avec l'opposition entre les policiers c'est raté! L'enquêteur principal est caricaturé à l'extrême, certes l'auteure a su le rendre détestable à souhait mais trop c'est trop, ça manque totalement de finesse. le travail des autres enquêteurs du Somerset n'est que très peu exploité et même si le policier local se lance dans l'enquête à son tour sa vie familiale avec sa femme handicapée par une sclérose en plaques prend largement là aussi le pas sur l'enquête. L'auteur a voulu faire ressortir la détresse du couple mais là encore c'est maladroit et elle n'arrive pas à susciter de l'empathie chez le lecteur.

Pour les autres personnages de second plan, c'est à dire les villageois on ressent quelques rivalités latentes mais là encore ce n'est pas exploité, ils font simplement partie du décor.

L a résolution de l'énigme manque d'originalité et l'auteure introduit tout au long du récit des indices qui conduisent rapidement le lecteur à trouver la solution sans que ces indices soient traitées par la police venue du Somerset. L'auteure a détourné une ficelle du genre, a distordu la réalité pour son récit mais le lecteur est rapidement dépité tant le travail est grossier.

Pas d'intrigue originale, des policiers caricaturaux, des pistes qui partent dans tous les sens sans que les enquêteurs fassent le travail de base, un dénouement surprenant mais tiré par les cheveux et qui ne colle pas avec les indices éparpillés tout au long du récit, et un style quelconque !
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Dans les collines et les landes d'Exmoor, le petit village de Shipcott semble paisible en ce début d'hiver. Jonas, le policier local, fait ses rondes habituelles, les villageois vaquent à leurs occupations mais un matin, Margaret Priddy, figure locale paralysée depuis un accident, est retrouvée morte dans son lit. Cela aurait pu paraître naturel si le médecin n'avait remarqué que son nez était fracturé. Traité alors comme un meurtre, Jonas voit arriver dans la bourgade une équipe de la police criminelle envoyée de la ville voisine. Et l'inspecteur Marvel, qui déteste la campagne, prend tout de suite Jonas en grippe, ne le trouvant pas assez professionnel dans sa sécurisation de la scène de crime, alors que Jonas se sent mal à l'aise de n'avoir pas été capable de protéger la communauté qui comptait sur lui …
Ne connaissant pas du tout cette auteure, je n'avais aucune idée de ce que j'allais découvrir avec ce roman. Serait-ce un roman policier traditionnel, un peu à la Agatha Christie, pencherait-il plus vers le thriller, avec plus d'action ? Eh bien, c'est un peu un mélange des deux, et un mélange plutôt réussi à mon avis ! le côté petit village où tout le monde se connait donne un aspect confortable à l'histoire, cela lui donne une atmosphère fermée mais sympathique, avec Jonas, le policier local en enfant du pays marié à une jeune femme souffrant de sclérose en plaques. Les personnages sont loin d'être stéréotypés, sauf peut-être un peu l'inspecteur Marvel, et j'ai vraiment eu la sensation que cela aurait pu être mes voisins ou des connaissances tellement ils paraissent humains. Mais l'hiver va s'installer, avec l'arrivée de la neige et Shipcott va tout à coup paraître moins agréable, avec les meurtres qui continuent. La montée en puissance dans le suspense va modifier l'impression que j'avais jusque là des différents protagonistes, l'atmosphère paraissant de plus en plus étouffante et oppressante. L'auteure a su jouer sur mon ressenti au fur et à mesure qu'elle a distillé parcimonieusement des indices subtils. On se doute de certaines choses mais on ne veut pas y croire, enfin, moi, je ne voulais pas y croire et pourtant, à un moment donné, il ne me restait plus que cette option. La fin est alors venue confirmer mes doutes tout en me donnant un petit coup au coeur quand on découvre ce qui se passe et comment tout ça se termine. C'est quand même assez inattendu et surprenant et c'est une fin un peu amère (j'avais peur que l'auteure choisisse une solution de facilité mais ce n'a pas été le cas !) qui clôt un bon polar anglais. C'est le second titre de cette auteure à être publié en France mais je vais essayer de trouver le premier pour voir si je me régale autant !
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On a hâte de connaître le coupable des meurtres commis au sein de cette petite communauté, et dont sont victimes ses membres les plus faibles (personnes âgées, malades,...).
Cependant, je n'ai absolument pas "adhéré" au dénouement, que j'ai trouvé peu crédible, et pas à la hauteur de l'intrigue.
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j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le livre car dans les 200 premières pages , il ne se passe pas grand chose à part les meurtres de deux personnes âgées et handicapées .Les personnages sont stéréotypés: un policier de la ville hautain et dédaigneux , un policier de la campagne qui se laisse humilier sans se rebiffer et une enquête qui piétine...bref , rien de passionnant pour le lecteur
heureusement qu'au milieu (enfin! ) il se passe des choses et qu'on commence à prendre du plaisir
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J'ai eu du mal à entrer dans le livre. D'abord, l'enquête m'a paru très classique. L'auteur s'efforce de renouveler un peu le genre en inventant un inspecteur principal détestable, le sieur Marvel. le lecteur observera d'un oeil amusé la petite guerre entre celui-ci et Reynolds. En outre, l'attitude de Marvel est une pierre à l'édifice dont Lucy finit par comprendre les rouages.
J'ai aussi trouvé que le roman traînait un peu. Les rebondissements se font attendre, et ne sont pas si nombreux, malgré leur pertinence.

Ensuite, j'en ai un peu assez des romans policiers où les violences faites à des enfants sont exploitées. D'abord, on ne s'aguerrit jamais à ce genre de récits, et au bout d'un moment, on a envie de lire autre chose pour échapper un peu à l'oppression qu'ils engendrent. Ensuite, beaucoup d'auteurs exploitent cette ficelle, notamment pour des thrillers, ce qui finit par la galvauder. On dirait que certains se disent: «Haha! J'ai trouvé ce qui va faire pleurer le lecteur! Exploitons la souffrance enfantine!» Je trouve cela un peu malsain. Bien sûr, là encore, l'auteur utilise ce thème pour expliquer certaines choses, ce qui fait que son intrigue est solide. Cependant, j'ai été un peu agacée qu'elle se soit servie de cela. (Je précise bien que ça m'agace dans les thrillers, car au départ, on ne s'attend pas forcément à ce thème. Dans un roman où on s'attend à le trouver, on est libre de lire l'ouvrage ou non.)
[...]
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