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Critique de Chikitalit


” 2030.

En France, une terrible crise économique ravage le pays. Il n'y a plus de travail, à peine de quoi manger. Comme la plupart des habitants, Iza, Erwan et leurs parents empilent quelques affaires dans leur voiture et partent. Léon, lui, quitte seul la ferme où il a grandi. Dès qu'il sera arrivé, il enverra de l'argent à sa famille. Il a promis. Les voilà sur la route, loin de la vie qu'ils ont toujours connue. Leur seul espoir ? Celui d'arriver là-bas, 4000 kilomètres plus au nord, où le bruit court qu'un avenir meilleur les attend. Très vite, les trois adolescents se retrouvent livrés à eux-mêmes, sans ressources, sans pouvoir faire confiance à personne. Alors que faire ? Revenir en arrière n'est plus une option. Ils doivent continuer à avancer vers l'inconnu.

Entre mésaventures et désillusions, Erwan, Iza et Léon vont vivre un véritable cauchemar. Dans un monde où avancer devient un combat de chaque instant, plusieurs questions les taraudent : arriveront-ils « là-bas » ? Et s'ils réussissent, qu'est ce qui les y attend ?”

Voilà en quelques phrases à quoi tient l'histoire écrite à quatre mains par Pascale Perrier et Sylvie Baussier.

Presque de la transposition, plus que de l'anticipation. Parce que ce que vont vivre leurs personnages, c'est déjà la réalité de millions de personnes sur notre planète.

Une lecture difficile donc, parce qu'on sait déjà, presque par expérience, que leur périple ne se passera pas bien. Mais une lecture qui devrait toucher le plus d'ados possible. D'abord, parce que le texte en lui même est impeccable, autant dans la forme et la construction narrative, que dans la vraisemblance des faits.

Et puis, parce qu'il y a un truc que Pascale Perrier et Sylvie Baussier ont bien compris, c'est qu'une bonne histoire vaut tous les discours.

Pourquoi ? Mais, parce que l'empathie… Les héros sont des français contemporains – ou presque, leur quête serait forcément la nôtre dans leur situation, leurs références sont les nôtres, leur culture est la nôtre… le “familier” joue à plein et nécessairement, fonctionne.

Merci à Babelio, et Scrinéo de m'avoir permis de parler de cette histoire indispensable ici. Merci à Pascale Perrier et Sylvie Baussier de l'avoir inventée et écrite. Merci d'avoir trouvé ce truc pour parler de migration, de fuite, d'exil, de pauvreté, d'espoir.

D'humanité.
Lien : https://chikitalit.com/pasca..
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