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EAN : 9782367408408
112 pages
Scrineo (20/08/2020)
3.99/5   79 notes
Résumé :
Je suis Astérios, Prince de Crète. Je vis dans un grand palais et mon lit est en or. Mais tout le monde me fuit ! Je viens de découvrir ma véritable apparence : celle d'un enfant à tête de taureau ! On m'appelle désormais le Minotaure.
Comment cela a-t-il pu arriver ?
Voici mon histoire...

Découvrez la mythologie racontée par les monstres eux-mêmes !
Et si ce n'étaient pas eux les méchants ?
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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"Moi, le Minotaure" est le livre que mon aîné doit lire pendant les vacances, au vu d'un prochain travail pour ses cours de français. Non pas qu'il n'aime pas, et en dehors du fait que l'on lui impose, c'est avec le nombre de personnages qu'il rencontre des difficultés. Un petit récapitulatif sous forme de pense-bête en guise de marque-page lui permet désormais de mieux se repérer parmi les protagonistes.

"Moi, le Minotaure" fait partie d'une série qui compte aujourd'hui huit livres et qui permet aux jeunes lecteurs de (re)découvrir la mythologie grecque d'un point de vue différent, puisqu'elle est racontée ici par les monstres/méchants. Et c'est fort intéressant, d'autant que l'autrice leur prête un regard nouveau, et davantage d'actualité. le Minotaure n'est donc pas perçu ici comme la personnification du Mal, comme le monstre qui dévore des humains, mais davantage comme un être solitaire, rejeté par ses pairs, ayant des faiblesses et des sentiments humains, et dont le côté "animal" ne se réveille qu'à cause du rejet des autres, et notamment de son père.

L'histoire débute lorsque le Minotaure n'a que onze ans. À ce moment-là, il s'appelle encore Astérios. C'est un jeune garçon qui n'a pas encore conscience de son apparence et qui ne comprend pas pourquoi personne ne veut jouer ou tout simplement passer du temps avec lui. Rejeté par son père, le roi Minos, qui refuse catégoriquement de le voir depuis sa naissance, rejeté par sa mère et ses soeurs, évité par les servantes et même sa nourrice, il aime à aller courir dans la colline... jusqu'au jour où il aperçoit son reflet dans une source d'eau... de ce jour, il veut savoir et comprendre la raison de son apparence mais à poser trop de questions, il met le roi dans une telle colère que ce dernier demande à Dédale de construire un labyrinthe spécial pour l'y enfermer. C'est à ce moment-là, prisonnier de cet endroit où il lui est impossible d'en sortir et souffrant de plus en plus de la solitude, que son côté monstrueux et bestial se réveille. Les sacrifices que lui offre Minos, sept jeunes garçons et sept jeunes filles, ne l'aident pas à se contenir. Pas nourri de plusieurs jours avant cette offrande humaine qui ne lui est d'aucune aide, la colère et la faim d'Astérios réveillent en lui le Minotaure...

On suit donc un jeune garçon qui n'a pas demandé à avoir une tête de taureau, qui paie tout simplement les fautes de son père en s'étant mis Poséidon à dos. Rejeté par les autres à cause de sa différence, nous éprouvons avec lui l'incompréhension, le désarroi et la solitude qui l'habitent. Nous suivons la lutte qu'il mène contre lui-même pour ne pas devenir le Minotaure, la seule part de lui-même que les autres ne voient qu'en lui. Sylvie Baussier lui prête des sentiments humains, et nous partagent ses ressentis. Nous ne voyons donc pas le monstre qui a fait sa réputation mais bien un jeune garçon touchant, souffrant de sa différence et de sa solitude, et terriblement humain.

J'ignore encore ce que mon fils en pensera à la fin de sa lecture, mais je peux d'ores et déjà dire que pour ma part, c'est réussi. Raconté de manière simple mais élégante, le mythe du Minotaure m'a été conté avec une vision neuve, moderne, originale. Il y manque bien des détails mais pour une première approche, cela suffit, l'essentiel est là, l'autrice spécifiant bien d'ailleurs qu'elle n'a voulu se concentrer que sur Astérios. Et puis le petit dossier d'une dizaine de pages en fin d'ouvrage est là pour pallier à certains manquements.

Le petit cahier de jeux, qui suit le dossier pédagogique, va pouvoir m'aiguiller sur ce que le fiston n'aura pas ou peu compris. Sous forme de quizz, de vrai/faux ou de texte à trous, ces jeux seront l'occasion de récapituler l'histoire du Minotaure et d'en retenir les points importants, et ce de manière ludique.

Conseillé à partir de dix ans, c'est un très chouette petit roman jeunesse.
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J'ai commencé par l'histoire de Ligia, car je ne connaissais pas tellement son histoire, contrairement à celle du Minotaure. Si jamais vous commencez la collection de Scrinéo sur les monstres de la mythologie grecque, même si cela n'a pas beaucoup d'importance, préférez celui-ci. Il y a quelques éléments que je trouve intéressant de lire dans ce tome avant de poursuivre avec les autres, comme notamment la seconde partie avec les explications sur les légendes qui nous sont contées.

Mais revenons à Minotaure. Comme beaucoup, je pense, nous connaissons ce monstre, le fil d'Ariane et le labyrinthe de Dédale. Dans circé de Madeline Miller, j'avais eu une vue plus globale du mythe car l'auteur mettait notamment en avant la naissance du prince Astérios ainsi que sa "transformation" en monstre. Mais encore une fois, c'est surtout sa soeur Ariane, Dédale ou bien Thésée qui sont mis en avant. Ici, Sylvie Baussier commence son récit de façon poignante avec un jeune garçon qui ne demande que l'amour de ces proches, et qui nous fait sentir combien nous avons de la chance. On voit l'enfant prendre conscience de sa "monstruosité", puis du secret de sa naissance, prenant de plein fouet toute l'ampleur du rejet qu'il subit, alors qu'il est innocent. Si Poséidon s'est vengé de Minos, en toute légitimité, c'est toutefois un être innocent qui va encore une fois payer pour la faute d'un autre.

Le récit est toujours doux, de part son personnage principaux, mais aussi dur et parfois violent. Il est difficile de voir Astérios souffrir de la sorte, alors que l'enfant ne veut que l'amour de ses proches et vivre librement. Minos par son arrogance n'assume pas son erreur envers un Dieu. Plus encore, il se complaît dans une cruauté qui va amener Astérios à devenir réellement le Minotaure. On ne naît pas monstre, on le devient. La lutte du jeune prince pour rester ce qu'il est et ne pas basculer est poignante. Surtout lorsque l'on voit tout ce qu'il subit.

La fin est comme on se l'attend triste, même si héroïque en un sens aussi. Mais cette liberté enfin trouvée a un goût amer. Mais l'auteur parvient, encore une fois, à nous montrer un visage tout autre, et à réfléchir sur des événements dont l'écho peut encore se faire de nos jours.

La dernière partie complète le récit en apportant des informations sur le Minotaure et la mythologie grecque. Il y a une courte phrase qui cache le mot suicide et qui aurait peut-être pu être plus développée à mon goût, surtout que c'est un acte qui arrive malheureusement de plus en plus tôt pour certains. le message passe mais je ne suis pas certaine qu'il soit assez parlant pour les plus jeunes.

Il n'empêche que Moi, le Minotaure est non seulement une excellente initiative, mais aussi un récit qui vaut réellement le coup.
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Premier tome de la collection "La mythologie vue par les monstres", ce récit raconté par la créature mythique m'a apporté un regard différent sur la légende de Thésée.Voici mon retour sur le Minotaure alias le prince Astérios de Crète...

Où comment naquit le Minotaure…

L'auteure part aux origines du mythe en commençant par l'enfance du monstre afin de nous expliquer comment il est devenu le célèbre Minotaure assoiffé de sang.

Ainsi, nous faisons connaissance avec Astérios, Prince de Crète, fils du Roi Minos et de la Reine Pasiphaé. L'enfant grandit dans la solitude la plus totale, servi par une vieille domestique, rejeté par sa famille sans qu'il sache pourquoi. Ses soeurs Arianne et Phèdre trouvent toujours des prétextes pour l'éviter, sa mère ne lui rend presque jamais visite et tous les domestiques du Palais le fuient.

L'adolescence arrivant, le jeune Prince force les choses et tente de se rapprocher de sa mère pour une banale activité de filage de laine. Mais il surprend une conversation qui le fait douter de sa nature. Il faudra qu'il voit son reflet dans un étang pour comprendre qu'il est différent des autres.

De là, l'enfant cherchera des réponses : qui l'a transformé ? Est-il né ainsi ? Pourquoi le Roi ne veut pas qu'il l'appelle Père et reste froid avec lui ? Pourquoi sa mère, qui semble l'aimer, le fuit ou pleure à sa vue ?

De fil en aiguille, il remontera le fil de l'histoire de ses origines, jusqu'au moment où il est enfermé dans le Labyrinthe : un palais qu'il prendra au départ pour sa nouvelle maison, construite à la demande du Roi, afin de le couronner comme descendant légitime.

Sylvie Baussier introduit quelques éléments fictionnels dans le récit de l'enfance du monstre, mais c'est pour mieux comprendre ce qu'il endure. Elle réalise avec brio l'introspection profonde de l'enfant, dérouté par le comportement des adultes, et qui cherche profondément à se faire aimer des autres. Elle explique aussi brillamment la folie qui s'empare de cet être, à force de solitude et de privations, au sein du labyrinthe, le transformant en monstre.

Monstre ou victime ?

Souvent, dans la mythologie grecque, les enfants paient pour les erreurs de leurs parents. Et c'est ce qui est arrivé au jeune Prince, victime de l'orgueil du Roi Minos.

Tout l'enjeu de cette histoire est qu'Astérios est le fruit d'une erreur du Roi et de la Reine, qu'ils ne peuvent effacer. Son existence leur rappelle cette erreur chaque jour, et la honte qu'elle occasionne, alors que le Prince n'y est pour rien.

Si Minos avait sacrifié comme prévu le taureau envoyé par les Dieux, Poséïdon n'aurait pas insufflé à Pasiphaé de l'amour pour cette bête et le prince ne serait pas né avec des cornes. Minos regrette ce sacrifice manqué et cache son enfant bâtard et difforme car il en a honte. Pasiphaé aime son fils mais elle est faible devant le Roi et ne peut le protéger de sa fureur.

Peut-être que l'histoire du Minotaure aurait été différente s'il avait été accepté pour ce qu'il est et non l'erreur qu'il représente. Ou qu'il ne serait pas né difforme si le Roi avait été moins orgueilleux avec les dieux.

A force d'acharnement contre lui, il est normal que l'enfant, devenu adulte, s'en prenne au monde entier et laisse éclater sa fureur. La description de son enfermement solitaire dans le labyrinthe et la privation de nourriture pour le pousser à manger des humains est particulièrement atroce et pourrait rendre fou n'importe qui. Quoi de plus étonnant qu'il attende la mort comme une délivrance ?

Une partie documentaire très complète

En plus de l'histoire du Minotaure, qui fait une centaine de pages, le roman est accompagné d'une partie documentaire sur la Crète, les origines du Labyrinthe à travers le Palais de Cnossos, les tributs de guerre, les différentes versions de la naissance du monstre et un quizz sur le récit pour tester ses connaissances.

Cette partie documentaire est très intéressante et très simple, mais apporte les éléments essentiels pour compléter l'histoire. Elle conviendra parfaitement aux enfants à partir de 10 ans.

L'auteure explique également sa démarche, ses sources pour écrire le récit et ses choix de récit par rapport à l'histoire initiale. Car il y a peu de récits sur l'enfance du Minotaure, mais beaucoup plus sur son origine et sa rencontre avec Thésée !

J'ai trouvé cette initiative très intéressante, car nous avons souvent affaire aux récits présentant la version « finale » des monstres et la manière dont ils sont tués, mais très peu sur comment ils ont vécu leur difformité et se sont construits. En ce sens, le récit prend une tournure assez moderne car les monstres pourraient être métaphoriquement des criminels, nous expliquant le moment de basculement de leur humanité vers leur monstruosité. Mais je m'avance peut-être un peu…

Pour avoir lu et chroniqué Moi, Ligia, Sirène de la même auteure, je vous conseille de commencer la collection par le récit du Minotaure. L'histoire est beaucoup plus prenante et intéressante, à mon sens.

En conclusion : Un récit court mais riche, qui nous dévoile avec finesse la psychologie du Minotaure et comment s'est construit son mythe. Sylvie Baussier nous invite à rendre à la bête son humanité et nous fait réfléchir sur le véritable monstre de cette histoire. Elle réussit à apporter une touche de modernité à ce récit millénaire. Et c'est une vraie réussite !
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Résumé : Astérios est prince de Crète, et vit depuis toujours seul dans ses appartements, tout le monde le fuit ou l'évite. Il va un jour découvrir son reflet dans l'eau et comprendre qu'il a une tête de taureau, et va se mettre en quête de ses origines.

Mon avis : Comme les autres titres de la collection, celui-ci est aussi sensible, mettant en avant le personnage du Minotaure, en racontant l'histoire de son point de vue. Car on sait bien que l'histoire est toujours racontée du point de vue des vainqueurs, et qu'on connaît du coup la version de Thésée qui parvient à tuer dans le labyrinthe l'animal sanguinaire qu'est le Minotaure.

Mais avant d'être un monstre, il est d'abord un humain, se prénomme Astérios, et est prince de Crète. Il n'a jamais vu son visage car il n'a aucun miroir, mais tout le monde le fuit et a peur de lui, sauf sa soeur Ariane qui a pitié, et sa mère qui l'aime malgré tout.

Mais un jour, il va découvrir son reflet dans l'eau et va comprendre qu'il a une tête de taureau. Il va désormais enquêter pour savoir d'où lui vient cette malédiction, tandis que son père va faire construire un labyrinthe et l'y enfermer.

C'est émouvant de lire l'histoire de ce jeune homme, jouet du destin, qui subit une apparence liée à une faute de son père. J'ai trouvé aussi intéressant sa lutte entre sa part humaine et sa part monstrueuse, ainsi que l'acceptation de sa mort par Thésée pour pouvoir enfin être délivré.

A lire !
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--- La mythologie vue par les monstres, une nouvelle collection signée Scrineo ---

Plus jeune, j'aimais beaucoup lire des histoires inspirées de la mythologie. D'ailleurs, je me souviens avoir dévoré la saga Everworld de K. A. Applegat à plusieurs reprises. Mais en vérité, rien n'a vraiment changé depuis…

Et oui, quand j'ai pris connaissance des futures parutions de Scrineo, j'ai aussitôt été intriguée par leur nouvelle collection. le concept est simple : redécouvrir ces récits que l'on connaît tous, mais racontés par les monstres eux-mêmes. En bref, une façon originale d'aborder la mythologie !

Je remercie donc la maison d'édition pour l'envoi de ce roman et de son tome compagnon, Moi, Ligia, Sirène.

--- Un si bel écrin ! ---

Outre sa magnifique couverture, le livre réserve quelques surprises qui plairont certainement aux enfants. Au début, se trouve une présentation illustrée des personnages, ce qui permet d'appréhender leur filiation et leurs particularités. Mais le plus intéressant se situe probablement à la fin, puisque l'auteure prend le temps de relater les origines du mythe, images à l'appui. Bien sûr, elle ne rentre pas dans des explications complexes, mais répond à quelques questions fondamentales et revient sur les flous dont elle s'est servie pour construire son scénario.

Enfin, un cahier de jeux attend le lecteur en toute dernière partie. Il pourra ainsi vérifier ses connaissances nouvellement acquises de façon ludique. L'ensemble est donc aussi instructif que divertissant !

Mais parlons un peu de l'histoire…

--- de prince à Minotaure ---

Les enfants (à partir de 10 ans) étant le public ciblé, l'auteure privilégie un format relativement court. Chaque volume comprend donc une petite histoire d'environ 75 pages. Dès lors, comme vous pouvez l'imaginer, l'intrigue se met rapidement en place, et c'est mieux comme ça. Seul bémol : la manière dont Astérios découvre son vrai visage m'a paru un chouia précipitée. Pour le reste, l'équilibre entre descriptions, action et révélations est parfait !

En outre, Sylvie Baussier n'atténue en rien les souffrances de son héros, ni même les atrocités que celui-ci sera contraint de commettre. On parle tout de même du mythe du Minotaure ! Bien évidemment, elle ne s'attarde pas sur les détails sanglants, mais j'ai apprécié qu'elle n'essaie pas de préserver le lecteur.

Le plus important cependant, c'est bien la leçon que l'on peut tirer d'une telle histoire…

--- Différent ne veut pas dire mauvais ---

Comme l'indique l'auteure dans la préface, l'idée est de rappeler que nous habitons tous une part d'ombre en nous. Que les monstres, à proprement parler, n'existent pas. Chacun est en effet capable du pire et du meilleur.

Dans Moi, le Minotaure, Sylvie Baussier met en avant l'innocence d'Astérios, ce prince rejeté de tous à cause de son apparence effrayante. Or, s'il revêt le visage d'un monstre, il n'en est pas un à l'intérieur, du moins pas pendant les premières années de sa vie. Mais n'est-ce pas les hommes, et leur bêtise, qui l'ont poussé à devenir ce qu'il n'est pas, au fond de lui ? La réponse se trouve dans le livre !

Bref, il s'agit là d'un très beau message adressé à la jeunesse !

--- À la croisée de plusieurs mythes ---

Impossible d'aborder le mythe du Minotaure sans parler d'Ariane, sa soeur, de Dédale, le créateur du labyrinthe, ou encore d'Icare, le fils de ce dernier. Je dois avouer que j'ai adoré retrouver ces personnages ou, tout du moins, de connaître leur rôle dans le destin tragique du prince Astérios.
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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"Minotaure" est la contraction des mots grecs "Minos" et "taureau". Le surnom signifie "le taureau de Minos".
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– A toi l’honneur, prince Minotaure. Ce lieu a été inventé exprès pour toi par mon conseiller, Dédale. Nous lui avons même trouvé un nom nouveau : le labyrinthe.
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En me traitant comme un animal, ils me transforment en animal. Mes paroles ne peuvent atteindre oreille humaine, alors elles tournent dans mon crâne comme je tourne dans ma chambre, de plus en plus vite, de plus en plus folles.
(page 46)
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Les dieux ne m'ont laissé aucune chance. Enfermé ou non, je suis né prisonnier d'une histoire qui me dépasse. Mais je peux imaginer la suite. Personne ne me volera mes rêves, mes espoirs !
(page 84)
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Photo Sylvie Baussier - Crédit : Engénie Martinez Photo Michel Viso - Crédit : Arnaud Meyer
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