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Critique de Nenvyal


Ce roman fait parti d'un circuit court ayant pour but d'offrir une meilleure rémunération aux auteurs/autrices. N'hésitez pas à aller sur leur site pour en savoir davantage. Vous pouvez contribuer à ce roman jusqu'au 23 Novembre 2018 !

Ce qui saute aux yeux en premier est la sublime couverture, réalisée par Qistina Khalidah. J'ai de suite flashé dessus. Elle est magnifique ! ♥

Poly, une jeune fille qui subit de la violence verbale à cause de la populaire du village, explose. Quand elle se rend compte de ce qu'elle a fait, elle s'enfuit et court se réfugier dans la forêt. Au lieu de trouver son coin favori, Poly voit une végétation différente. Inquiète elle avance jusqu'à ce qu'une sorte de gros félin surgit. Heureusement qu'elle est sauvée in extremis. Poly est sur une Île. Elle n'y croit pas. Elle fait la connaissance de Olri, Menine, Nigel et Simon, venant tous et toutes d'une époque différente. Et si elle restait coincée pour toujours sur cette île ? Cette fille emplie de curiosité et détestant ne pas comprendre, va-t-elle utiliser son raisonnement pour sortir de cette île ?

En lisant le résumé, je pensais que l'énigme de l'île soit plus exploitée. le roman est plus centré sur la quête d'identité avec une touche de fantasy et de SF. Certes, nous avons des renseignements et des petites révélations, sauf que le plus gros mystère, ce gros brouillard sur cette énigme subsiste dans l'obscurité. Ce qui m'intéressait en tout cas. L'histoire reste tout de même agréable. Un mot qui peut fâcher. Je sais. Les cent premières pages m'ont enjoué. Nous faisons la connaissance des personnages et de cet univers. Propulsée avec Poly dans ce nouvel environnement, je ne demandais qu'à visualiser la faune et la flore. Les descriptions nous permettent d'imaginer des créatures, les rives, et leur habitation. Au début, nous survolons des éléments et des petits détails qui m'ont fait tilter – d'ailleurs, je les ai oubliés pendant ma lecture – se dévoilent qu'à la fin… et encore. =P Ces pages là sont vraiment dynamiques, plusieurs rebondissements, que ça soit limite fatidique, psychologique ou relationnel, interviennent dans l'histoire. La confrontation également entre la force physique ou le raisonnement intellectuel en mettant en avant l'intelligence. J'étais contente d'en apprendre davantage sur les personnages et notamment sur les traits de l'île. Sur ce côté positif, j'ai malheureusement commencé à regarder le nombre de pages qui me restaient.
Et beh oui, les amourettes ont commencé vraiment à prendre le devant sur le reste de l'histoire. Pourquoi mettre des amourettes ? Pourquoi mettre de la « romance » ? Même si « nous nous aimons tous » est assez glauque. Trop focalisée sur cette phrase pour oublier les détails autour. Je suis très ouverte, mais là, je n'étais pas bien. Maintenant, avec le recul, ça va mieux mais c'est toujours aussi glauque. On ne peut pas garder une bande d'amis ? =P
Alors que j'attendais les révélations, les moments de solitude des protagonistes se sont manifestés davantage. Je me suis ennuyée en lisant les sentiments « amoureux » et les hésitations de Poly (and co) puisque le roman est de son point de vue à elle et écrit à la troisième personne. Elle m'a soûlé. Ça m'a soûlé. Je ne suis absolument pas fan du genre « ô rage, ô désespoir » et quand ça dure plus d'une cinquantaine de pages à la suite… ACHEVEZ-MOI !

Poly est réservée, ne disant pas un mot de travers, prenant tout sur elle, va commencer à s'affirmer pour comprendre et pour elle-même. Des passages m'ont énervé quand iels la forcent. Elle deviendra plus libérée et sereine, même si une scène j'avais envie de l'étriper (cf. avec Nigel). Après tout le monde fait des erreurs... Je pense qu'à la fin, le personnage que je préfère est Nigel et les autres, non. TCHAO !

Parallèlement de tout ça, comme je le disais plus haut, c'est une quête d'identité. Des thématiques, écho à notre actualité, sur le racisme, le harcèlement, le viol ou encore les préjugés. Au début je trouvais ça, absolument pas naturel. C'était les mettre comme ça, parce qu'il fallait avec l'actualité et non parce que ça existe. J'ai dû mal à m'expliquer. Les différentes personnalités se ressentent énormément dans le roman. Ils vont apprendre les uns des autres avec cette complexité des relations humaines. N'oublions pas les hormones (bon, ok, la bêtise…). Ça en devient énervant. Après c'est sûr quand on habite les uns sur les autres, au bout d'un moment, ça bout. J'attendais tellement plus sur l'histoire que le côté « quête d'identité » je ne l'ai pas tellement vu venir. Certes, venant d'époque différente, avec le bagage avec, ça allait être intéressant de voir les répercussions les uns sur les autres, particulièrement la confrontation. N'imaginez pas trop « d'explosion », tout le monde a son caractère. 😉 Ils ont chacun à leur manière, une blessure en eux. Que ça soit de la lâcheté, d'être seul, d'être abandonné, de ne pas se sentir à la hauteur, d'avoir peur. Trop libre pour leur époque. Traumatisés par ce qu'ils ont vécu. L'île, malgré les effets anxiogènes, les soigne à sa manière. L'autrice nous mène tout au long sur des pistes de leur personnalité, commençant superficiellement pour être étoffée à la fin.


C'est un roman sur la quête d'identité avec son lot de mystère et quelques réponses. Des personnes diversifiés et travaillés. Une histoire mettant en avant la relation humaine et le raisonnement. Malheureusement, pour moi, ça partait bien mais les personnages sont passés par là… Dommage. =)
Lien : https://de-fil-en-histoire.b..
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