Les Rhéteurs, tome 2 : Grish-Mère

Les femmes nées ici sont puissantes. Probablement parce que personne ne leur a jamais expliqué qu’elles étaient faibles.

Il m'est revenu en mémoire votre discours sur le camouflage, notamment ce point rappelant que l'aplomb pèse autant, au moins, que le déguisement, dans la crédulité de notre public.

Il avait bien fallu admettre que le marchand gagnait à être connu. Il était franc et honnête. Ce qui n'était pas, à bien y réfléchir, les qualités premières d'un marchand.

Les meilleurs menteurs étaient bien ceux qui donnaient à leurs victimes ce qu'elles avaient envie de croire.

Les factotums ne comprenaient rien au monde extérieur, mais le monde extérieur ne comprenait rien aux factotums.

Est-ce que c'est de l'orgueil ? De préférer renoncer à son existence que d'admettre sa banalité ?