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Citations sur Les Rhéteurs, tome 1 : Anasterry (25)

-Tu as vu ça ? L'étang des Dracs ! Une créature magique !
-A Capitale il y a une auberge appelée « Le repère des fées »... je n'y ai jamais rencontré que des putes. 
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- Je me suis suffisamment épuisée à rendre la vie de celui que j'aimais agréable. Ne me demandez pas d'embellir la mort pour préserver votre candeur.
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On ne pardonne jamais rien aux donneurs de leçons, Ren. Surtout quand elles sont belles.
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— Vous êtes là pour le tournoi ou pour le débat ?
— De quoi ? Pardon ? balbutia Renaldo, pris au dépourvu.
— Le tournoi, donc, conclut la gamine.
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Les monstres n'existent que dans le cœur des hommes.
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Contaminé, peut-être, par la philosophie d'Anasterry, il lui était soudainement inconcevable que des gens de bonne volonté poursuivant un but commun et parfaitement conscients de la réalité ne puissent imaginer des solutions pour vivre en sécurité et dans la paix.
[p. 433]
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Après que la tension fut retombée, Renaldo avait demandé à son frère si l’offensée n’était pas plutôt la propriétaire de la broche, dont on aurait pu s’enquérir de l’avis quant à la désignation du bourreau. Deloncio l’avait giflé du revers de la main, le mettant à terre, et de petites lumières avaient dansé devant ses yeux jusqu’au soir. Il n’avait pas signalé l’incident à ses parents. Son père aurait sans doute pardonné sa faiblesse mais sa mère, après avoir sévèrement puni son aîné, lui aurait probablement administré une nouvelle correction pour lui apprendre tant à encaisser les attaques qu’à cesser de cafarder. Les lumières avaient finalement disparu, démontrant la vanité de son inquiétude. Il avait hâte, tout de même, d’être assez fort pour rendre les coups à son frère et faire lui aussi honneur à son nom.
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Le garçon était resté debout et l’avait observé avec étonnement. Son regard avait oscillé entre sa plaie et les yeux de Renaldo, qui s’était bêtement demandé s’il devait dire quelque chose. Puis, le blessé avait émis un râle douloureux, il avait glissé sur la lame et était tombé sur ses fesses sans briser le contact visuel avec son meurtrier. C’était gênant. Tous les codes de la guerre civilisée imposaient à Renaldo de l’achever, mais cette proximité l’avait ébranlé. Ce n’est que quand le gamin s’était allongé sur le dos qu’il s’était agenouillé et lui avait tranché la gorge.
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— Ton frère apprendra à rappeler à nos gens que, s’ils veulent survivre en ce monde, ils n’ont d’autre choix que la guerre. Toi, tu apprendras à imaginer des formations de bataille au sein desquelles ils n’auront d’autre choix que de se battre. Tu apprendras à leur faire prendre conscience de leurs coéquipiers qui comptent sur eux, de la protection offerte par les phalanges. Tu leur apprendras à oublier leur individualité, leurs angoisses et leurs petits désirs mesquins, à devenir un groupe uni vers un même but. Tu leur apprendras à canaliser leurs instincts pour exprimer leur violence, leur peur et la rage qu’elle engendre au lieu et au moment où toi, tu l’auras décidé. Et si, face à l’ennemi, leur volonté vacille, tu leur rappelleras que leurs coéquipiers sont les meilleurs amis qu’ils auront jamais. Tu apprendras à leur donner envie de se battre, pas comme à Landor où ils criblent de flèches leurs propres hommes pour les forcer à avancer, pas comme à Anasterry où ils les payent, pas comme à Grish où elles emploient des esclaves. Et tu y parviendras parce que tu auras expérimenté ces choses, toi-même, à leurs côtés.
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— Ça n’est vraiment pas le problème, rétorqua Thélban.

— Non, le problème, c’est votre prétention à tous les deux ! Vous voulez tellement trouver la faille d’Anasterry que vous sautez sur n’importe quelle occasion de faire la preuve de vos talents. Cherchez tant qu’il vous plaira, je serai sans doute ravie de vous voir réussir. Mais dans le cadre de nos lois !

— Vous seriez ravie ? répéta Renaldo.

— Eh bien oui ! répondit-elle d’un air pincé. Vous avez déjà oublié ce que je vous ai dit à propos des doléances ? La remise en question permanente, tant qu’elle s’exerce dans la maîtrise de soi et le respect de l’autre, fait partie de nos idéaux utopistes. [Elle ajouta avec une grimace :] Mais je doute sincèrement que le changement vienne de vous deux !

— Vous pariez ?

Elle observa sans comprendre Renaldo qui, surpris de sa propre habileté, renchérit :

— J’ignore si je suis capable de trouver la faille, mais, si vous m’y autorisez, je relèverai votre défi.

— Et… que demanderiez-vous comme prix de votre victoire ?

— Accompagnez-moi au bal de la fête du Sanglier.

Silence. Le temps pour Renaldo de noter la grimace appréciative de Thélban. Il était très fier de lui, mais encore fallait-il que Constance consentît à cette requête.

— C’est d’accord.
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