AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,24

sur 410 notes
5
72 avis
4
32 avis
3
3 avis
2
3 avis
1
0 avis
Il fut un temps, pas si lointain où il était de bon goût de mettre les morts en scène et de les immortaliser pour toujours sur pellicule.
Patrick Bauwen réussi à nous créer un thriller palpitant à partir de cela.

J'ai encore passé un super moment en compagnie de Chris Novak, ce médecin hors normes. J'apprécie énormément ce personnage, car si il est charismatique, c'est également un homme en souffrance, avec d'énormes défauts.

L'ecriture de l'auteur est agréable et addictive... encore un auteur qui arrive à me faire tourner les pages sans que je ne m'en rende compte.

Malgré de nombreux bons côtés et un intrigue intéressante, l'auteur tire quand même un peu fortement sur la corde. Il y a certains passages qui me semblent peu crédibles. Alors jusqu'à présent la corde est très tendue, mais elle ne casse pas. Ce qui fait que ces petits défauts n'arrivent à s'intégrer dans le roman.

Je vais donc m'atteler au tome 3 dans un avenir plus ou moins proche.
Commenter  J’apprécie          842
Chris Kovak, médecin urgentiste, termine sa garde de nuit. Même s'il ne comptait pas rentrer chez lui retrouver son appartement vide et sans vie, Greta van Grenn, la surveillante générale, lui impose le repos. Alors qu'il démarre sa voiture, quelqu'un frappe deux coups contre la portière passager et n'attendant pas de réponse, une jeune fille, la vingtaine fatiguée, une main blessée, s'installe sur le siège en lui demandant de l'aide. Elle se dit en danger et, posant un sac à dos à ses pieds, lui demande de l'emmener n'importe où. Chris ne peut décemment pas refuser mais la jeune fille descendra à un feu, oubliant dans sa précipitation son sac. C'est alors que le médecin remarque que le fond est humide et poisseux. En ouvrant le rabat, quelle n'est pas sa stupeur de découvrir une tête humaine, enfermée dans un bocal rempli de formol...

Patrick Bauwen remet sur le devant de la scène le médecin urgentiste Chris Kovak, déjà rencontré dans son roman, "Le jour du chien". Cette fois-ci, après une rencontre fracassante et une découverte pour le moins stupéfiante, Chris va, pour un temps, troquer sa blouse blanche contre un costume d'enquêteur. Et cette enquête va le conduire au coeur des ténèbres parisiennes et dans les bas fonds de la société. Outre ses anecdotes croustillantes sur le milieu médical, étudiant ou sociétal*, l'auteur maîtrise parfaitement l'art du suspense et du rythme. Ses personnages sont étoffés et riches, l'intrigue bien ficelée. N'était cette fin un brin rocambolesque, cette nuit de l'ogre se révèle bien sombre et captivante.

* le site https://thanatos.net est glaçant...
Commenter  J’apprécie          786
Chris Kovak is back !

Où il est question de l'Homme au Chapeau Melon, sans bottes de cuir. Désolé Purdey...

Lorsque Kovak évoqua, avec sa surgé, Greta van Grenn (merci aux parents de ne pas avoir pensé à Ingrid, Istéro...pour le prénom, rapport aux initiales, de par le fait) sa bien insolite rencontre avec une gamine non moins étrange qui s'invite dans sa voiture, pissant allègrement le sang - jamais bon pour les sièges en velours côtelé, ça- et envolée fissa en lui laissant un cadeau de départ dont il se serait certainement passé, en guise de remerciement, cette dernière tiqua à l'évocation physique de ce fantôme brusquement évaporé.

Le ton est donné.
L'étrange est de sortie.
Le sordide, casaque rouge sang, toque vermillon, lui colle dangereusement aux basques dans la 5e.

Bauwen, c'est toujours l'assurance d'un très grand moment de lecture.
De son vrai nom Patrick Bousquet, médecin urgentiste de son état premier, boulot constituant un terreau littéraire des plus fertiles, l'auteur ne laisse pas de séduire.
Si le jour du Chien frôlait le sans-faute, La nuit de l'ogre, légèrement en deça de son illustre prédécesseur, tape toujours dans le haut du panier.

Roman retors s'il en est, cet ogre vous perdra sciemment au détour de catacombes un brin anxiogènes pour mieux vous alpaguer et vous croquer sans vous laisser le temps de gémir : hey, faut pas poucet mon garçon, tu m'as botté moyen sur ce coup-là, mon p'tit chat!

Véritable jeu du mistigri et de la souris sur fond de massacres en séries non limitées, ce joli conte défait détonne de par sa qualité stylistique toujours aussi irréprochable et son canevas romanesque épatamment déroulé au rythme d'un bon vieux rock des familles endiablé.
Autre point notable, c'est ce travail en amont qui transpire de chaque page.
Bauwen n'invente pas, il informe, nuance.
Ainsi avons-nous pu nous ébaubir en découvrant le glauquissime site web Thanatos.net officiant dans la mise en scène photographique de défunts.
Âmes sensibles s'abstenir. En vous remerciant.

Bref, ce Bauwen est à l'image de sa bio, puissamment addictif.
Dévorez cet ogre avant qu'il ne le fasse !
Commenter  J’apprécie          585
Patrick Bauwen, médecin urgentiste de métier, est un auteur apprécié et reconnu par le public français friand d'histoires à suspense.

Il y a déjà plus de 10 ans que j'ai eu entre les mains son premier roman "l'oeil de Caine" et j'en garde encore à ce jour un excellent souvenir. Lorsque l'on me demande des conseils de lecture, je cite à chaque fois les romans de Bauwen qui sont des véritables pépites dans le flot des polars très moyens qui inondent le marché.

"La nuit de l'ogre" est une histoire glaçante qui met en scène le médecin urgentiste Chris Kovak croisé dans le précédent roman de l'auteur. le lieutenant Valenti, une autre figure importante du 'jour de chien" est aussi de la partie et devra tenter de résoudre une affaire criminelle des plus effroyables.

De pistes solides en rebondissements, d'indices douteux en preuves irréfutables, nos deux personnages finiront par avancer ensemble dans cette traque éprouvante. Attention aux coeurs fragiles : l'histoire est riche et très bien ficelée... Émotions en tout genre garantis jusqu'à la dernière page !

La plume de l'auteur, la construction de l'intrigue et la psychologie des personnages font de ce roman un véritable page-turner ! Un livre qui procure de longues heures de frissons surtout si comme moi vous aimez lire le soir plongé dans une atmosphère où la sérénité se mêle à l'angoisse.

Pour une meilleure compréhension ou afin d'éviter d'avoir des éléments capitaux qui peuvent atténuer le plaisir de lecture, je conseille vivement de se procurer le précédent roman avant d'entamer celui ci.


Je remercie Babelio (masse critique) et les éditions Albin Michel de m'avoir permis de lire cette histoire avec un exemplaire des épreuves non corrigées.
Commenter  J’apprécie          513
Plaisir maximal à la lecture du dernier Patrick Bauwen !

Chris Kovac, médecin urgentiste qui se shoote à l'adrénaline pour oublier ses tourments intérieurs, se retrouve malgré lui embarqué dans une affaire incroyable. Tout commence lorsqu'il prend en stop une jeune fille. Une étrange morsure à la main, elle semble apeurée. Tandis qu'elle le reconnait, lui ne semble pas se rappeler d'elle. Désorientée, elle descend brutalement de sa voiture à un carrefour en lui laissant un drôle de cadeau dans un sac. Dans un bocal rempli de formol, baigne une tête humaine…

L'impulsif Dr Kovac ne va évidemment pas en rester là. Sa seule obsession, retrouver cette fille pour lui venir en aide. La course à la vérité et les ennuis ne font que commencer.

Deux tueurs, dont un qui semble surgit d'une autre époque, rôdent insidieusement. de vieilles bâtisses aux allures victoriennes aux couloirs sombres d'une faculté de médecines, de salles d'autopsies blafardes en passant par les sous-sols du métro parisien grouillant de rats, de souterrains jusqu'aux pièces aux allures de cabinets de curiosités, une ambiance tendue avec des accents gothiques qui contribue à l'atmosphère particulièrement inquiétante de cette histoire glaçante.

Après ma découverte de L'Oeil de Caïn puis de Monster, deux livres que j'ai adoré, je retrouve avec bonheur la plume de Patrick Bauwen. le rythme trépident et le suspense sont plus que jamais au rendez-vous. Résultat : un plaisir de lecture qui est encore monté d'un cran tant je n'arrivais pas à me détacher de ce roman.

La Nuit de l'ogre de Patrick Bauwen, un thriller qui se dévore !


Merci à Babelio et aux Éditions Albin Michel !


Lien : https://bouquins-de-poches-e..
Commenter  J’apprécie          411
Un thriller pour regarder la mort en face.
 
Elle est bien ma phrase d'accroche, hein ?
Oui mais voilà,  y a un hic !
Vous connaissez sans doute l'angoisse de la page blanche chez l'écrivain et bien moi je vis l'angoisse de la chronique vide et croyez-moi, c'est terrible.
Il y a tant de choses que je voudrais dire.
Parce que ce roman , mais tellement je l'ai dévoré,  tellement il m'a tenu en haleine. Tellement Bauwen il est efficace dans son écriture,  tellement il a les mots pour te garder concentré.
Mais c'est fou quoi. Il te lâche une poignée de rats pour grignoter une jeune femme, il te ramène les personnages de son précédent roman le jour du chien (tiens, d'ailleurs, après le jour..., vient La nuit... logique !!!) Les flics, bon, ça dans ce genre de livre, on sait qu'il y en aura, un médecin urgentiste,  le Dr Kovak, une nouvelle fois mis à contribution (devrait changer de métier lui, passe plus de temps â enquêter qu'à soigner ses semblables) et puis le fameux "chien" tantôt d'attaque,  tantôt de défense, de retour lui aussi.
Qu'est-ce que je peux vous dire d'autre sans rien vous dévoiler, parce que le plus gros du boulot, c'est quand même vous qui devrez le faire en lisant ce bouquin. (Déjà que j'ai du mal de pondre une chronique de 10 lignes, je vais pas vous faire un résumé des 488 pages,  hein ?).
Bref, revenons à nos cadavres... Ah oui, parce que dans ce thriller il y a quelques morts aussi, là encore, dans le genre, on y échappe pas.
Et puis, vous allez peut-être, comme moi, découvrir une nouvelle facette de voyeurisme.  J'avoue que je ne pensais pas que l'être humain puisse trouver du plaisir dans les images décrites par l'auteur, mais apparemment je ne suis pas au bout de mes surprises...
Comment on en arrive là  ?
À sa demande, le Dr Kovak part à la recherche de la fille d'une amie qui a mystérieusement disparu.
Dans la nuit, rôde un étrange personnage, l'homme au chapeau melon...
Bon, j'en ai assez dit ?
Vous avez envie de le lire ?
Oui ?
Ben c'est pas la peine de traînasser devant ce billet que j'ai mis deux plombes à écrire,  filez plutôt chez votre libraire préféré La nuit de l'ogre vous y attend.
Eh ! Psssstttt ! Attendez, encore un truc, si vous avez l'occasion de croiser l'auteur,  approchez sans crainte, les ogres c'est que dans ses livres, parce que lui c'est un mec charmant que vous regretterez pas d'avoir rencontré,  croyez-moi...
Merci aux Editions Albin Michel et à Masse Critique Babélio de m'avoir permis de goûter au plaisir de cette lecture en avant première.



.
Commenter  J’apprécie          391
Second tome de la trilogie de Patrick Bauwen, inaugurée avec « le jour du chien », « La nuit de l'ogre » est aussi dotée de très bonnes qualités, dont l'auteur Patrick Bauwen nous a habitué par ses différents thrillers.

Encore une fois, il a su me tenir en éveil et captivée par son histoire. On y retrouve les mêmes personnages principaux, le docteur Chris Novac et Audrey Valenti qui ont évolué depuis le premier tome, tout comme leur relation dans un Paris sombre avec ses souterrains, loin des clichés de la Ville-Lumière.

Beaucoup de suspens au fil des pages, une lecture addictive et surtout une intrigue finement et intelligemment ciselée. L'auteur parvient toujours à me surprendre, à me tenir en haleine jusqu'à la dernière page. Par des retournements de situation spectaculaires où mes neurones en ont pris un coup, j'ai été à nouveau éblouie par le final.

Il ne me reste plus qu'à découvrir le dernier opus, « L'heure du diable » mais quelque chose me dit que je ne vais pas être déçue 😉 Si vous n'avez pas encore lu Patrick Bauwen, que ce soit cette trilogie ou l'un de ses autres romans, il ne vous reste plus qu'une seule chose à faire : FONCEZ!
Lien : https://www.musemaniasbooks...
Commenter  J’apprécie          380
Et quelle nuit ! le livre commence par un petit garçon qui court, court pour échapper à celui qui l'a enfermé dans un chenil plusieurs jours. Il est terrorisé, sa gorge le brûle, mais il court de toutes ses forces.

Nous passons au premier chapitre dans les couloirs des urgences d'un hôpital avec le docteur Chris Kovak, qui vient de finir son service, a de sombres pensées sur la mort et son métier. Il a besoin d'adrénaline. Il attend qu'il se passe quelque chose, que le destin vienne à sa rencontre. le destin prend l'allure d'une jeune femme qui lui demande de l'aide en montant dans sa voiture. Elle va lui laisser en guise de récompense un sac de vêtements souillés de sang et une tête humaine défigurée, trempant dans du formol.

Tout est en place, ou presque. Il nous manque la visite des galeries du métro parisien où grouillent des gens peu recommandables.

L'histoire d'horreur peut commencer. Là, je me suis dit que je ne pourrais pas continuer la lecture de ce polar. J'habite à la campagne, je suis entourée de voisins bizarres. Nous avons des orages tous les jours pour ajouter à ma paranoïa de l'instant.

Mais je suis ferrée, impossible d'abandonner. Je ferme les fenêtres, vais me réfugier dans mon lit et sous le bruit du tonnerre, je continue ma descente aux enfers.

C'est sans temps mort. Pourtant la mort et sa représentation y sont très présentes. C'est glaçant, glauque. L'auteur maîtrise le tout avec brio.

Le récit est tellement prenant que je n'ai même pas eu le temps de me demander qui était coupable. J'ai juste suivi Chris et les flics dans leur enquête.

J'ai adoré.

Un grand merci à Masse critique de Babelio et aux Éditions Albin Michel
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          370
Blouse blanche (urgences nocturnes, surmenage)
& cape noire (sans épée ni faux, mais avec poignard luisant sous la lune).

Blouse blanche des médecins, autres soignants, étudiants en médecine.
Cape noire de la mort qui rôde et peut vous emporter à tout moment.

Comme Michel Bussi, Patrick Bauwen est doué pour raconter des histoires et rendre accro dès les premières pages, en nous plongeant dans un univers anxiogène et une intrigue riche en surprises.
Comme Franck Thilliez, Nicolas Lebel et quelques autres, Bauwen a plein de choses à nous apprendre - sur l'Histoire de Paris, les sciences, la médecine (il est lui-même urgentiste). Il a également l'art de parsemer son récit d'anecdotes.

Ce récit est centré sur la mort, phénomène qui nous effraie et répugne autant qu'il nous fascine : « Jadis, la mort faisait partie du quotidien. Nous vivions avec elle. Elle était supportable. Aujourd'hui, elle se déroule ailleurs, de façon neutre et aseptisée, si bien que sa représentation choque. Donc elle nous angoisse. »
En cela, il m'a rappelé certains aspects du roman de Laura Kasischke 'Les Revenants'.

Tous ces éléments rendent cette lecture particulièrement agréable et addictive, et même si la fin peut décevoir (parce qu'une des ficelles est un peu grosse, et parce qu'il reste des zones obscures), on passe un très bon moment, au point d'attendre impatiemment la suite, et de se jeter immédiatement sur 'Le jour du Chien', le précédent et premier de la série 'Kovak', si on l'avait malencontreusement zappé.
Commenter  J’apprécie          310
Un très bon thriller à lire. du suspense jusqu'a la fin du roman.
Commenter  J’apprécie          301




Lecteurs (967) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Monster" de Patrick Bauwen.

De quelle couleur est le téléphone portable que trouve Paul au début du roman ?

jaune
rouge
vert
violet

10 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Monster de Patrick BauwenCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..