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EAN : 9782226396341
Albin Michel (29/03/2017)
4.03/5   593 notes
Résumé :
Les ténèbres sont mon domaine. Le métro, ma cité des morts. La souffrance de mes victimes, mon plaisir.
Je suis le Chien. Inquisiteur ou Guerrier Saint, comme vous voudrez. Dieu est avec moi.

Djeen, je croyais l'avoir tuée. C'était il y a trois ans. Déchiquetée par les roues du métro.
Et voilà qu'elle me menace...
Je dois la retrouver avant que Kovak ne le fasse.
Et ce jour-là signera l'apogée du mal.

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Critiques, Analyses et Avis (154) Voir plus Ajouter une critique
4,03

sur 593 notes
Je suis arrivée bêtement a lire Patrick Bauwen. Cet auteur étant médecin, un de ses collègues auteur a fait la publicité de son tome 3 de la série Novak qui vient de sortir.
Patrick Bauwen est plutôt occupé en être période de pandémie et il ne peut faire lui même sa publicité par manque de temps. J'ai apprécié cette solidarité et la pub faite par un autre ( René Manzor pour ne pas le citer).

J'ai donc sauté sur l'occasion et je me suis régalée avec ce roman.
L'écriture est fluide, addictive. L'histoire est terriblement prenante, même si a certains moments, j'ai trouvé certaines situations peu crédibles.. mais au final tout s'explique.
J'ai trouvé que l'auteur faisait part d'une logique imparable et maîtrisée.
On sent une grande connaissance du milieu médical (évidemment ! ), Mais également du côté policier et humain.

Je vais bien sûr poursuivre assez rapidement avec le tome 2.

Aucun regret, bien au contraire pour cette belle découverte.
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Veuf depuis maintenant 3 ans, Chris Kovak, médecin urgentiste, peine à se remettre de la mort brutale de sa femme, Djeen, poussée sous une rame de métro. Son assassin, Carter Clay, surnommé le Chien, croupit dorénavant dans un hôpital psychiatrique.
Un soir, alors que le médecin rentre du boulot, un incident se produit dans le métro. Alors qu'il tente de calmer les esprits de deux jeunes encapuchonnés qui s'en prenaient aux voyageurs, notamment à la jeune femme assise en face de lui, il se fait tirer dessus, au niveau de l'épaule. La scène, filmée, passe en direct sur internet. Conduit à l'hôpital, Chris se fait opérer par son beau-frère, Sam Sharid, médecin orthopédiste. Une fois remis de leurs émotions, les deux hommes visionnent ensemble la vidéo de l'incident. Quelle n'est pas alors leur surprise totale de découvrir, en arrière-plan, Djeen. de quoi relancer l'enquête, visiblement bâclée par le commandant Armando Batista...

Sa femme qui revient d'entre les morts, son assassin qui, visiblement, court de nouveau les rues, un jeune qui essaie de le tuer et des menaces qui planent au-dessus de sa tête, Chris Kovak n'est pourtant pas au bout de ses surprises ! Voulant éclaircir cette sombre histoire, le médecin urgentiste va être confronté à plus retors et plus intelligent que lui. Des Buttes-Montmartre aux sombres et terrifiantes catacombes, des marches du Sacré-Coeur aux rave-party dantesques, Patrick Bauwen nous entraine dans une course folle à travers Paris. Moult rebondissements ponctuent ce roman diabolique et terriblement efficace. La narration est rapide, l'immersion totale, les esprits malins et tortueux, le suspense garanti jusqu'à la dernière page et un lecteur happé au coeur de ce labyrinthe. Alternant 1ère et 3ième personne du singulier, l'écriture ne manque pas de piquant, les dialogues sont vifs et les descriptions terrifiantes. Un roman haletant et enlevé, habité par des personnages

Merci pour le prêt, Cécile !
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Je referme LE JOUR DU CHIEN.

Rythmé, un vrai page turner qui va de révélations en révélations.

Je n'ai pas détesté mais je n'ai pas adoré non plus. Construit comme un thriller à l'américaine, j'ai trouvé que les personnages manquaient un peu de consistance.

Ou alors, ayant lu beaucoup de thrillers, les intrigues "classiques" me laissent maintenant de marbre?

Une lecture pas désagréable qui peut faire son petit effet. A voir votre degré d'exigence ...
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J'ai lu le jour du Chien de Patrick Bauwen.

Je continue à découvrir les oeuvres de cet auteur et je me délecte de chaque lecture.

Où va-t-il trouver toutes ses idées noires, là est la question.

Kovak est sympathique mais je lui souhaite de rapidement se remuer les fesses pour retrouver un peu de ce bonheur perdu !

Je me suis laissée embarquer dans ce thriller passionnant, intriguant où on ne sait pas vraiment qui est la victime, qui est le coupable.. Et d'ailleurs, à la fin, bref..

Cette trilogie est, paraît-il, excellente. Je ne peux, pour l'instant, que vous confirmez la chose pour le premier titre. Vivement la découverte du deuxième !

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Le Jour du Chien, un livre qui ne donne pas sa part au...

J'ai toujours aimé le style de Bauwen mais ça, c'était avant.
Avant que je ne découvre le Jour du Chien, thriller à la construction aussi habile que diabolique.

C'est bien simple, rien à jeter.
Inutile de spéculer sur une entrée en matière poussive, une trame improbable et un final grotesque expéditivement torché car Patrick Bauwen fait dans la haute couture, le récit de compet', l'histoire parfaitement maîtrisée de l'intro envoûtante au twist final qui vous laisse pantois, la bouche anormalement béante, avec le sale mais jubilatoire sentiment de s'être fait enflé comme rarement.

Époustouflant, enivrant, percutant, le genre de bouquin que l'on se souhaite d'enquiller encore et encore tout en sachant la chose improbable.

Le Jour du Chien est une totale réussite à tous les niveaux.
Un moment de grâce persistant au souffle dévastateur.
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critiques presse (2)
LeJournaldeQuebec
31 juillet 2017
Le Français Patrick Bauwen a deux passions : pratiquer la médecine d’urgence et écrire des thrillers décapants. Ses lecteurs sont servis cet été avec la sortie d’un roman coup-de-poing qui expose sans détour les dérives des réseaux sociaux et les squats du sous-sol parisien.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaPresse
01 juillet 2017
Il y a des polars à connotations sociologiques, historiques ou géopolitiques qui incitent à la réflexion, d'autres sont de purs divertissements. Pour notre plus grand plaisir, ce récit haletant appartient à cette dernière catégorie.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
Les années de formation en médecine ne sont pas faciles. On raconte que les étudiants sont cool, que tout le monde couche avec tout le monde, mais c'est faux. La coolitude s'arrête à l'entrée du service, quand le vieux patron fait sa visite et vous interroge. A l'entrée de la salle de staff, quand vingt chirurgiens attendent de savoir comment vous allez résoudre le prochain cas. A l'entrée de la salle de garde, quand il faut faire comme les autres internes : gentiment harceler les filles, rigoler des blagues graveleuses, et montrer son cul. Le monde médical est peut-être cool, mais la sexualité y est régie par des codes, comme partout, et l'homosexualité n'en fait pas partie. Sam ne compte plus le nombre de ses amis qui ont préféré se marier avec une femme pour vivre leur double vie tranquille.
(p. 146-147)
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- Fénétylline ? Qu'est-ce que c'est ?
- On l'appelle aussi Captagon. Certains terroristes en consomment avant de commettre leurs attentats, du coup on l'a surnommée 'drogue des djihadistes'. Sa production a explosé depuis le conflit en Syrie en 2011, mais elle n'est pas récente. C'est une drogue ancienne revenue à la mode.
[...]
- On en trouve en France ?
Le biologiste hausse les épaules.
- En principe, non. Mais le Captagon circule en Europe de l'Est et dans tout le Proche-Orient. Fabrication artisanale, pas cher à produire, ça ne doit pas être bien difficile d'en commander sur Internet.
- Quels sont les effets ?
- Un sentiment de puissance. Résistance à la fatigue, vigilance accrue, perte de jugement. Et agressivité aussi, si on en consomme en trop grande quantité. On a l'impression d'être le roi du Monde. A la base, il s'agit d'une drogue récréative, les footballeurs en prenaient régulièrement dans les années 80, tout le milieu artistique y a goûté.
(p. 283-284)
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Peu de gens s'en rendent compte, mais Paris n'est que le couvercle d'une autre ville aussi vaste. Entre les réseaux des égouts, du métro, du téléphone, les galeries électriques, les parkings, les innombrables caves, les abris datant de la Deuxième Guerre mondiale et les Cata[combe]s, ce sont des milliers et des milliers de kilomètres qui grignotent le sous-sol.
Catacombes n'est pas le terme exact, d'ailleurs, puisqu'il s'agit des anciennes carrières de Paris. [Il] a lu quelque part que si elles existaient, c'était parce que l'homme les avait exploitées durant deux mille ans : gypse, calcaire pour les églises (comme Notre-Dame), craie, argile pour les tuiles (qui a donné le nom des 'Tuileries'), à ciel ouvert d'abord, enterrées par la suite. Elles sont devenues les Catacombes seulement au XVIIIe siècle, lorsque les cimetières surchargés de Paris vomissaient littéralement leurs morts à la figure des habitants.
A l'époque, les gaz de décomposition étaient tels qu'ils filtraient à travers les murs et éteignaient les chandelles de suif. Les parois des caves cédaient en déversant des tonnes de cadavres. Les autorités décidèrent de transférer les corps, ou plutôt leurs restes, dans les carrières inactives.
Ainsi naquirent les Catacombes. Un empire de ténèbres à l'odeur fade d'humidité, au sol parsemé de trous et de crevasses à température constante, été comme hiver, ni trop chaude, ni trop fraîche. Une cité des morts, vingt mètres sous les vivants, totalement coupée du monde des télécommunications.
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Il n’y a pas si longtemps, nous étions là, tous les deux, nous nous promenions à vélo, pique-niquant dans les parcs en été, déambulant sur les berges du canal Saint-Martin à l’automne, souriant comme des enfants devant les vitrines au moment de Noël. Nous avions nos habitudes, nos rituels de couple : se lever ensemble quel que soit notre emploi du temps, commencer la journée par un café crème, dévorer les épisodes de nos séries télé favorites d’une seule traite pendant le week-end, déjeuner une fois par semaine au restaurant chinois, s’accorder un verre de vin chacun avant une soirée coquine. Deux amoureux vivant dans leur bulle, année après année.
Et d’un coup, plus rien. Désormais, chacun de ces détails est une plaie ouverte qui vous rappelle la mort de l’autre.
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Mmm. Il adore cette histoire. Il se la raconte souvent à lui-même, imaginant les scènes et une multitude de variantes. Au XVIe siècle, rue des Marmousets, Barnabé Cabard le barbier et son complice Pierre Miquelon le pâtissier travaillaient de concert. Le premier se chargeait de trancher la gorge de ses clients, de les démembrer et de leur ôter la peau, puis il faisait glisser les quartiers de viande dans la cave du second qui en travaillait longuement les meilleurs morceaux afin de confectionner ses célèbres pâtés en croûte. Le roi Charles VI, dit-on, s'en serait régalé plus d'une fois à son insu.
(p. 187-188)
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