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EAN : 9782226452511
480 pages
Albin Michel (26/08/2020)
4.24/5   341 notes
Résumé :
Le lieutenant Audrey Valenti enquête sur le meurtre d'une jeune femme dont le corps a été retrouvé la nuit d'Halloween, encastré à l'avant d'un train.
Le docteur Chris Kovak, quant à lui, est toujours la proie de ses addictions et pratique la médecine en téléconsultation. Il est contacté par le Chien, un tueur impitoyable à qui il a déjà eu affaire par le passé.
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Critiques, Analyses et Avis (114) Voir plus Ajouter une critique
4,24

sur 341 notes
Christian Kovak, médecin urgentiste, n'est pas au mieux de sa forme. Un peu agoraphobe, il a déserté les couloirs de l'hôpital pour dorénavant consulter en ligne. Qui plus est, il mélange, dans un cocktail explosif, médocs, drogue et alcool. Une situation qui inquiète ses parents. D'ailleurs son père, bien qu'habitant loin, décide de lui rendre visite. Un tête à tête qui n'aura pas lieu puisqu'il est victime d'un accident de voiture et meurt sur le coup, l'autre véhicule ayant visiblement fui. Devant l'écran de son ordinateur, il remarque un étrange rendez-vous en pleine nuit, de la part d'un certain Yesfir Fammous. le motif de cette consultation est on ne peut plus inquiétant puisque l'auteur l'informe que son père n'a pas été victime d'un accident mais d'un meurtre...
Au commissariat, le lieutenant Audrey Valenti, de la brigade Évangile, se rend sur la scène d'un accident : un TER a percuté une femme. Retrouvée coupée en deux. Sur place, les premières analyses montrent que la jeune femme ne s'est pas suicidée mais noyée. Étrangement, le meurtrier semble avoir laissé quelques indices volontairement...

Après "Le jour du chien" et "La nuit de l'ogre", voilà enfin le dernier volet tant attendu de cette trilogie mettant en scène le médecin Chris Kovak, le lieutenant Valenti et le Chien dont, évidemment, l'on apprend l'identité. Outre cette fin inattendue, Patrick Bauwen réussit parfaitement à nous embarquer une nouvelle fois au coeur de sombres histoires de meurtres, de vengeance, de chasse à l'homme, de société secrète, de secrets de famille et de … béhourd ! L'intrigue, parfaitement huilée et rondement menée, mettant en avant Kovak et Valenti, se révèle diaboliquement addictive. Campé par des personnages parfaitement dépeints, que ce soit le torturé Chris, la tenace Audrey, l'insaisissable Batista ou l'effroyable Chien, ce roman, porté par une plume chirurgicale et dense, ainsi que des dialogues percutants, clôt en apothéose cette trilogie.
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Déjà dans les tomes précédents, j'avais trouvé que l'auteur avait parfois quelques soucis de crédibilité. Ici, c'est encore le cas mais à la puissance 10.

Bauwen utilise les rouages du thriller a sa façon et il faut bien avouer que c'est un peu lourd. Il s'arrange comme il en a envie, quitte à user d'invraissemblances et de coicidences a tout va.

Du côté des points positifs.
L'écriture de l'auteur est agréable, avec toujours cette touche d'humour qui rend la lecture aisée et plaisante.
Les personnages sont très travaillés ce qui les rend attachants.

Dans ce troisième opus nous avons pléthore de révélations. le lecteur en a pour son argent.

Donc une lecture en demi teinte du a un manque de crédibilité, mais dans l'ensemble un roman qui reste agréable mais sans plus.
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Memento mori.
Souviens-toi que tu vas mourir.
Sur ce, belle journée à tous.

Chris Kovak est au fond du seau.
Devenu agoraphobe, le gars parcourt sa maison en long, en large et en travers tout en tentant de se soigner à grandes rasades d'alcool et de brassées de médocs.
Pour un médecin, ça la fout mal, je trouve.
Avec un tel moral, on se dit que les jours à venir ne peuvent tendre que vers le mieux.
C'est là qu'intervient le double effet kiss-cool.
Le premier fait de ta vie un enfer.
Le second, histoire de se démarquer défavorablement de son frangin, fait désormais de toi et tous tes proches des cibles mortelles.
Allez, bon courage, Chris.
Nous sommes de tout coeur z'aveque toi.

Bauwen, j'aime.
La rime est nase mais toujours d'actualité.

L'heure du diable vient clôre une trilogie de très haute volée.
L'auteur aura su, une fois encore, perdre son lectorat pour mieux le surprendre.
Le programme est copieux.
Où il y est question de société secrète, d'historique familial contrarié, de Béhourd (sport existant réellement que les personnes atteintes d'ostéogenèse s'empresseront de rayer de leur wish-list), de tueur en série diabolique et de bien d'autres thématiques facétieuses parfaitement amalgamées par le chef Bauwen pour faire de vos nuits des parenthèses désenchantées.

Le ton est vif, alerte, alternant magistralement temps forts majoritairement sanglants avec accalmies bienfaisantes histoire de se poser un chouïa.

Les questionnements induits dans les deux précédents tomes trouvent ici toutes leurs réponses.
Et heureusement, aurais-je presque envie de gloser.

Bref, c'est très, très, beaucoup bien, encore.
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« L'heure du diable » est un thriller des plus effrayants. Il nous tient en haleine grâce à la technicité de l'auteur qui alterne les (temps) morts et les temps forts pour amener le lecteur vers un final infernal…

Patrick Bauwen est un auteur que j'ai eu l'occasion de découvrir, il y a déjà une quinzaine d'années via la lecture de « l'oeil de Caine », un thriller qui m'avait marqué pendant de nombreuses semaines, au point de faire passer directement ce nouvel écrivain dans mon top 3 juste derrière Thilliez et Grangé. Chacun de ses nouveaux romans a été pour moi, un petit évènement et je n'ai donc jamais raté l'occasion de privilégier cet auteur à toute lecture en cours. C'est encore le cas aujourd'hui car grâce à Babelio et aux éditions Albin Michel , j'ai eu le plaisir de disposer d'un exemplaire du nouveau roman, dans le cadre de la Masse critique.
Je me suis précipité dessus dès réception et je dois dire que je l'ai lu en un temps record malgré mon envie de faire durer le plaisir. Ce roman est prenant, l'histoire est délicieusement insoutenable et les pages tournent aussi vite que la descente aux enfers des personnages.

Très peu de longueurs, le rythme est tambour battant dès les premières pages avec le plaisir de retrouver pour la 3ème fois le personnage emblématique de l'écrivain, à savoir Chris Kovak. Médecin urgentiste croisé pour la première fois dans « le jour du chien » où ce dernier doit faire face à un tueur psychopathe qui fera du docteur sa proie et ne lui laissera aucun répit. La confrontation morbide sera relancée dans « la nuit de l'ogre » où notre héros sera malgré lui au coeur d'une nouvelle intrigue encore plus glauque et angoissante. Au final, tous ces corps mutilés, ces jeux macabres, ce stress occasionné par la mort rodant à chaque coin de rue et cette adrénaline, ont contribué à briser davantage notre héros du quotidien. Cette dernière enquête apparait donc comme celle de tous les dangers pour Chris Kovak qui en faisant une nouvelle fois équipe avec le lieutenant Valenti, va tenter de débusquer le diable et de le renvoyer définitivement dans sa tanière.

Pour cet ultime volet, l'auteur a sorti sa plus belle plume ; Une plume qui saura conquérir le coeur des amateurs de sensations fortes, accrochés à une intrigue bien ficelée et à des personnages que l'on redoute de devoir quitter à tout jamais.
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L'heure du Diable.
Il y en a une précise, je l'ignorais.
En revanche, les meurtres violents & nombreux qui jalonnent ce roman peuvent avoir lieu à tout moment - jour et nuit.
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Je ne peux pas dire que je retrouve Chris Kovak, car les souvenirs de ma lecture en 2018 du 2e volet de la trilogie L'Evangile sont très vagues.
Je ne sais même plus dans quel état il se trouvait à la fin de 'La Nuit de l'ogre', mais là il dégringole. Agoraphobe, bourré de cachetons, il vit reclus avec sa pipe d'opium dans une baraque qui rappelle celle d'Amityville (ambiance). Impossible de mettre le nez, le pied, et la tête alouette... dehors. Heureusement, vive le télétravail et les consultations en ligne, le Dr Kovak peut avoir une patientèle à soigner sans sortir. Mais ce n'est pas parce qu'on reste chez soi qu'on est à l'abri de tous les dangers : la preuve avec ce patient qui lui envoie des messages de plus au plus flippants au milieu de la nuit...
.
Dans les polars, je n'aime pas l'action, ni la baston, et il y en a un peu trop ici.
En revanche, j'adore apprendre, mais sans prise de tête. Patrick Bauwen est un très bon conteur, et en tant que médecin, il sait simplifier des notions qui peuvent paraître ardues aux néophytes. J'ai apprécié cela ici, comme dans ses autres ouvrages.
Placée sous le signe du double (voire plus), l'intrigue donne parfois le vertige/tournis, car on ne sait plus quelle piste on suit, surtout si notre mémoire fonctionne avec les lettres écrites. Chris/Chien, je m'y perdais parfois. Entre autres...
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Cette fin, je l'ai vue venir, parce que ... , mais pas grave, car on se refait embrouiller juste avant...
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Envie de relire rapidement 'Le jour du Chien' et 'La Nuit de l'Ogre', à la lumière de toutes les révélations de ce 3e et dernier opus.
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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Aujourd'hui, il est gare du Nord. Un autre genre. Les travaux en cours promettent de la transformer en centre commercial dernier cri. Escalators, verrières immenses, magasins d'informatique et de téléphones portables. Bof, songe Donatello en gonflant les joues. Qui a besoin de ces trucs ? De son point de vue, ces gadgets ne font que réduire l'homme en esclavage. Il suffit de les observer tous, dans les rames, avec leurs visages collés aux écrans. Avant, les voyageurs lisaient des livres. Maintenant ils font exploser des bonbons de couleur, ils mitraillent des cibles ou s'insultent à distance. Et on nous raconte que c'est le progrès.
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- Il y a un truc marrant avec vous (...). J'ai fait des recherches sur Internet. Votre nom n'apparaît nulle part. Il n'y a aucune trace de votre existence.
Il lève les yeux au ciel.
- Quoi, vous voulez dire que je ne suis pas dans un groupe Facebook de joyeux lurons ? Que je ne publie pas de clichés sur Instagram de moi au bord de ma piscine ? Incroyable. Je suis donc comme la plupart des personnes âgées qui n'en ont rien à foutre de tout ça ? Prenez un individu de plus de soixante-dix ans, sans antécédents particuliers, et cherchez-le sur Google. Est-ce qu'il s'y trouve ? Non. Et c'est normal. Sauf le jour de ses funérailles, avec les faire-part de décès, je le sais, j'en rédige à l'église.
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Faire des choix, c'est renoncer. Tout le monde connaît ce genre de phrase à la con. Mais renoncer à quoi ? À votre confort ? À votre morale ? À votre santé ? À votre estime ? Jusqu'où faut-il aller quand on a choisi une direction ? Qui doit-on sacrifier en route ? Comment sait-on si l'on se trompe ? Il est facile de critiquer le choix des autres. Assumer les siens est beaucoup moins certain.
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- Et vous, Valenti, pourquoi êtes-vous encore là ?
- Trop de boulot, grogne-t-elle. On a déjà une vingtaine de gardés à vue au sous-sol.
- C'est le travail de l'équipe de nuit.
- Mes dossiers seront toujours là demain.
- Aucune importance. (...)
- Je ne comprends pas, vous insistez toujours pour qu'on fasse du chiffre.
- C'est un travail ingrat et sans fin. Parfois, il faut savoir l'admettre. Pendant que nos ressources se concentrent sur les manifestations violentes, Gilets jaunes, Black Blocs ou qui vous voudrez, les délinquants en profitent. Les chiffres dont vous parlez sont tombés cet après-midi : les vols à la tire dans le métro ont augmenté de 68%, le pire score depuis une décennie.
(p. 44)
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La brise caresse mon visage. Les feuilles rouges et jaunes volettent dans le vent. Elles tourbillonnent et caressent mes épaules, repartant pour ailleurs, emportées plus haut dans les collines boisées, ou bien vers la vallée en bas, insensibles au destin des hommes.
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