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EAN : 9782226190604
576 pages
Albin Michel (07/01/2009)
  Existe en édition audio
3.89/5   707 notes
Résumé :
Mon nom est Paul Becker. Je suis médecin. Je vis dans une petite ville, en Floride. J’ai une femme, un fils, un boulot que j’aime. Une existence ordinaire. Jusqu’au jour où je découvre un téléphone portable.
L’un de mes patients l’a perdu dans mon cabinet. Un homme étrange. Dangereux. Soudain, ce téléphone sonne. Et ma vie bascule. Complots. Meurtres. Disparitions. Toutes mes certitudes vont s’effondrer. Pourquoi je vous raconte tout ça ? C’est très simple..... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (145) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 707 notes
Ah, cher Patrick..

J'aime me faire balader par vos mots.

Mais j'ai vraiment souffert avec votre héros qui subit bien malgré lui..

Un scénario haletant où l'on a pas le temps de respirer une seconde.

Jamais déçue par cet homme qui me fait passer d'excellentes soirées !

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Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Je vous ai raconté la dernière fois, et ce exceptionnellement une tranche de ma vie, chose complètement cheloue vous en conviendrez compte tenu de la teneur de ce site on ne peut plus littéraire, ou concrètement il est de bon aloi de rédiger une bonne vieille critique d'un bouquin que l'on vient de lire… p'tête bien que vous avez rien à branler hein, moi de même je vous dirais, donc continuons sur cette lancée masturbatoire pour rentrer dans le vif du sujet…

L'autre jour je vous faisais donc part d'une expression très bizarre que ma fille a inventé :

« La bête elle pique au mur papa ? »

Nous étions donc dans le salon bien affalés, moi très absorbé par une activité intellectuelle des plus téléphonique ou après une analyse on ne peut plus poussée de la situation, je dois mettre en oeuvre une stratégie des plus sophistiquée pour fumer mon adversaire… du coup J'utilise beaucoup les petits barbares, pas très efficace contre les dragons certes, mais la sorcière y passe à tous les coups, une aubaine pour mon géant qui terrasse ses tours de ses poings de géant, la belle affaire, en plus si je perds, il va se marrer le mec d'en face, et comme il n'y a pas le smiley « enculé », je suis obligé de rester digne et ça m'emmerde voyez-vous, un bon vieux « fils de pute » envoyé en guise de félicitations me semblerait plus en adéquation avec mon humeur de bon perdant… Donc bon je jouais tranquilou quand ma fille débarque en roulant du cul pour nous dire avec insistance :

- Gwenn elle a vu une mouche au mur
- Très bien soit mon bébé, mais les mouches ne font pas de mal
- Papa ya une mouche sur le mur
- Oui j'avais bien pigé la première fois doudounette, mais bon hein on s'en branle un peu
- Papa ya une mouche au mur

Devant son insistance qui te cogne un mal de crâne des plus audacieux, ni une ni deux, j'essaie de ma décoller de mon canap

- Papa ya une mouche au mur
- Oui oui j'arrive

Je m'approche tranquilou du fameux mur en question pour y jeter un coup d'oeil :

- Oh putain de sa raceeeeeeeee, oh putain de merde elle est énorme…

me voilà plein de courage debout sur la table basse à une distance raisonnable pour éviter tout sautage sournois à la gueule…

Ce n'est pas possible elle a fait de la muscu ou quoi ? Faut voir la bête de phobie que ce n'est pas, Là je vous parle de la mygale de France, huit énormes pattes, et un corps trop balaise pour ma témérité… du coup ma fille a flippé sa race devant le courage de son papa, en chouinant dans mes pattes…

- Allez un peu de courage mon ange, va la fumer pour papa tu veux…

Rien à faire c'est une peureuse… alors il fallait la jouer discret tu vois, pour chopper l'aspi à proximité de la bête, impossible d'envisager une collocation avec un truc comme ça planqué quelques part en attente de me sauter à la tronche…

- Merdeeeee elle bouge la salope

L'aspi est branché, la rallonge au max :

- Ahhhh l'attaquueee

Pff mais comment je l'ai fumé, elle n'a rien vu venir, j'ai laissé tourner le moteur un moment pour qu'elle est le tournis voir qu'elle crève rapidement… Alors soyons très clair je ne tu pas les insectes dans la mesure ou il ne représente pas un danger potentiel pour ma virilité mais là c'était elle ou moi…

Du coup le soir ma fille était en boucle :

- Elle est plus là la bête qui pique au mur ?
- Non papa était là et il lui a fait sa fête…
- Papa elle est plus là la bête qui pique au mur ?
- Ok bonne nuit mon coeur

Pour le bouquin, on dirait du "Harlan Coben" à la Française
Des chapitres courts et efficaces
Perso quand je lis le soir tard, je me fixe des objectifs :
allez encore un chapitre et au lit
allez je vais jusqu'à la page 200 et au lit
Mais avec "Monster" ça n'a pas marché, à chaque fois on a envie de continuer, il y a toujours un truc qui repousse l'échéance jusqu'à la dernière page...

A plus les copains
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Là je dis oui MONSIEUR!!!!!Le titre est a la hauteur du plaisir pris a devorer ce bouquin : monstrueux!!

Un style vif , incisif .Des chapitres nerveux , ecrits au scalpel (quoi de plus normal pour un medecin..).Tu crois deviner le pourquoi du comment et bam , nouveau rebondissement!!Cela faisait bien longtemps qu'un bouquin ne m'avait tenu en haleine (qui a dit de poney?!) comme celui-là!!Bowen a l'art de clore les chapitres en attisant la curiosité comme personne!!Impossible à lacher , on se dit qu'on arrete au prochain temps mort , qu'il va bien y avoir un moment de flottement mais que nenni , ce bouquin est une veritable avalanche detruisant tout sur son passage , y compris votre cycle de sommeil!!moi , si j'ai pas mes 12 h , j'suis qu'a 50% de mes capacités qui sont deja pas enormes...

Le petit plus de m'sieur Bowen , c'est d'offrir une fin qui tient la route et qui est loin d'etre baclée a l'instar de bon nombre d'auteurs , pas de nom , suivez mon regard dixit Dalida..

Bon , pour ceux qui en douteraient encore , j'ai adoré...si , si , a tel point que je redoute la lecture du prochain roman qui risque de me paraitre bien fade...
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Légère déception sur ce livre. Il est bon mais il n'est pas excellent. La faute à des personnages et des situations stéréotypés, ce qui n'est pas grave en soi, mais qui ne transcendent jamais leur modèles ni leurs acquis pour les emmener plus loin.
En effet, Bauwen, pour ce bouquin, s'abreuve énormément dans le lit de la littérature horrifique des années 80 où les tueurs étaient toujours assez exceptionnels physiquement et/ou mentalement (voir les King, les Koontz, les Masterton ou les Straub pour ne citer que ceux-là) en tentant de les remettre au goût du jour de notre XXIeme siècle via le thriller mais en perdant de leur superbe au passage, notamment sur le personnage de Kosh le magicien, hybride entre un Marilyn Manson et un clown contorsionniste.

Ce qui a superbement fonctionné sur "Seuls Les Vautours" de Nicolas Zeimet peine plus à convaincre ici.

Non pas que le bouquin soit mauvais, loin de là. Il est même difficile de le lâcher tant il remplit bien sa fonction de page-turner. C'est juste qu'on attend tellement plus d'un Bauwen.

L'auteur maitrise bien les ficelles et les rebondissements de son histoire, nous emmenant là où on ne l'attend pas. Mais il manque la petite flamme ou le twist qui font les grandes histoires. On voit trop vite et trop bien venir les emmerdes tomber sur le héros, Paul Becker. Sans réussir à se passionner ou s'inquiéter pour ce dernier.
La narration est alerte mais n'appuie pas assez sur l'empathie que l'on devrait ressentir au vu des pérégrinations de ce pauvre bougre.
3/5
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Le lecteur de polars plutôt compulsif, devient vite péniblement exigeant, je vous l'accorde.

Il est en quelque sort complètement addict aux frissons, au désir d'être surpris, de vibrer, d'ouvrir grand la bouche en signe d'incrédulité.

C'est un être en quête de sensations fortes, qui ne se contente plus d'avaler des formules stéréotypées et prévisibles, piquées dans le manuel du "Polar pour les nuls".
Ce lecteur a éprouvé des sentiments les plus intenses dans des pages de grands noms du genre et du coup il se contente difficilement d'une histoire un peu bâclée, s'étirant en longueur, et avec une fin tirée par les cheveux.

Il ne s'accommode plus les descriptions approximatives, d'un travail de recherche un peu bancal ni de personnages lisses et sans aspérités.
Il rêve de tourner les pages plus vite que l'éclair, il aspire à passer des nuits blanches à dévorer voracement des kilomètres de belle écriture, de consistance!
Il ambitionne de perdre pied, de se mettre dans tous ses états, d'endurer la terreur, de raviver ses cicatrices et de peupler ses cauchemars!

Et lorsque ceci ne se produit pas, il se retrouve extrêmement déçu et frustré :(

Cette parenthèse psycho-analytique de ce type de lecteur terminée, je m'attelle à parler d'un roman qui ne m'a pas transporté, ni provoqué aucune des sensations susmentionnées.

C'est long, c'est lent et c'est ennuyant. A force de vouloir mélanger les ambiances et les thématiques l'auteur se perd dans un dédale de contenu insipide, déjà vu et fastidieux.

Aucune palpitation, aucun haussement de sourcils "en mode" Quoi???? mais nooooonnnnn!!!!

En bref, cette lecture ne me laissera aucun souvenir, même pas celui légèrement pérenne, d'avoir passé un bon moment.

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Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
Avant, on passait des heures en famille à classer nos clichés dans de grands albums en carton qui sentaient bon la colle Uhu. On les oubliait au fond d'un placard, puis on les rouvrait lors d'une fête ou d'un anniversaire, un verre à la main, en se remémorant des anecdotes débiles.
Aujourd'hui, chacun a la possibilité de faire défiler sa vie entière d'un simple clic, tout seul devant son moniteur.
Et on appelle ça le progrès.
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Elever des gosses, poursuit Cameron, c'est comme de vouloir traverser l'autoroute à pied. Tôt ou tard, tu te fais aplatir comme une crêpe. Comme tu le sais, mes gamins vivent avec mon ex. Elle leur raconte constamment que je suis un looser. Quand je vais les voir, mon fils pique du fric dans mon portefeuille et ma fille m'ignore. L'autre jour, elle a râlé pour que je lui paye un téléphone portable. Je lui ai dit qu'elle était trop jeune. Tu sais ce qu'elle m'a répondu?
-Non.
- "Je suis bientôt une pré-ado, papa. Tu vas en chier."
Je souris le nez dans mon verre.
-Il n'y a pas de quoi rire, mon vieux. Lorsqu'ils sont bébés, tu les aimes comme un fou. Tu ferais n'importe quoi pour eux. Mais dès qu'ils grandissent, ils trouvent que ton affection devient lourdingue, que tu leur colles la honte devant leurs copains. Et tu te retrouves tout seul.
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Je contemple à nouveau l'appareil. Il est allumé. J’envisage de téléphoner à Cameron pour le prévenir que Monsieur Tout-Nu a oublié son gadget chez moi. Mais je n'en ai pas le temps, parce que le cellulaire se met soudain à sonner dans ma main.
Je sursaute.
Une seconde s'écoule. La sonnerie, encore. La cadran affiche "numéro masqué".
Zut. Je fais quoi?
Nouvelle sonnerie. J'hésite, puis je la commets.
L'erreur la plus stupide, la plus imparable de toute ma vie.
Je décroche.
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Cameron a songé que les mains de l’avocat ressemblaient à deux tarentules. S’il avait pu, il les aurait volontiers écrabouillées à coups de tiroir en fer. Bien entendu, a poursuivi Garner, j’ai libéré M. Smith.
Aucune charge n’a été retenue contre lui. Cameron n’était pas étonné outre mesure.
- Donc vous classez l’affaire ? a-t-il demandé.
- Oui.
- Alors qu’est-ce que je fais dans votre bureau ?
- Maître Barton Fuller, ici présent (le propriétaire des tarentules
a hoché gravement la tête en entendant prononcer son
nom), déclare que son client a subi des brutalités policières
injustifiées.
- C’est un pléonasme, a répondu Cameron.
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A l'aéroport Charles de Gaulle, je me suis perdu. Il n'y avait pas de plan pour m'orienter et les indications affichées sur les panneaux étaient erronées. Dehors, j'ai vu un type enguirlander un policier en uniforme alors qu'il le verbalisait pour stationnement interdit.
J'ai compris que l'Amérique était loin.
Chez moi, personne n'aurait pris le risque de s'adresser ainsi à un représantant de l'ordre. Il y aurait eu des directives claires pour trouver son chemin. En me voyant perdu un plan à la main, quelqu'un se serait spontanément arrêté pour m'accompagner jusqu'à la station de taxi la plus proche.
J'étais en terre étrangère. Un pays où l'on pouvait passer trois heures à table (parfois plus, je l'avais lu dans mon guide) et prendre cinq semaines de congés par an (alors que l'Américain moyen n'a droit qu'à deux, et se contente souvent d'une).
J'étais largué, loin de mes habitudes culturelles et de ma famille.
J'ai adoré ça.
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