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3,89

sur 711 notes
Ah, cher Patrick..

J'aime me faire balader par vos mots.

Mais j'ai vraiment souffert avec votre héros qui subit bien malgré lui..

Un scénario haletant où l'on a pas le temps de respirer une seconde.

Jamais déçue par cet homme qui me fait passer d'excellentes soirées !

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Là je dis oui MONSIEUR!!!!!Le titre est a la hauteur du plaisir pris a devorer ce bouquin : monstrueux!!

Un style vif , incisif .Des chapitres nerveux , ecrits au scalpel (quoi de plus normal pour un medecin..).Tu crois deviner le pourquoi du comment et bam , nouveau rebondissement!!Cela faisait bien longtemps qu'un bouquin ne m'avait tenu en haleine (qui a dit de poney?!) comme celui-là!!Bowen a l'art de clore les chapitres en attisant la curiosité comme personne!!Impossible à lacher , on se dit qu'on arrete au prochain temps mort , qu'il va bien y avoir un moment de flottement mais que nenni , ce bouquin est une veritable avalanche detruisant tout sur son passage , y compris votre cycle de sommeil!!moi , si j'ai pas mes 12 h , j'suis qu'a 50% de mes capacités qui sont deja pas enormes...

Le petit plus de m'sieur Bowen , c'est d'offrir une fin qui tient la route et qui est loin d'etre baclée a l'instar de bon nombre d'auteurs , pas de nom , suivez mon regard dixit Dalida..

Bon , pour ceux qui en douteraient encore , j'ai adoré...si , si , a tel point que je redoute la lecture du prochain roman qui risque de me paraitre bien fade...
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Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Je vous ai raconté la dernière fois, et ce exceptionnellement une tranche de ma vie, chose complètement cheloue vous en conviendrez compte tenu de la teneur de ce site on ne peut plus littéraire, ou concrètement il est de bon aloi de rédiger une bonne vieille critique d'un bouquin que l'on vient de lire… p'tête bien que vous avez rien à branler hein, moi de même je vous dirais, donc continuons sur cette lancée masturbatoire pour rentrer dans le vif du sujet…

L'autre jour je vous faisais donc part d'une expression très bizarre que ma fille a inventé :

« La bête elle pique au mur papa ? »

Nous étions donc dans le salon bien affalés, moi très absorbé par une activité intellectuelle des plus téléphonique ou après une analyse on ne peut plus poussée de la situation, je dois mettre en oeuvre une stratégie des plus sophistiquée pour fumer mon adversaire… du coup J'utilise beaucoup les petits barbares, pas très efficace contre les dragons certes, mais la sorcière y passe à tous les coups, une aubaine pour mon géant qui terrasse ses tours de ses poings de géant, la belle affaire, en plus si je perds, il va se marrer le mec d'en face, et comme il n'y a pas le smiley « enculé », je suis obligé de rester digne et ça m'emmerde voyez-vous, un bon vieux « fils de pute » envoyé en guise de félicitations me semblerait plus en adéquation avec mon humeur de bon perdant… Donc bon je jouais tranquilou quand ma fille débarque en roulant du cul pour nous dire avec insistance :

- Gwenn elle a vu une mouche au mur
- Très bien soit mon bébé, mais les mouches ne font pas de mal
- Papa ya une mouche sur le mur
- Oui j'avais bien pigé la première fois doudounette, mais bon hein on s'en branle un peu
- Papa ya une mouche au mur

Devant son insistance qui te cogne un mal de crâne des plus audacieux, ni une ni deux, j'essaie de ma décoller de mon canap

- Papa ya une mouche au mur
- Oui oui j'arrive

Je m'approche tranquilou du fameux mur en question pour y jeter un coup d'oeil :

- Oh putain de sa raceeeeeeeee, oh putain de merde elle est énorme…

me voilà plein de courage debout sur la table basse à une distance raisonnable pour éviter tout sautage sournois à la gueule…

Ce n'est pas possible elle a fait de la muscu ou quoi ? Faut voir la bête de phobie que ce n'est pas, Là je vous parle de la mygale de France, huit énormes pattes, et un corps trop balaise pour ma témérité… du coup ma fille a flippé sa race devant le courage de son papa, en chouinant dans mes pattes…

- Allez un peu de courage mon ange, va la fumer pour papa tu veux…

Rien à faire c'est une peureuse… alors il fallait la jouer discret tu vois, pour chopper l'aspi à proximité de la bête, impossible d'envisager une collocation avec un truc comme ça planqué quelques part en attente de me sauter à la tronche…

- Merdeeeee elle bouge la salope

L'aspi est branché, la rallonge au max :

- Ahhhh l'attaquueee

Pff mais comment je l'ai fumé, elle n'a rien vu venir, j'ai laissé tourner le moteur un moment pour qu'elle est le tournis voir qu'elle crève rapidement… Alors soyons très clair je ne tu pas les insectes dans la mesure ou il ne représente pas un danger potentiel pour ma virilité mais là c'était elle ou moi…

Du coup le soir ma fille était en boucle :

- Elle est plus là la bête qui pique au mur ?
- Non papa était là et il lui a fait sa fête…
- Papa elle est plus là la bête qui pique au mur ?
- Ok bonne nuit mon coeur

Pour le bouquin, on dirait du "Harlan Coben" à la Française
Des chapitres courts et efficaces
Perso quand je lis le soir tard, je me fixe des objectifs :
allez encore un chapitre et au lit
allez je vais jusqu'à la page 200 et au lit
Mais avec "Monster" ça n'a pas marché, à chaque fois on a envie de continuer, il y a toujours un truc qui repousse l'échéance jusqu'à la dernière page...

A plus les copains
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Légère déception sur ce livre. Il est bon mais il n'est pas excellent. La faute à des personnages et des situations stéréotypés, ce qui n'est pas grave en soi, mais qui ne transcendent jamais leur modèles ni leurs acquis pour les emmener plus loin.
En effet, Bauwen, pour ce bouquin, s'abreuve énormément dans le lit de la littérature horrifique des années 80 où les tueurs étaient toujours assez exceptionnels physiquement et/ou mentalement (voir les King, les Koontz, les Masterton ou les Straub pour ne citer que ceux-là) en tentant de les remettre au goût du jour de notre XXIeme siècle via le thriller mais en perdant de leur superbe au passage, notamment sur le personnage de Kosh le magicien, hybride entre un Marilyn Manson et un clown contorsionniste.

Ce qui a superbement fonctionné sur "Seuls Les Vautours" de Nicolas Zeimet peine plus à convaincre ici.

Non pas que le bouquin soit mauvais, loin de là. Il est même difficile de le lâcher tant il remplit bien sa fonction de page-turner. C'est juste qu'on attend tellement plus d'un Bauwen.

L'auteur maitrise bien les ficelles et les rebondissements de son histoire, nous emmenant là où on ne l'attend pas. Mais il manque la petite flamme ou le twist qui font les grandes histoires. On voit trop vite et trop bien venir les emmerdes tomber sur le héros, Paul Becker. Sans réussir à se passionner ou s'inquiéter pour ce dernier.
La narration est alerte mais n'appuie pas assez sur l'empathie que l'on devrait ressentir au vu des pérégrinations de ce pauvre bougre.
3/5
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Si c'est au fait de ne pas parvenir à le lâcher qu'on reconnait un bon thriller, Monster en est assurément un.

Patrick Bauwen m'a embarqué avec son héros dans un engrenage infernal dont je me demandais à chaque page comment il allait parvenir à s'en sortir.

Paul Becker, médecin, marié et père de famille, mène une petite vie tranquille dans une jolie banlieue de Floride. Un soir, un patient violent laisse tomber son portable. Pour Paul qui va le retrouver plus tard, le cauchemar ne fait que commencer.

Au péril de sa vie, il est aspiré dans une incroyable spirale d'emmerdements et de retournements de situations qui semble ne jamais avoir d'issue. Entre réseau pédophile, faux-semblants et fantômes du passé, Paul n'est pas au bout de ses surprises.

Patrick Bauwen prend un plaisir jubilatoire à ne pas ménager son héros pour la plus grande satisfaction de son lecteur. le genre de livre dont il faut dire le moins possible au risque de gâcher l'effet de surprise.

Monster, six cent pages qui défilent à cent à l'heure !

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Le lecteur de polars plutôt compulsif, devient vite péniblement exigeant, je vous l'accorde.

Il est en quelque sort complètement addict aux frissons, au désir d'être surpris, de vibrer, d'ouvrir grand la bouche en signe d'incrédulité.

C'est un être en quête de sensations fortes, qui ne se contente plus d'avaler des formules stéréotypées et prévisibles, piquées dans le manuel du "Polar pour les nuls".
Ce lecteur a éprouvé des sentiments les plus intenses dans des pages de grands noms du genre et du coup il se contente difficilement d'une histoire un peu bâclée, s'étirant en longueur, et avec une fin tirée par les cheveux.

Il ne s'accommode plus les descriptions approximatives, d'un travail de recherche un peu bancal ni de personnages lisses et sans aspérités.
Il rêve de tourner les pages plus vite que l'éclair, il aspire à passer des nuits blanches à dévorer voracement des kilomètres de belle écriture, de consistance!
Il ambitionne de perdre pied, de se mettre dans tous ses états, d'endurer la terreur, de raviver ses cicatrices et de peupler ses cauchemars!

Et lorsque ceci ne se produit pas, il se retrouve extrêmement déçu et frustré :(

Cette parenthèse psycho-analytique de ce type de lecteur terminée, je m'attelle à parler d'un roman qui ne m'a pas transporté, ni provoqué aucune des sensations susmentionnées.

C'est long, c'est lent et c'est ennuyant. A force de vouloir mélanger les ambiances et les thématiques l'auteur se perd dans un dédale de contenu insipide, déjà vu et fastidieux.

Aucune palpitation, aucun haussement de sourcils "en mode" Quoi???? mais nooooonnnnn!!!!

En bref, cette lecture ne me laissera aucun souvenir, même pas celui légèrement pérenne, d'avoir passé un bon moment.

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Médecin urgentiste, Paul Becker soigne un soir un drôle de type amené par son copain flic, Cameron Cole.
Le patient se rebiffe.
Le lendemain, Becker trouve un téléphone tombé dans la bagarre ; les photos qu'il contient laissent supposer que le gars trempe dans de sordides affaires de pédophilie. Et voilà notre médecin pris dans une avalanche de tuiles qui vont toucher son boulot, sa femme, leur fils, et même son père - le grand absent de ses jeunes années.

Français vivant aux Etats-Unis, Patrick Bauwen écrit des scénarios à l'américaine et n'hésite pas à donner dans la surenchère. Intrigues alambiquées avec action, baston, sauvetages miraculeux in extremis, situations improbables et rebondissements abracadabrants. L'avantage : 'Monster' est un bon page-turner que vous boulottez en deux jours même quand vous êtes censé avoir plein d'autres choses à faire. L'inconvénient : un sentiment d'agacement croissant à la lecture.
Je m'aperçois d'ailleurs que j'oublie très vite ce type de roman puisque je suis incapable, deux mois seulement après avoir lu 'Les fantômes d'Eden' (4e opus de la série), de me souvenir du sort de Claire et de Billy, forcément évoqué au moins en quelques lignes.
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Certes pas meilleur que son premier roman "l'oeil de caine" mais l'auteur nous propose un récit très prenant et déroutant. Un véritable moment de bonheur...
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Un petit pavé, mais qui se lit à une vitesse folle... c'est que c'est bon et rythmé... Des chapitres courts, une prise d'affection pour les personnages, des situations, peut-être quelques fois trop grosses, mais qui captent l'intérêt et le maintient... Bref, on ne voit pas les pages se tourner et on arrive plus que vite à la fin du bouquin sans même sans rendre compte. L'écriture efficace de Bauwen y joue pour beaucoup également. Un bon thriller, qui tient en haleine. Un très bonne lecture !
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Patrick Bauwen est un auteur français, comme son nom ne l'indique pas. Sa trilogie le jour du chien - La nuit de l'ogre - L'heure du diable se déroule à Paris.

Mais certains de ses romans exportent leur intrigue outre-Atlantique. C'est le cas de L'oeil de Caine et de Monster.

Tiens ! Un titre anglais... mais facilement compréhensible en français : Monster. Ce qui l'est moins, c'est de trouver qui est le monstre dans cette histoire…

Enfant, Paul Becker a été affecté par le séjour de son père en prison. Mais Paul s'est « reconstruit ». Marié à Claire, une française, et père d'un petit Billy qu'il adore, il vit maintenant en Floride. le médecin ne ménage pas sa peine pour assurer les gardes de sa « walk-in clinic », où il dispense des consultations privées.
Un jour, ou plutôt une nuit, son existence bien réglée bascule dans le chaos.

Suite à la disparition de Claire et de Billy, Paul doit se battre contre un (ou plusieurs ?) mystérieux tueur(s) psychopathe(s), soutenu par Connie, son assistante, et Cameron, son ami d'enfance devenu policier. Heureusement, car l'adversaire ne recule devant absolument RIEN.

Comme les autres romans de Bauwen, on avale Monster sans reprendre son souffle entre les courts chapitres, au rythme d'une diabolique course contre le temps.
Vous l'aurez compris c'en est un ! Un quoi ? Mais un excellent « page-turner » bien sûr !
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De quelle couleur est le téléphone portable que trouve Paul au début du roman ?

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