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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le retour du narrateur de la Machine à explorer le temps de H. G. Wells, donne lieu à une suite, bien épaisse : plus de 600 pages réparties en sept livres, qui, cette fois-ci, explore la résolution des différents paradoxes que de tels voyages pourraient engendrer.

Original, quoiqu'un peu lent tant le récit est dilué dans une expression qui se veut "victorienne" - plutôt bien rendue par la traduction - à laquelle s'ajoute une certaine lenteur dans l'action.

Finalement, c'est par un autre paradoxe, celui de la préservation de l'information quand disparaissent énergie et matière que se conclut l'histoire d'une manière un peu décevante à mon goût...
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Ce livre imagine la suite de ''la machine à remonter le temps'' d'Herbert Georges Wells.
le voyageur du temps, avant de repartir pour un second voyage, rencontre un jeune écrivain de ses amis et lui suggère de tirer une fiction de son premier périple (c'est là le premier clin d'oeil de l'auteur à HG Wells).
A la suite d'un arrêt forcé quelques centaines de milliers d'années avant sa destination, il est fait prisonnier par les morlocks mais s'aperçoit très vite qu'ils ne sont plus les brutes qu'il a connues précédemment et se rend compte avec effarement qu'il a lui même modifié le cours de l'histoire de l'humanité...
Il était assez périlleux de vouloir reprendre ce classique fondateur de la science-fiction moderne. le pari est réussi . Ce grand roman est un texte de SF brillant, imaginatif, écrit d'un style soigné. Il rend un hommage appuyé à HG Wells. le récit est passionnant, les péripéties du voyageur montrent un homme ambivalent et sont aussi matières à réflexion sur notre monde.
Au final ce livre est une grande réussite et un bel hommage au maître de la SF moderne qu'est HG Wells.


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Le principe un peu culotté : 100 ans après le roman culte d'HG Wells, imaginer une suite, qui plus est 4 fois plus longue que l'original. Et là on reconnaît l'oeuvre d'un passionné, qui s'est délecte du roman, vraisemblablement du film de George Pal (adaptation culte que je recommande au passage) et qui traite du thème du voyage dans le temps jusqu'au bout, du paradoxe temporel dans tous les sens. 600 pages en plusieurs parties, le temps d'entrer dans le détail de l'imaginaire certains diront un peu lassant en tout cas l'oeuvre d'un passionné qui s'exprime jusqu'au bout.
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LES VAISSEAUX DU TEMPS/The Time Ships
Stephen BAXTER
Ailleurs et Demain/Robert Laffont – 1995/cette édition fr : 1998 - 501pages

(attention : spoil)

En lisant le quatrième de couverture, je me suis dit : il faut que je le relise ! Je parle de « La Machine à Explorer le Temps » de Wells dont le présent roman est la suite. Et dans la foulée, pourquoi pas ne pas revoir les films, celui de 1960 de George Pal et le plus récent de Simon Wells, l'arrière petit-fils de l'écrivain (2002), servie d'une magnifique bande son originale ?

La première adaptation cinéma, sous le titre français stupide de « La Machine à remonter le temps » (vu qu'à aucun moment elle ne « remonte » le temps) fait aujourd'hui sourire tant les acteurs sont mauvais et les inepties nombreuses (tel ce mannequin en vitrine que le voyageur observe pour se rendre compte des différentes époques qu'il traverse, un mannequin qui ne change pas de place durant un siècle et auquel il n'arrive rien. Si les vêtements changent, le support reste indémodable ! Dans le film, Alexandre, le Voyageur, s'arrête à la première guerre mondiale puis essuie les bombardements de la seconde avant de s'arrêter encore dans les années 60 où il tombe en pleine alerte atomique ! Tout cela avant de plonger vers le lointain futur où vivent les Morlocks et les Elois en 802701 puis 30 000 000 d'années plus tard pour y découvrir un monde dévasté, un gigantesque désert, la fin de l'humanité. Au cours d'une ultime bataille avec les Morlocks, Weena est laissée pour morte et Alexander, revenu à son époque pour conter ses aventures que d'ailleurs personne ne croira (ah oui ! là il remonte le temps), retournera dans le futur pour essayer de la sauver. Ce qui fait l'objet du roman de Baxter.

Le film réalisé par l'arrière petit-fils de Herbert George est par contre une véritable perle ! Cette fois Alex crée la machine pour tenter de sauver sa petite amie Emma de la mort. Effort qui se révèlera vain. Il part alors vers le futur pour comprendre pourquoi il ne peut rien changer (je n'ai cependant pas compris en quoi le futur peut lui être utile pour comprendre le passé). Une halte en 2030, une en 2037 où il voit la Lune détruite par la folie humaine, et enfin 802701. Weena s'appelle ici Mara. Il est confronté aux Morlocks après que ceux-ci aient capturé Mara. Il existe chez eux des castes : ceux qui contrôlent les esprits et les manipulent, ceux qui chassent les Elois pour s'en servir comme nourriture ou … comme reproductrice pour ce qui est des femmes (ça me fait penser à une certaine ethnie actuelle). Alexandre repart plus loin dans le futur où il entrevoit une possibilité de détruire les Morlocks. Il y sacrifie sa machine et reste donc dans ce futur lointain avec Mara.

Une histoire ponctuée de quelques belles phrases comme : « nous voyageons tous dans le temps » ou « nos souvenirs sont le passé et nos rêves sont le futur ». Des images superbes et un scénario retravaillé de façon magistrale. On est loin du nanar de Pal et de sa blonde neu neu à la coiffure façon sixties. Mais bon, on a aussi d'autres moyens en 2002. On ne voit plus non plus les Elois en blondinets de type Aryen décadents et résignés. Mara est une sauvageonne instruite aux cheveux noirs et à la peau brune. Décor à la « Avatar » (avant la lettre) et quelques touches d'horreur pour ce qui du monde des Morlocks où l'interlocuteur de Alexander ressemble à l'Empereur de Star Wars.

A quelques détails près, il s'agit d'adaptations fidèles du roman de H.G. Wells. J'avais donc hâte de plonger dans ce soi-disant manuscrit récupéré par Stephen Baxter (d'autres écrivains ont aussi fait appel à cette façon de présenter les choses). Et Baxter, le fils spirituel de A.C. Clarke, va bien sûr beaucoup plus loin que son prédécesseur. Il nous offre un roman fleuve d'une profondeur métaphysique auquel on ne s'attendait pas du tout ! Si je parle de Clarke, c'est parce qu'on retrouve des idées chères à l'auteur de 2001.

Alexandre, parti pour retrouver Weena, se retrouve pourtant non pas en 802701 mais en 657208. Et le monde qu'il va découvrir est radicalement différent de celui de sa première expédition. Les Morlocks ne sont plus des sauvages cannibales, que du contraire. Alex va se rendre compte à ses dépends que le sauvage, c'est bien lui, l'être humain avec son arrogance, sa suffisance et son appétit destructeur. Au fil des pages et des aventures qu'il va vivre en compagnie de Nebogipfel, embarqué malgré lui dans un voyage temporel imprévu, il va bénéficier de l'immense savoir de ce Morlock et apprendre à se resituer par rapport à lui. Les deux compagnons d'infortune vont être amenés à se seconder jusqu'à l'ultime rencontre, au bout du Temps lui-même avec les Constructeurs (que l'on peut immédiatement assimiler aux Premiers-Nés de Clarke dans l'Odyssée Finale).

Il vous faudra vous accrocher dans les derniers chapitres, particulièrement dans le « livre 6 » au titre éponyme (et revoir vos notions de mécanique quantique pour comprendre le cheminement tant scientifique que métaphysique de l'auteur qui parle par la bouche du Morlock et des Constructeurs. Nous plongeons dans un Univers spatio-temporel où la matière n'est plus, où seule la Connaissance est essentielle et où tout est UN. Baxter nous donne une image de ce que pourrait être l'Univers quand tout sera fini (ou quand tout a commencé). Car l'Univers n'est pas infini mais éternel et là est toute la nuance. Je vous laisse la joie (car c'en est une) de découvrir l'immensité de cette affirmation qui pourrait bouleverser totalement la vie du lecteur et le forcer à reconsidérer son existence sur cette planète. Vous apprendrez aussi qu'il ne peut y avoir de paradoxe temporel car il n'y a pas qu'un Univers, il y en a plusieurs et au départ (si départ il y eut), plusieurs Histoires se sont développées. Un même individu peut vivre plusieurs vies parallèles mais sans jamais « se » rencontrer. Et pourtant… Alex ne se rencontre-t-il pas malgré tout sans bouleverser la trame du futur ? Vous en dire plus serait vous gâcher le plaisir.

Ce roman vous fera voyager dans tous les sens du terme et dans les quatre dimensions. du XIXe siècle au lointain futur alors que la terre n'est plus qu'un rocher ardent mais encore à l'origine du Temps, dans l'Histoire Originelle, alors que notre monde n'est qu'une énorme boule de glace et que les étoiles ne sont plus. Vous irez visiter le paléocène, là où une nouvelle humanité a vu le jour et vous comprendrez enfin pourquoi la Machine à Explorer le Temps n'aurait pas dû voir le jour. Et l'on excusera quelques inepties typiquement british comme le fait qu'Alex reconnaît les rues de Londres même à la Préhistoire où des millions d'années dans le futur. Bien sûr totalement improbable si on y réfléchit !
Dans cette saga, Baxter n'est pas plus tendre que les autres auteurs de SF pour mettre le doigt sur les réactions égocentriques et irréfléchies de ses contemporains. Comme pour la saga « Rama » de Clarke et Lee, il en ressort que l'humanité est de loin la chose la plus néfaste et la plus ratée de la Création. Et on ne lui donnera pas tort quand on voit comment vont les choses à l'heure actuelle et le précipice vers lequel nous nous dirigeons avec une vitesse accrue ! « Les Vaisseaux du Temps » : le dernier « testament » de l'Homme ou dirions-nous, un nouvelle mouture de l'Apocalypse. Il est à espérer que nous ne vivons qu'une des multiples Histoires de l'Univers dans sa Multiplicité et que d'autres lignes de Temps seront plus propices à sauver notre planète. C'est aussi un hymne à l'Espoir de retrouver l'unicité qui abolit d'un coup toutes les différences que nous nous plaisons à créer pour faire valoir des droits sur un peuple différent du nôtre. C'est encore une vision du monde qui pourrait nous attendre après ce que nous appelons la Vie. Mais notre Vie n'est-elle pas une mort dont nous allons sortir sublimés ? Et bien sûr, les religions n'apportent rien du tout, bien au contraire ! Un roman qu'il est nécessaire de relire pour en goûter toute la substance ! El Jice.

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Un extraordinaire voyage, non seulement dans le temps, mais aussi dans des humanités possibles. Il y a du Jules Verne dans la narration.

Sciences, philosophie et imagination sont au coeur de ce roman de science-fiction qui emprunte son style à l'auteur (aux auteurs) d'un siècle révolu.
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L'auteur de ce livre retrouve chez un bouquiniste un manuscrit des plus étonnants. Il décide de le publier tel quel, et l'histoire qui suit semble dévoiler la suite des aventures de l'Explorateur du temps, dont les premiers voyages ont été décrits par H. G. Wells un siècle plus tôt dans son roman La machine à explorer le temps (The Time Machine, 1895)...

Suite : Cliquez sur le lien ci-dessous!!!
Lien : http://bibliotheca.skynetblo..
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isbn:9782253072560
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